Dialogue Entre Hamm Clov

unissent : Hamm peut être lu comme une abréviation de hammer, « marteau » en anglais ; Clov serait une déformation du mot clou ; Nell, une approximation de nail, « clou » en anglais, et Nagg une abréviation de Nagel, « clou » en allemand. L'onomastique des personnages suggèrerait ainsi un personnage central, associé au marteau qui tape et enfonce les clous que sont les autres personnages. I] Des relations qui structurent la pièce Les similitudes et les oppositions entre les couples Hamm-Clov d'une

de percevoir la vie, son sens et se fin, à travers le regard de Clov et Hamm. Ce passage est le tout début de la pièce, plus tard apparaîtront les parents de Hamm, mais l'action tourne à vide tout au long de la pièce, accompagnée de dialogues vides de sens. Ainsi, dans cet extrait, Beckett rapporte le dialogue entre Clov et Hamm. En outre, ce passage inspire de la pitié envers Clov et Hamm, ces deux personnages dont les dialogues restent incohérents et sans réel but. A travers conversation est

Hamm et Clov PB : En quoi la relation entre Hamm et Clov est-elle le reflet d’un duo paradoxal ? Beckett joue tout au long de la pièce Fin de Partie sur des éléments totalement opposés et sur des situations paradoxales. Le titre de cette oeuvre en est par exemple un car il annonce la fin de la pièce alors que cette-dernière n’a même pas commencé. La relation entre Hamm et Clov témoigne de principes similaires complexes. En quoi la relation entre Hamm et Clov est-elle le reflet d’un duo paradoxal

sens des mots. « Hamm : Hier ! Qu’est ce que ça veut dire. Hier ! Clov : Ca veut dire qu’il y a un foutu bout de misère. J’emploie les mots que tu m’as appris. S’ils ne veulent plus rien dire apprends-m’en d’autres. Ou laisse-moi me taire. » (p.60). Le langage n’a donc plus aucune emprise sur le réel. Beckett continue la destruction du langage dans l’incompréhension, le non-sens : « Clov : Qui, il ? Hamm : Mais voyons ! Encore un. Clov : Ah celui-là ! Je n’étais pas sûr. », »« Hamm : veux tu que nous

de cet extrait : Hamm et clov, sont indissociable l’un de l’autre. En effet Clov fait office de valet a Hamm, mais il est aussi son fils adoptif. Hamm est le personnage centrale de cette pièce, est au cœur de la famille: il est fils de Nagg et Nell et père adoptif de Clov. Le maitre et le valet ont aussi besoin l’un de l’autre. Hamm est un infirme aveugle, qui ne peut se déplacer qu’en fauteuil. Clov lui ne peut plus s’assoir, il est condamné à rester debout. Clov vit grâce a Hamm, il est nourri logé

intéresserons ici à celles qui font l’objet d’un marquage typographique (en italiques, avec alinéa ou incluses entre parenthèses au milieu du discours des personnages), parce que ce sont les plus abondantes et celles qui permettent de reconnaître une pièce de Beckett au premier coup d’oeil. Fin de partie s’ouvre sur plusieurs pages de didascalies décrivant minutieusement le décor, puis la pantomime de Clov. Elles frappent par leur extrême précision, comme si le vide du décor se trouvait compensé à la lecture

ouvre, par deux lucarnes, sur un pays désert et dévasté. Deux personnages, Hamm et Clov, habitent cette pièce dont ils ne veulent pas sortir. En premier lieu, nous étudierons l'aspect étonnant de cette scène d'exposition. Ensuite, nous verrons en quoi cette scène est une image de la condition humaine. I- Une scène d'exposition étonnante 1) Thème annoncé: La première phrase de Clov est étonnante dans la mesure où il entre en scène pour annoncer la fin. D'ailleurs le titre, Fin de partie peut paraître

« théâtre de la parole » (Artaud) Précision de la description : rigueur de la disposition => plutôt une géométrie qu’une description Fixe des points et trace des lignes : les déplacements de Clov. Organise l’espace dans toutes les directions, en longueur, largeur et hauteur . Il trace d’abord une ligne transversale entre les deux fenêtres (par le regard et le déplacement) ; puis il monte sur l’escabeau = tracé vertical) Son parcours contient l’ensemble des possibilités scéniques qui seront ensuite exploitées :

monde, qu’on pourrait qualifier d’apocalyptique. Les quatre personnages entretiennent des relations particulières, en effet on distingue Hamm, infirme, âgé et aveugle, dans un fauteuil roulant, poussé par un domestique qui semble être son fils Clov. On retrouve aussi dans les poubelles les parents de ce vieillard qui n’apparaissent que peu, et tiennent un dialogue étonnant pour un couple. Il ne se passe rien, juste que les protagonistes veulent en finir. Cette pièce se transforme en une dernière

renvoient à l’édition du programme, Fin de partie, les Éditions de Minuit, pièce de 1957, réédition de 2007). Le titre de cette communication « Se sentir un peu drôle » est dans les premiers moments de Fin de partie de Beckett, quand Hamm répond à Clov: « Moi, je me sens un peu drôle » (p. 17). J’en fais l’objet de cette communication, parce qu’il s’agit bien ici de « sentir » et de « se sentir ». C’est à mon avis le meilleur point de départ avec les élèves. On peut leur expliquer rationnellement