Dialogisme

non-coïncidence entre énonciateur et co-énonciateur ("comme vous dites") De l’autre côté, l'hétérogénéité constitutive marque un débat avec l’altérité, indépendamment de toute trace visible de citation ou d’allusion. Chez Baktine on constate un dialogisme généralisé, chez Revuz13, "la hétérogénéité constitutive dit que ce dont le sujet, le discours est fait, menace à tout moment de le défaire; que ce dans quoi il se constitue est aussi ce qui, hététogène, lui échappe". On remarque aussi la définition

revêt, les diverses stratégies adoptées. Les grandes autobiographies sont celles où l’auteur s’est approprié une forme adaptée à sa propre formule individuelle (Stendhal : croquis, schémas, figuration adaptée à son fonctionnement intime ; Sarraute : dialogisme fictif ; Chateaubriand : superposition) - la transaction est parasitée par des obstacles lors de la rédaction : oublis, difficulté à se dire comme Gide, car il a intériorisé l’image du lecteur au point d’en être gêné et sa progression empêchée

« Tout est dit et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes et qui pensent. Comment pourrait-il y avoir dans ce cas une quelconque originalité possible. A la base du concept d’intertextualité, on trouve le concept de « dialogisme » chez Bakhtine dans son étude sur le roman. Ce concept désigne le dialogue qui s’établit entre le narrateur, le narrataire, l’auteur, les personnages, les discours sociaux, les genres, etc. et qui doit se trouver au sein du roman afin que celui-ci

assemblée en confrontant des arguments contradictoires. Formes dominantes : Types de texte : argumentatif, poétique, injonctif. Le registre oratoire valorise la fonction impressive (injonctions, apostrophes, invocations, questions rhétoriques, dialogisme). Forte modalisation de l'opinion (évaluatifs hyperboliques, emphase, images saisissantes). Rythme de la phrase (période) ou du vers, entraînant l'auditoire par une adhésion plus sentimentale que rationnelle. Œuvres caractéristiques : le

de lui”. A travers cette perte d’identité, on remarque une confusion entre l’identité du “moi” et l’identité de “l’autre”. Le personnage se compare à “l’autre” et perd donc sa propre identité. A cette confusion d’identité s’ajoute l'image du dialogisme des voix. On ne sait plus qui parle entre auteur et personnage ce qui implique l’auteur dans cette écriture, l’intègre aux pensées et morales dégagées (je cite) “peut être est-ce le songe de ma lèvre ainsi qui meurt sur la sienne, qui sait?”.

Colonisation Mystique Islam. Dernier contrôle : 23/08/1995. AL KAMARI, Bachir. D.E.S. La forme romanesque chez Jamal Al-Ghitani : texte, intertexte, subjectivation du langage. Rabat, Mohammed BERRADA, 1987. Index : Arabe Récit Narration Enonciation Dialogisme polyphonie Roman. AL OMAMI, Ouafae, épouse GUENNED. Doctorat de 3° Cycle. La conception de la femme chez Tahar Ben Jelloun. Paris 12, Robert JOUANNY, 1983. AL SAKKA, Samira. Doctorat de 3° Cycle. Poésie populaire algérienne comme reflet d'une

comme un phénomène fondateur de la littérature, mais, depuis 1920 et les formalistes russes, elle fait l’objet d’un regain d’attention. L’intertextualité devient une notion fondamentale en analyse littéraire et les définitions se succèdent : du dialogisme  de Bakhtine et des travaux de Julia Kristeva pour qui «tout texte se construit comme mosaïque de citations, tout texte est absorption et transformation d’un autre texte »,  en passant pas R. Barthe selon lequel « tout texte est intertexte, d’autres

reprenne ou commente les mots d'un autre locuteur. La tradition regroupe l’ensemble de ces phénomènes sous l’étiquette du discours rapporté, mais on les englobe souvent aujourd’hui, à la suite du grand sémioticien russe Mikhaïl Bakhtine, sous le nom de dialogisme, que Bakhtine présente ainsi dans Esthétique et théorie du roman : « la parole est l'un des principaux objets du discours humain ». Le discours rapporté consiste donc dans l'enchâssement, à l’intérieur de l'énoncé assumé par un premier producteur

surtout comme liberté de pensée et d 'expression etc). Le processus discursif n'est jamais isolé ou isolable de son contexte ; il s'inscrit toujours dans le discours préalable (interdiscours chez D. Maingueneau, préconstruit apud Jean Blaise Grize, dialogisme pour Bakhtine etc). Cette interconnexion est d'autant plus accentuée dans le discours politique qui est toujours conçu comme réaction à des discours antérieurs des adjuvants ou des opposants (discours de consolidation co-orienté ou dicours polémique

qu’il veut réfuter, celle des partisans de la peine de mort, puis immédiatement sa réfutation. Pour chaque argument, il reprend l’argument de ses adversaires pour mieux le réfuter et prouver son inefficacité. II LA STRATEGIE ARGUMENTATIVE 1 Le dialogisme A quoi voyez-vous que ce dialogue entre les partisans et les opposants est vivant ? Victor Hugo invente un dialogue fictif entre les partisans et les opposants de la peine de mort pour un texte plus vivant : a) Les tirets b) Les apostrophes