Déviance

progrès de la déviance « destructrice » Il faut tout d'abord distinguer la déviance de la délinquance. Peuvent être caractérisés de déviants tous les comportements jugés non conformes par les membres d'une société. La délinquance, elle, est une forme particulière de la déviance : c'est celle qui transgresse les lois. Nous nous intéresserons ici uniquement à la déviance qui est dangereuse pour les individus, parce qu'il arrive que certaines déviances soient tolérées. N.B. : La déviance est relative

C’est l’état d’une société dont les membres sont unies par des valeurs et des règles de vies acceptées par tous. Les individus sont alors très attachés à leur groupe. La déviance : C’est le fait de s’écarter des normes du groupe auquel on appartient par ses valeurs, ses opinions et son comportement. Autrement dit la déviance est le refus partielle ou totale des normes et des valeurs des foyers culturels. La délinquance : C’est la non-conformité aux normes juridiques et qui entraîne des sanction

qui favorise pour lui, cette rupture avec l’école ? Quel impact a l’école, dans ce processus ? Dans ce même  « courant de pensées », nous associerons l’ouvrage du sociologue américain Howard S. Becker intitulé Outsiders, études de sociologie de la déviance, mais aussi l’ouvrage du sociologue français et professeur à l’université de Bordeaux, François Dubet, intitulé, Le déclin de l’institution et enfin, l’inclusion scolaire de Philippe Tremblay qui apporteront éclairages, d’autres points de vue en

une réalité absolue, qui se veut la meilleure et la seule concevable». De plus, si cet individu choisi la déviance, elle est conçue par la société elle-même. Une personne qui subit une exclusion ou de la discrimination, viendra graduellement à l’accepter. On leur renvoie sans cesse l’image de déviant, ce qui les fait tomber plus bas encore lorsqu’ils sont confrontés à des milieux où la déviance n’est pas présente. Ce mauvais comportement est donc déterminé par ce phénomène. Finalement, la prostitution

mode de la « déviance héroïque » ( Philippe Mary ), qui fait du cinéphile une sorte de « voleur justicier » : les investissements cinéphiliques, dans la mesure où ils défient l’ordre culturel établi ( en portant sur une forme dominée dans le champ culturel, à savoir le cinéma, par les voies dominantes de la culture légitime = classement des œuvres par auteurs, caractérisations stylistiques des auteurs, jugement critique analytique )=> ils sont donc comparables aux actes de déviance évoqués par

et anomie [pic] I. La substance du phénomène délinquant A. La délinquance, une déviance particulière 1. La transgression des valeurs Les normes de la société expriment des valeurs qu'il ne faut pas transgresser, lorsque la transgression impose une codification des peines on parlera de sanctions légales. La délinquance est le viol de la norme juridique, elle constitue donc un cas particulièrement grave de déviance. On ne mettra ainsi pas sur le même rang dans nos sociétés occidentales des interdits

pendant les années 50, Howard Becker a ainsi pu suivre les enseignements des professeurs du département de sociologie qu’on appelle l’École de Chicago, dont il deviendra par la suite un des plus célèbres représentants. S’intéressant tout d’abord à la déviance (avec Outsiders notamment) ou encore au système éducatif, son passé de pianiste de jazz le pousse à s’intéresser au monde de l’art, pour lui, au Mondes de l’art. Effectivement, prenant à contre-pied un vision quelque peu romantique de l’artiste seul

passe par deux manières individuelles : apprentissage et intériorisation Résultat (idéale) : normalisation, mais un autre résultat possible c'est la déviance. (cf: howard becker "OUTSIDERS", jazz et fumeur de marijuana, au fur et à mesure se forme des groupe de déviant, construisent leurs normes, leurs propres codes, la déviance ne reste pas que déviance, les individus reconstruisent des normes, des valeurs. Problématique sociologique: déterminisme et conditionnement Apport de Peter BERGER et Thomas

de concepts donnant ainsi une grille d’analyses. Il essaie de définir les types de personnes à partir d’un ensemble de situation. Il fait une typification de la réalité. Dans ce livre il développe la théorie sur l’identité et la notion de déviance, il se demande si l’individu stigmatisé, déviant joue un rôle social. Selon GOFFMAN, un individu est dit stigmatisé lorsqu’il présente un attribut qui le disqualifie lors de ses interactions avec autrui. Chaque individu est plus ou moins stigmatisé

consommation alors mise en marche. Les bandes de blousons noires, inquiètes alors la population par ses violences collectives à caractère ludique, gratuites et immotivées. Notons que l’auteur souligne qu’apparaît alors à ce moment la sociologie de la déviance, expliquant que la délinquance découle d’une prise de conscience par les jeunes de classes ouvrières de l’impossibilité d’atteindre les idéaux véhiculés par la société de consommation par un manque de moyen à des inégalités de richesse. Ces jeunes