Dette souveraine

SPECIAL BANQUES EUROPEENNES Tourner la page © 2009 THOMSON REUTERS/Alex Grimm Les banques ferraillent depuis plus de trois ans pour rassurer les marchés sur leur solidité financière. Alors que les inquiétudes persistent sur la dette souveraine, sur leurs fonds propres au regard de Bâle III et qu’elles seront soumises d’ici l’été à de nouveaux stress tests, peuvent-elles espérer tourner en 2011 la page de la crise ? LE CONTEXTE LES REPERES Crise après crise, une confiance à reconquérir

insuffisant. Dans cette étude, l’analyse s’arrêtera d’abord sur la définition et la mise en pratique des ces mesures après la crise (I), pour passer ensuite au cas particulier de la Banque Central Européenne (Bce) dans le cadre de la crise de la dette souveraine (II). I – LES MESURES NON CONVENTIONNELLES : THEORIE ET PRATIQUE Avant d’analyser leur mise en pratique par la Federal Reserve (Fed) et la Bank of England (BoE) (b), il faut tout d’abord définir les mesures non conventionnelles et les

financiers se sont accentués. À cela trois raisons. Premièrement, si le scénario de base mise toujours sur une reprise à plusieurs vitesses, les risques baissiers qui s’y rapportent se sont aggravés. Deuxièmement, les doutes liés à la viabilité de la dette et à l’accompagnement des efforts d’ajustement dans les pays périphériques d’Europe provoquent des tensions sur les marchés et font redouter un effet de contagion. Les risques politiques soulèvent par ailleurs des questions sur les ajustements budgétaires

taux d’intérêts résultant des politiques monétaires de lutte contre l’inflation. Ces deux facteurs ont conduit à une baisse des recettes publiques et augmentation du poids la dette publique. Parce que les dettes publiques augmentaient, les Etats ont vu que les investisseurs nationaux ne suffiraient pas à absorber cette dette. Il fallait attirer les investisseurs étrangers. Et pour cela, il fallait moderniser les places financières pour les rendre attractive et aussi pour les libéraliser pour permettre

mondiale, notamment dans certains des principaux pays partenaires de l'UE. Selon les prévisions, la confiance devrait peu à peu revenir au cours du second semestre 2012, grâce à la mise en œuvre des mesures adoptées pour endiguer la crise de la dette souveraine. Les consommateurs sont moins frileux qu’en 2008 et sont devenus moins pessimistes, notamment vis-à-vis de leurs perspectives d’achat. La croissance de l'emploi devrait s'arrêter en 2012. Le taux de croissance économique prévu pour 2011-2013

Les composantes d’un taux de LT : croissance PIB + π + prime de risque de défaut. Une compagnie d’assurance est financée par des cotisations qu’elle place. Elle dépense pour payer les sinistres. Les fonds de pension : Les marchés financiers : la dette Caractéristiques d’une obligation : Coupon et principal fixés par contrat Maturité fixé par contrat Prix/taux de rendement à terme (ou TI). Il change constamment Prix et taux évoluent en sens inverse Très grande amplitude des taux : entre 0,5% et 1000%

pas d’insuffisances : le problème italien n’a pas eu pour origine sa politique budgétaire. Comment expliquer la situation actuelle de l’Italie? Au cours de l’été, à cause de la crise grecque, la spéculation a fait grimper les taux d’intérêts de la dette italienne. Ce sont ces intérêts que Rome ne parvient plus à rembourser aujourd’hui. Avant ce phénomène, l’Italie était presque exemplaire. Son déficit public était presque inférieur de moitié à celui de la France. L’Italie a été l’un des seuls Etats

 Dette grecque : étude d’un quasi-défaut 1. Avant la crise : Comment la Grèce se compare-elle par rapport aux autres pays de la zone Euro ? Afin de répondre à la question nous allons analyser différentes statistiques. PIB par habitant et taux de croissance Nous pouvons voir ci-dessous que dans les années 2000 le PIB par habitant de la Grèce connaissait une augmentation soutenue, tout comme la zone euro, notamment avec un taux de croissance supérieur à cette dernière entre 1996 et

récession. La crise des dettes souveraines est-elle une conséquence de cette crise ? Oui car les déficits publics accumulés pour tenter de relancer l’économie mondiale et sauver les systèmes bancaires sont venus s’ajouter à des dettes publiques déjà élevées. Pour certains pays, la limite est franchie et la perspective d’un défaut de paiement s’approche. Les craintes concernant cette fois ci la dette souveraine et les conséquences du défaut d’un emprunteur souverain sur les banques. Face à un nouvel

Etat est différent de celui d'une personne ordinaire, car c'est une entité souveraine .les voies de droit national sont inopérantes pour recouvrer les créances. Pour la notion de surendettement, on trouve qu'il est difficile à définir, on va être satisfait de la définition donnée par DANIEL COHEN dans son livre "Monnaie, richesse et dette des nations" :"un Etat est surendetté est celui par pour lequel le montant de la dette est supérieur à la valeur actualisée de ces recettes futures, il suffirait