D'eux

coloniales européennes : elles ont perdu de leur dimension internationale et font plus figures de vaincus que de vainqueurs. De plus, les contradictions entre les positions affichées dans la Charte de l'Atlantique sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et la reconduction de l'administration coloniale après la guerre sont manifestes. En outre, la France comme la Grande-Bretagne sont très affaiblies économiquement : elles ne disposent plus des moyens financiers pour entretenir des empires coloniaux

les deux cas sont synchronisés dans le temps. Du côté juridique, la décolonisation apporte certains droits à l’ancienne colonie comme le droit au peuple de disposer de lui-même. « Pour la plupart des théoriciens, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes comporte le droit à l'autodétermination interne (le droit d'obtenir le statut de son choix à l'intérieur d'un pays) et le droit à l'autodétermination externe (le droit à l'indépendance) qui reconnaît à une population la possibilité de se séparer

l'antiimpérialisme soviétique ou en vertu des droits de l'homme pour les USA, les deux hyperpuissances s'opposent par principe à la colonisation. Cela trouve son écho dans la Charte de l'Atlantique où est inscrit le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » sous la pression des anglo-américains et surtout de Roosevelt, directement inspiré des 14 points de Wilson en 1918 et repris à la conférence de la paix à Paris en 1919, qui faisait aussi référence au règlement impartial des questions coloniales

et conformément au but collectif qu'il est appelé à réaliser »6. Cette définition retient donc deux critères : l'État souverain n'agit que selon sa propre volonté, c'est le corollaire du droit à l'autodétermination (droit des peuples à disposer d'eux-mêmes) ; cette volonté ne peut se manifester qu'à l'intérieur des règles du droit. De nos jours, il faut compléter cette définition par une autre limitation à la souveraineté des États : l'activité des organisations internationales, principalement

étant une terre de civilisation et de tradition historique germanique, ils doivent revenir à la nationalité allemande malgré l'opposition de leurs habitants. Du côté français est mis en avant le principe fondamental du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes : une nationalité existe quand ceux qui en sont membres ont conscience de lui appartenir et veulent perpétuer sa durée. La patrie est vue comme une « communauté d'idées, d'affection, de souvenirs et d'espérances ». D. Le patriotisme à

Kissinger dans sa thèse de 1964 sur le Congrès de Vienne, et dont le système bipolaire et hétérogène de la guerre froide lui a fourni un terrain d'expérience. Face à des États multiethniques, par exemple, l'affirmation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est la forme d'ingérence la plus répan due. principe des nationalités - énoncé au XIXe siècle dans le sillage Le de la Révolution française - a servi de fondement idéologique au redé coupage de l'Europe après la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui

permettant la création de nouveaux Etats (Belgique 1831, Italie 1838…). Mais ce principe est d’origine Française et ne tient pas compte des pays colonisés. Pour eux, les mouvements d’émancipation se sont établis suite au droit des peuples à disposer d’eux même, principe selon lequel chaque Nation a droit à un Etat indépendant. (Le peuple décide de son propre destin). Le droit à l’indépendance La valeur juridique du principe Avant 1960, seules 2 organisations se préoccupaient de la question de la

but collectif qu'il est appelé à réaliser ».[réf. nécessaire] Cette définition retient donc deux critères : * l'État souverain n'agit que selon sa propre volonté, c'est le corollaire du droit à l'autodétermination (droit des peuples à disposer d'eux-mêmes) ; * cette volonté ne peut se manifester qu'à l'intérieur des règles du droit. De nos jours, il faut compléter cette définition par une autre limitation à la souveraineté des États : l'activité des organisations internationales, principalement

Le mouvement de décolonisation donne naissance à de nombreux pays. La décolonisation commence par les territoires sous mandat du Proche-Orient (Liban, Syrie , Palestine...) , ensuite , c'est un mouvement fondé sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes proclamé par la Charte des Nations Unies. Ex : 1947 avec l'Inde et 1951 avec le Pakistan , en 1954 l'ancien Indochine française , le Cambodge , le Laos ... En 1956 , le Maroc et la Tunisie . En 1960 : 17 nouveaux pays surtout en Afrique Noire

devenir partie à l'un, à l'autre, ou aux deux, voire à aucun. Pour manifester une espèce d'unité artificielle des deux pactes, ceux-ci commencent par une partie commune à article unique, où se trouve affirmés le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, principe cardinal de l'ONU. On a donc un paradoxe: on prétend assujettir l'État à un certain nombre de droits par l'assujettissement de la société internationale. B) Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels Concernant