Dialogisme

l’homme social. Essai sur la démocratie disciplinaire, Francis Farrugia, Syllepse, Paris, 2005. Qu’est-ce que l’éthique ?, René Villemure, Bulletins réflexifs de l’Institut québécois d'éthique appliquée. La délibération éthique.Contribution du dialogisme et de la logique des questions. Florence Quinche, Paris, Kimé, 2005, coll. philosophie contemporaine Éthique animale, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, 2008, Coll. Éthique et philosophie morale, Presses universitaires de France. Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx-

but de convaincre, comme Barbara Selmeci le rappelle :8 Comment l’art de l’ekphrasis articule-t-il alors les affects et la raison  ? En effet, l’ekphrasis peut se mettre au service de la démonstration de la vérité, ou de l’effet de vérité et du dialogisme, un ouvrage d’histoire dépeignant avec vigueur les évènements au point qu’ils sont perçus comme réels, ainsi que l’a souligné Carlo Ginzburg dans « Ekphrasis and quotation »10. L’historien cherche bien à faire voir le passé. 9 Il ne s’agit pas de

points de vue à un destinataire. Pour ce qui est du discours d’information médiatique, ces stratégies sont présentes particulièrement – dans la manière de gérer la parole et l’énonciation dans les textes écrits ou dans les débats oraux (gestion du dialogisme interne dans un texte ou gestion de la parole dans l’interaction en face à face) ; – dans les catégories linguistico-discursives utilisées qui sont porteuses d’enjeux argumentatifs (les points de vue) et qui évoquent des suites et des inférences

........................................ 42 Déconstruction ..................................................................................................................................................... 42 © louis_hebert@uqar.qc.ca 4 Dialogisme ........................................................................................................................................................... 42 Féminisme............................................................................

modalisation : jugement de l’énonciateur sur ses propres paroles au moyen d’adverbes, verbes, noms, adjectifs péjoratifs) ; - figures de l’interpellation des énonciataires : auditoire à convaincre ou persuader et la « cible » qui est condamnée (apostrophes, dialogisme : intégration plus ou moins explicite de la parole de l’adversaire argumentatif) ; - présence explicite de thèses et d’arguments … Fiche 13. LA MODALISATION . La modalisation, c’est le fait, pour l'énonciateur, d'indiquer son attitude par rapport

direction de Guy Dugas), Université Paris-IV, 1997. - SKRIVANKOVA, Jana, Représentation féminine et écriture dans les derniers romans de Rachid Boudjedra (D.E.A. sous la direction de Charles Bonn), Université Paris-XIII, 1990. - SILIN, Vladimir, Le Dialogisme dans le roman algérien de langue française (sous la direction de Charles Bonn), Université Paris-XIII, 1999. [Corpus : Kateb, Boudjedra, Fares, Mimouni…] - VENNER, Yann, Histoire du sujet / Sujet de l’histoire chez Rachid Boudjedra (D.E.A. sous

Utilisation discursive et actantielle de la contradiction dans la progression d'un discours. Pavis 1987, p. 117-118. Dialogue. Entretien entre deux personnes. Ensemble des paroles qu'échangent les personnages d'une pièce de théâtre. Robert 1991. Dialogisme. Caractère dialogué d'un texte non théâtral (ex. : procès-verbal d'un interrogatoire, échange de paroles dans un récit, etc.). En un sens élargi, le terme désigne la structure de toute fiction fondée sur un conflit entre deux polarités (ex : Horace

accueillante, qui aime être corrigée et accepte la réfutation. Laisser exister les idées de l'autre. Idée reprise dans le théâtre : défend des arguments, idées diverses selon les personnages. Michael Bakthine (contemporain) étudie en 1975 : concept du dialogisme, de polyphonie dans le roman, où le personnage parle avec son caractère, défend son opinion. Le roman est l'image d'un monde pluriel : affrontement d'idées x) Kundera : le roman est le genre démocratique pas excellence. Mais le théâtre est le genre

discours indirect libre (réalisme « subjectif » qui recueille les vibrations de la subjectivité du personnage, qui marque en principe une certaine empathie, mais qui n’est peut-être pas exempt d’ironie : « Que diable… »). Les discrets effets de dialogisme (Bakhtine) et l’incertitude du point de vue : les locutions comme effets de mention en partie ironiques (« s’étant permis », « avait du penchant », « ces manières », « comme en ont les poules », « eut l’imprudence »), l’impossibilité où nous sommes

souvent avec la notion de responsabilité. Ainsi, au moins, deux acceptions de la prise en charge sont admises sans pour autant être distinguée : Nolke. H, Flottum K, et Norén. C, Op cit, 2004, p 31 Vion. R., Modalités, modalisations, intéraction et dialogisme, in Bres et all, Op cit,2005. p146 10 Culioli. A, Valeurs aspectuelles et opérations énonciatives : l'aoristique, in la notion d'aspect, Metz : Université de Metz, 1980, p-184 11 Rabatel. A., La question de la responsabilité dans l’écriture de presse