Dialogue Jean Berenger

l’influence d’un groupe. Eléments d’introduction : Dans le cadre d’une réflexion sur les formes, le langage et la représentation au théâtre, Rhinocéros offre un exemple intéressant de texte dans lequel les didascalies l’emportent en quantité sur le dialogue, racontant au lecteur ce qu’il pourrait voir s’il était spectateur. On a donc un langage théâtral différent de celui des pièces classiques. Axes de lecture : I> Les personnages et leur désignation. II> Ce qui est vu et ce qui est entendu.

| Résumé La soudaine apparition d’un rhinocéros provoque la stupeur et occupe quelque temps la conversation des passants : Bérenger, son ami Jean, avec lequel il se dispute, et un groupe de personnages que domine un «logicien»; puis, malgré le passage d’un second animal, tout semble rentrer dans l’ordre (Acte I). Le lendemain, au bureau où travaillent Bérenger et Daisy, une jolie dactylo qui a également assisté à l’incident, employés (Dudard et Botard) et chef de service (M. Papillon) se montrent

(transformation des hommes en rhinocéros) et, que l’auteur ôte toute cohérence à l'intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène : à certain moment, une confusion se crée dans l’esprit du lecteur, car l’auteur a choisi de « mélanger » plusieurs dialogues étant ainsi alternés.  Il faut aussi savoir que cette pièce de théâtre n’est composée que de trois actes dont seul le deuxième connaît un changement de tableau : cette œuvre n’est donc pas divisée en scènes comme habituellement.  Ce nombre limité

rhinocéros sont des êtres humains puisqu’elle dit entendre son mari qui est lui aussi transformer IV) Absurde, cette pièce de théâtre fait partie du mouvement de l’absurde. Cette absurdité est notamment très présente dans les dialogues au début du acte premier entre Bérenger et Jean ou entre Le vieux monsieur et le Logicien. En plus, le fait d’avoir choisi un troupeau d’animaux assez imposant et bruyant pour envahir une ville est totalement absurde

 ») mais mélangeant l’ordre et la hiérarchie des termes, il aboutit à une série d’absurdités qui dérèglent la suite de la conversation. Grâce à un montage subtil qui entrecroise les deux dialogues, cette leçon de logique pervertie contamine l’autre leçon, la leçon de morale donnée parallèlement par Jean à Bérenger. La fausse logique de l’un dénonce la fausse morale de l’autre. ACTE II PREMIER TABLEAU Un espace hiérarchisé A l’espace du loisir (le plein air, le café, le carillon) succède l’espace

en un scandale tout autre. Ce qui devient scandaleux c'est qu'il y ait encore un humain. - De nombreuses scènes similaires, identiques : -> 2 apparitions de Rhinocéros sont commentés dans des scènes collectives. -> 2 scènes de conflit entre Jean et Bérenger. 2) La symbolique des lieux et de l'espace Le rapport à l'espace est symbolique : - Acte 1 espace réaliste, figuratif pour montrer que le totalitarisme peut surgir partout. - Rétrécissement de l'espace : La prolifération de la rhinocérite

(1962). La Soif et la Faim (1964). Macbeth (1972). Registre : Théâtre de l'Absurde : Lorsque les gens choisissent de se transformer en rhinocéros au lieu de ne pas capituler. Les habitants décident de choisir la facilité que la "bataille". Bérenger reste finalement le seul Homme de la ville, il restera seul ainsi. Il s’agit d’un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’homme et de la vie en général, celle-ci menant à la mort. Acte II : "Une histoire à dormir debout !" "C'est une machination

surtout au niveau des vêtements. Les costumes permettront de donner à un personnage une singuliarité. Dans la deuxième réplique de Jean, le taux d'arrogeance augmente. Jean a toujours le nécessaire pour se faire une beauté, pour se réembélir, pour se valeuriser. Ces vêtements sont vraiment magnifiques, je me réjois vraiment de jouer dans cette pièce. Bérenger porte des vêtements sales, froissés, ne porte pas de cravate … Cela permet à l'autre personnage de lui reprocher et d'insister sur

Le roi se meurt Pb : En quoi ce dialogue théâtral dévalorise-t-il l'idée d'humanité ? I/ un dialogue autour de la question de l'homme A. un dialogue antithétique PDV divergents : Jean rejette la civilisation humaine → discours destructeur et nihiliste (L.25, 34, 36). Pr lui, Bérenger a des « préjugés » (l.40) et formule indirectement 2 fois son adhésion au systèmz rhinocérique (l.40 et 44) /Jean choisit la force de la nature, l'animalité, la froce brute. Bérenger tente d'opposer la raison « refléchissez »

IONESCO RHINOCEROS Le monologue final de Bérenger Acte III | |  Introduction Sur l’auteur, les œuvres, l’œuvre. D’abord nouvelle, puis pièce en trois actes créée dans sa version française à Paris en 1960, s’appuie sur une expérience personnelle. Ionesco de retour en Roumanie en 1938 constate la montée du fascisme et la séduction des intellectuels pour cette idéologie ou leur passivité. C’est pourquoi il décide d’écrire un apologue théâtral qui, d’une contextualisation précise s’ouvre à l’universel