Dialogue Entre Hamm Clov

Un des objets fétiches des personnages de Beckett dans Fin de partie est le réveil, que Clov vient accrocher à la place du tableau retourné, signe que le temps et sa mesure accèdent dans Fin de partie à un statut différent. Les personnages, désormais incapables de se repérer dans le temps, exhibent le réveil comme un objet décoratif, dont la fonction – signifier à Hamm que le départ de Clov est un départ et non une mort – n'a plus rien à voir avec la mesure du temps. Aussi, comment le temps est-il

l'absurde mesurer surtout l'écart entre Fin de partie et ce qu'on attend habituellement d'une pièce de théâtre pas de cadre spatio-temporel clair : cf partie sur décor et objets intrigue floue incohérence psychologique des personnages (?) = des êtres qui sont avant tout des corps liens clairement établis dans distribution incohérence du langage p14 tout est a- bâillements-bsolu", mots tronqués "Sans doute" X2 (cf Rockaby) en même temps Hamm hésite ("j'hésite" X3) "finir" X4 =

Pièce en un acte pour quatre personnages, composée en français entre 1954 et 1956. Première publication aux Éditions de Minuit : Fin de partie, suivi de Acte sans parole II, 1957. * Fin de partie a été créé, en français, le 1er avril 1957, à Londres, au Royal Court Theatre, dans une mise en scène de Roger Blin, avec la distribution suivante : Nagg (Georges Adet), Nell (Christine Tsingos), Hamm (Roger Blin), Clov (Jean Martin). La pièce a été reprise le même mois, à Paris, au Studio des Champs-Élysées

un refuge et dans un monde ou il n'y aurait aucune autre forme de vie à l'extérieur. Beckett met donc en scène Hamm, un personnage infirme (aveugle et en fauteuil roulant), Clov son valet qui lui peut se déplacer, et enfin Nagg et Nell, deux culs-de-jatte qui sont sans doutes les parents de Hamm et qui vivent dans une poubelle. Nous allons ici commenter le passage du premier dialogue entre les deux parents, Nagg et Nell. Cet extrait se situe tout au début de la pièce et est emblématique car il montre

auteurs : des textes de référence Annonce du plan Axe 1 : Contre quoi butent-ils ? Plan : (1) Présentez les personnages (les héros du théâtre de l’absurde) (i) Antigone – Antigone & Créon (ii) Fin de partie 1957– Clov & Hamm iii) Judas – Judas (iv) Les Mouches 1943– Electre & Oreste (2) Ils butent contre : i) La fatalité L’absurdité de leur engagement/ ii) L’ordre établi obstination/entêtement iii) Le libre arbitre/la

apparaît comme un être cruel. Cependant, les personnages, obsédés par leur questionnement le concernant, sont malgré tout et peut-être malgré eux à la recherche de ce Dieu qu'il soit cruel ou non. Malgré tout, si la question de Dieu envahit les dialogues et le pensées des personnages, il ne faut pas omettre l'aspect parodique de la religion dans les deux œuvres. * * * Les interrogations et la désillusion de Beckett par rapport à la religion et à Dieu se transposent sur ses personnages. De

entière dans chacune de ses pièces. Les didascalies foisonnent, étouffent les dialogues. Rappelons tout de même que Beckett n'a pas été qu'un auteur de théâtre mais aussi un romancier tout aussi connu pour des textes comme Malone meurt, ou Molloy. Fin de partie, créée en 1957, met en valeur les thèmes de l'empêchement de la vie, de la mort, et du théâtre lui-même. Dans un décor apocalyptique, Hamm, un aveugle handicapé, et Clov, son serviteur et fils d'adoption, usent leur vie à combler le vide du quotidien

soient les époques, ces œuvres sont toujours d’actualité car elles répondent à des questionnements fondamentaux pour l’Homme. Le comique au contraire aborde des sujets beaucoup plus simples et proches du quotidien : le mariage, les relations entre les gens, entre les membres de la famille particulièrement, notamment celui du père et du rapport à l’autorité. En dehors des thèmes, ces deux genres s’opposent par les personnages qu’ils mettent en scène : la comédie utilise la petite bourgeoisie ainsi que

désigner un comique exagéré, extravagant qui repose généralement sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte. Voir aussi grotesque. Calembour : Jeu d'esprit fondé soit sur des mots pris à double sens, soit sur une équivoque de mots, de phrases ou de membres de phrases se prononçant de manière identique ou approchée mais dont le sens est différent. Jeu de mots fondé sur la différence de sens entre des mots qui se prononcent de la même manière (par exemple personne alitée et personnalité)

Question sur le corpus : 1- Dès le début de la scène de Molière, Dom Juan l’auteur donne le ton de la relation entre maître et valet. En effet Dom Juan, le maître mène une vie immoral aux yeux de son valet Sganarelle qui ne supporte pas son attitude provocateur, arrogant et orgueilleux. Dans l’extrait étudié on apprend que Don Juan est un libertin, qui aime collectionner des conquêtes d’où son prénom. Sganarelle quand a lui, n’hésite pas à dire à son maître ce qu’il pense de sa conduite. Mais