Dialogue Dramatique

part, son cinéma se rapproche du muet car les dialogues véritables sont absents, ce qui souligne l'insignifiance de la parole ; pourtant, une attention minutieuse est portée à la bande sonore, qui amène en partie le caractère comique des films. Enfin, le son véhicule entièrement le sens et la poésie du cinéma de Tati. Dans aucun autre film parlant, la vacuité de la parole n'est aussi forte. Les dialogues ne sont jamais placés en situation dramatique, ils n'apportent rien à l'histoire, qui passe

des femmes, les deux serviteurs d'Arnolphe se disputent car personne ne veut ouvrir la porte puis comme ce dernier les menace ils finissent par se battre afin de le laisser rentrer. Les gestes ont également de l'importance dans des scènes plus dramatiques. C'est le cas dans la didascalie des Mains sales de Sartre : « Hugo va pour plonger la main dans sa poche mais Hoederer la lui saisit et l'élève légèrement au-dessus de la table ». La réaction de Hoederer évite alors le meurtre. Grâce à toutes

constater la minceur des éléments dramatiques tout au long de la pièce La conversation elle-même (la dispute-la querelle) a peut-être débuté avant le début de la pièce ou du moins Alceste a déjà adopté une attitude d’opposition que son ami ne comprend pas. Il est déjà assis (didascalie). Son attitude réprobatrice fait alors l’objet d’une question de la part de Philinte : « Qu’est-ce donc ? Qu’avez-vous ? » (Vers 1). Cette question engage la nécessité de poursuivre le dialogue par une demande d’explications

effet celui-ci est marqué par la fin de l’illusion de Ruy Blas qui se plaisait dans ce monde de noblesse. Tout d’abord dans la scène précédente Ruy Blas déclare son amour à la reine qui, de plus, est réciproque comme en témoigne d’une part les dialogues mais aussi la mise en scène qui souligne la promiscuité du duo et la sincérité de leur amour. Cependant, dans la scène que nous étudions le retour de Don Salluste que n’avait pas envisagé Ruy Blas est marqué au début de la scène par la didascalie : « effaré »

pour Bérénice qui se retrouve face à la décision de Titus de se séparer d’elle. Elle apprend cela par une personne interposée et met en place une stratégie de défense d’elle-même pour échapper au face à face. Problématique : Comment l’enjeu dramatique progresse-t-il à travers la relation conflictuelle des deux personnages ? Plan : 1) Antiochus, un messager impliqué 2) Bérénice, un personnage dans l’anxiété amoureuse 3) Une scène conflictuelle 1) Antiochus, un messager impliqué.

transmettre des informations Didascalies actives ou instrumentales : la didascalie active indique un changement de situation ; la didascalie instrumentale apporte une indication favorisant la compréhension Pièce-machine ou pièce-paysage : progression dramatique par enchaînement de cause à effet (pièce-machine – L’Avare de Molière) ; progression par juxtaposition d’éléments discontinus (pièce-paysage – Manque de Sarah Kane) FIGURES TEXTUELLES Figures textuelles fondamentales (réplique ou à partie

première réplique de Mme Smith donne en 5 lignes la présentation du lieu, du temps, des personnages, => insistance; indice des codes tournés en dérision. C. L'absence d'intérêt dramatique : inaction et ennui 1)La banalité et le manque d'intérêt de la conversation de Mme Smith : la conversation est inintéressante , pas dramatique → pas de possibilité d'histoire, pas de cantatrice chauve ( où est le sujet de la pièce ?). Énumération : discours de Mme Smith basée sur l'énumération ( lignes 9, 15, 23

Roseau » ont de nombreux points communs évidents. Premièrement les titres sont semblables, hormis les majuscules présentes dans celui de la Fontaine, qui accentuent la personnification des personnages, les deux fables sont des récits sous forme de dialogue composé de deux personnages : un fort et un faible et les deux textes sont des fables écrites en octosyllabes et en alexandrins (abstraction faite des quinze heptasyllabes présents dans Le chêne et le roseau). Dans le récit, les personnages sont

On ne badine pas avec l’amour, MUSSET Problématique : Comment le dialogue argumentatif au théâtre peut-il être vecteur de l’action ? Objectifs : Lecture : - analyser la visée argumentative du portrait - comprendre les raisons données pour défendre une opinion - saisir les moyens de la réfutation - distinguer convaincre et persuader Ecriture : - argumenter en s’adaptant à son destinataire - utiliser un exemple argumentatif pour convaincre - porter une critique en caricaturant

celle dite « délibérative ». Prenons l'exemple d'Hermione ; elle est face à un dilemme, elle est confuse entre vengeance, remords, doute et chagrin, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire face à Phyrrus . C'est pourquoi elle se retrouve dans un dialogue avec elle-même, elle va donc prendre le temps de réfléchir aux solutions possibles et à peser le pour et le contre de chaque idée. Autre exemple, celui de Don Rodrigue dans Le Cid, il explique la raison de son désarroi en revenant sur le passé, il