Dialogue Dom Juan Sganarelle Religion

« regard » (theatron, du verbe grec theomai, « voir »). Le plus ancien texte qui nous soit parvenu sur les origines du théâtre date de 330 avant J.C. Il s’intitule La poétique d’Aristote. D’après ce dernier, le théâtre tragique serait issu de la religion, notamment du culte des morts et surtout du culte de Dionysos (Dieu du vin et de la fête). Il s’agissait de cérémonies religieuses, évoquant des épisodes de la vie de ce dieu. Le terme de « tragédie » vient du grec « trogos » qui signifie « bouc »

contentez-vous de quatre francs. (Molière, Le Malade imaginaire, Acte I, scène 1,1673)   Le monologue de la première scène présente le caractère du héros, les scènes suivantes exposent le conflit : le mariage imposé par Aragan à sa fille.   III- Le dialogue entre un héros et un confident : Un des personnages principaux expose la situation à un personnage secondaire, d'un rang social inférieur, avec qui il entretient des relations d'amitié. Dans la comédie, servante ou valet jouent ce rôle de confident

énonciation. (p.54) Les scènes d’exposition apportent des informations nécessaires à la compréhension du public. (p.54) Les répliques d’un dialogue sont les paroles échangées entre deux ou plusieurs personnages. (p.54) La stichomythie est un échange rapide de brèves répliques (un vers ou un hémistiche) entre deux personnages. Elle accélère le rythme du dialogue, intensifie la tension dramatique comme dans un duel verbal. (p.54) Une tirade est le long discours d’un personnage adressé à un autre

milieux qu’il traverse), à une forme de cynisme (à peine marié, Jacob se fait Don Juan auprès de Mme de Fécour et de Mme de Ferval), à la chance (rencontre avec le comte d’Orsan). La littérature n’a pas pour vocation première de formuler des idées ou de fournir des explications mais de trouver des modes d’expression pour rendre sensibles les pensées profondes quia gitent ou animent l’homme. L’inconstance de Don Juan chez Molière plutôt que de se dire à travers l’éloge de la scène 1 de l’acte I se

Tartuffe joue à merveille le rôle de l’hypocrite, il se fait passer pour un directeur de conscience et feint la devotion. À travers cette pièce Molière dénonce l’hypocrisie religieuse et la fausse dévotion. Il critique ceux qui se servent de la religion à des fins intéressés. Grâce a cette comédie il dépeint une société où tout le monde se masque et se démasque. Il est aussi dit dans la préface de Tartuffe que « rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts. C’est

des accents. Ils peuvent insister sur les exagérations, les répétitions de mots. Par exemple, les « latineries » de Diafoirus jeune dans Le Malade imaginaire peuvent être rendues très comiques, de même pour les discours en patois de Pierrot dans Dom Juan de Molière. De cette façon, les paroles sont un élément fondamental du comique. Mais on retrouve cet aspect des choses dans le genre de la tragédie également. Effectivement, l’émotion n’y est transmise aux spectateurs qu’à travers le biais de la

ont incarné leurs idées dans des formes littéraires variées, des genres protéiformes comme l'essai, ou en s'appropriant et en renouvelant les genres déjà existants pour les adapter à leurs objectifs (du fabliau médiéval au conte philosophique, au dialogue, au pamphlet...). Si certaines périodes, comme le XVIIIème siècle, semblent plus propices au développement de la littérature philosophique, on la retrouve cependant à toutes les époques. Nous étudierons en priorité les formes prises par ce type

les personnages avec efficacité − présentation directe ou indirecte des personnages (cf réponse à la question 1) − le portrait au théâtre : un personnage est présenté par les dires d'un autre : Dom Juan est dépeint comme un « grand seigneur méchant homme » à l'acte I, scène 1 par son valet Sganarelle, ce qui crée un effet d'attente chez le spectateur qui attend d'autant plus son arrivée. − côté artificiel mais nécessaire de la scène d'exposition : les personnages doivent se nommer, s'interpeller

notamment par les démagogues. On en trouve un exemple dans la pièce Dom Juan, de Molière. Le personnage éponyme s'adresse à son valet : « l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus ». Il en tire une conclusion : l'hypocrisie est une vertu. Même si le raisonnement est valide du point de la logique, il est faux car il s'appuie sur des prétendues « vérités » qui n'en sont pas. En conséquence, Dom Juan donne à son propos un aspect de vérité alors qu'il s'agit d'une

s’allier et se révolter contre les hommes afin de prendre le pouvoir ou, du moins, d’avoir les mêmes droits qu’eux. Avec une certaine utopie et des dialogues teintés d’ironie, La Colonie amorce, malgré une fin conforme aux conditions de l’époque, des mouvements féministes qui agiteront la société plus tard. Le mariage forcé et l’utilisation de la religion pour parvenir à ses fins sont dénoncés dans La Tartuffe de Molière. Orgon oblige sa fille à épouser Tartuffe, homme en apparence des plus respectables