Dhimmi

s’avèrent insuffisantes, eu égard à la croissance de la communauté à cause de l’émigration des sépharades, chassés de la péninsule Ibérique. 5. Le pluralisme religieux est la règle dans l’Empire ottoman. Certes, la loi islamique fait des non musulmans, les dhimmi, des sujets de second ordre, mais ils ne sont pas soumis à une conversion forcée et ils conservent leurs coutumes et leurs tribunaux. En échange de la protection du sultan, ils doivent payer une capitation (la djizîa) et ont des droits sociopolitiques

musulmans, faciles à reconnaître à leur barbe et à leur turban, semblent plus vulnérables, ne portant qu’une tunique et des boucliers couvrants en forme de cœur, mais ils sont armés de longues lances. Il s’agit d’un affrontement entre cavaliers. 3. Dhimmis : voir note 1 du document 1. Mihrab : niche située dans le mur de la mosquée pour indiquer la direction de La Mecque ; il peut être richement décoré, comme ici, d’un arc outrepassé (ou en fer-à-cheval). Synagogue : lieu où s’assemblent les juifs pour

« la doctrine d’Aristote est la souveraine vérité. Personne ne peut avoir de science qui égale ni même approche la sienne. C’est lui qui nous est donné de Dieu pour apprendre tout ce qui est connu ». III) La pensée arabo-musulmane économique (dhimmis) doivent payer un impôt, la jizya). La zakat doit être redistribuée aux pauvres, mais, historiquement, elle a été prélevée par les Etats. C’est un impôt sur le revenu : il porte (actuellement) sur les revenus annuels supérieurs à 85 grammes d'or (environ

tolérance. Dans les faits, la dhimmitude suppose un impôt, une taxe prélevée sur le juif, le chrétien ou le zoroastrien pour lui permettre de vivre sur une terre d’islam. Une rançon, donc, une extorsion de fonds. Cette protection (!) acquise, les dhimmîs voient leurs droits civiques réduits à pas grand-chose. Dans une société tribale où le cheval permet d’exister, de se déplacer, de combattre, de montrer son rang social, le non-musulman en est privé : on lui autorise l’âne, le mulet, la monture

en deux catégories principales, les protégés et les autres. Les protégés (dhimmis) sont les Gens du Livre: juifs, chrétiens, zoroastriens, sabéens, et souvent des polythéistes par tolérance. Ils sont admis à vivre au milieu des musulmans qui en ont la responsabilité, conformément au pacte de protection. Le protégé doit se conformer à un statut spécial. Il ne peut épouser une musulmane, mais un musulman peut épouser une dhimmie. Les polythéistes et les apostats forment la catégorie la moins favorisée

vivre en Orient, ou en Afrique du nord après qu'ils eurent été chassés d'Espagne par les Rois catholiques en 1492 (les Séfarades = les « Espagnols »). Les musulmans leur accordaient, tout comme aux Chrétiens d'Orient, un statut particulier, celui de dhimmi, et ils vivaient à peu près en bons termes avec eux, dans la mesure où chrétiens et juifs reconnaissaient leur soumission au sultan. Les Juifs de la diaspora européenne, les Ashkénazes (= les « Allemands ») étaient particulièrement nombreux en Europe

Pas de contrainte en religion », mais cette tolérance ne concerne que les croyants des religions reconnues par Mahomet : juifs et chrétiens, qui peuvent garder leur foi sous commandement musulman à condition d’accepter un statut inférieur (celui de dhimmi) et de payer l’impôt. Mais aucune place n’est prévue pour les polythéistes et les païens. Mahomet divisait le monde en trois parties : le Dar el-islam (le monde sous commandement musulman, celui de la paix) ; le monde de la trêve (possible avec les

d'hommes dont il n'avait rien à craindre politiquement et qui étaient en même temps à même de se tailler une place dans le hautnégoce international. Il les trouva dans la communauté juive. Les 280 israélites qui ont en terre d'Islam un statut de «dhimmi» ou protégés, sont des citoyens de seconde zone, liés par un rapport de dépendance personnelle à un protecteur». De cette manière, les Juifs ont souvent servi dans le domaine de l'échange comme collecteurs de fonds au profit du pouvoir, ce qui

de force à l’islam permet de corriger fortement l’image d’un monde ottoman où coexisteraient pacifiquement les religions. Par ailleurs, bon nombre de chrétiens pauvres se convertissent à l’islam pour ne pas avoir à payer l’impôt pesant sur les dhimmis : la conversion est assimilée à une forme d’avantage fiscal. Réponse aux questions Q 1 : Voir commentaire du doc. Q 2 : La chanson montre les chrétiens soumis et asservis par les Turcs. C’est une situation d’oppression qui trouve son origine

est opposé, pour cette raison-là, à toute négociation avec les Israéliens. Le Hamas affirme que toute la Palestine doit être un État musulman et qu’à la rigueur, des Juifs pourront y vivre avec le statut de citoyens de deuxième zone (comme les dhimmis dans les États musulmans d’hier). Le Hamas éprouve peu de sympathies pour le Fatah, le mouvement non religieux que préside Yasser Arafat, organisation majoritaire au sein de l’OLP, jugé trop modéré. Le Hamas s’implante d’autant plus facilement dans