Dialoguer Pour Mieux Penser Merleau Ponty

n’apparaissent plus. Ils donnent pourtant leur place à un soliloque très vif qui s’adresse souvent à un Autre (chaque fois que Baudelaire s’adresse à la deuxième personne, on peut parler d’une dialectique de l’imaginaire) ou qui décrit parfois des dialogues peu réellement existants mais dont les thèmes répétés hantent en couples l’imaginaire du poète.[12] Le bruit du dehors et le silence du dedans, le mouvement du corps et l’immobilité dont l’esprit a besoin, la passivité n’est pas le contraire de

La question du sujet est une q° qui a une histoire et cette histoire est celle de la construction autonome de l’individucàd le fait que chaque homme puisse se penser comme possédant un monde intérieur qui lui est propre, une capacité à accroître ses connaissances pour mieux décider de ses choix de vie et enfin une liberté de conscience et d’action qui permettrait à l’individu d’ê pourvu de droits inaliénables que tous régimes π devraient respecter. On date cette apparition

dans l’espace public. La référence rebattue à Athènes et à la place du théâtre dans la «cité» alimente un discours trop évidemment défen- sif, qui risque surtout de confirmer le « caractère passé de l’art» théâtral. Athènes n’est pas un modèle pour penser le théâtre aujourd’hui, car les repré- sentations théâtrales n’y constituaient pas une acti- vité culturelle privée, mais un rite politique, auquel les spectateurs participaient en tant que citoyens, comme l’atteste la présence des membres de la boulè

l’histoire « Alors qu’entendre par identité de la France ? […] En somme un résidu, un amalgame, des additions, des mélanges. Un processus, un combat contre soimême, destiné à se perpétuer. S’il s’interrompait, tout s’écroulerait. » Fernand Braudel1 « Penser, penser qu’il est un Moi, voilà ce qui fait la racine de la nature de l’homme. En tant qu’Esprit l’homme n’est pas un immédiat mais essentiellement un être qui retourne à soi. […] Il est donc ce qu’il se fait par son activité. Le sujet, la véritable réalité

hypokhâgne et une khâgne à Poitiers + un échec au concours d'entrée à l'ENS -> Paris, en 1945,intègre la khâgne du Lycée Henri IV. Découvre la philosophie sous la direction de Jean Hyppolite (spécialiste de Hegel). I ENS en 1946. Conférences de Merleau-Ponty + rencontre Louis Althusser (phe marxiste) -> le prépare à l'agrégation (obtenue en 51) + influe sur son adhésion (1950-1953) au PCF. Chargé, à L'ENS, du petit laboratoire de psychologie. P-ê à cause d'une homosexualité mal vécue (époque où cette

L’image est-elle un système doublement articulé dont le premier niveau d’articulation serait la représentation objective de la réalité ou est-elle présence, résurrection et transfiguration ?  Une image donne-t-elle à voir ou doit-elle aussi donner à penser ? Est-elle seulement à comprendre dans les effets qu’elle produit ou délivre-t-elle un sens caché ? N’est-elle qu’ensemble de couleurs et de formes sur une surface assemblées produisant des effets de sidération ou «hésitation prolongée entre le son

beaucoup de l’atmosphère littéraire chez son grand père. Sartre enfin est inscrit en philosophie à l’Ecole normale supérieure lorsqu’il a 19 ans. Au cours de ses quatre années à l’Ecole normale supérieure, il se fait des amis avec Raymond Aron et Merleau-Ponty, ils deviendront aussi à la suite célèbres et connaît Simone de Beauvoir par un ami commun, et l’ancienne deviendra sa compagne jusqu'à la fin de sa vie. En 1929, Sartre au service militaire dans un observateur météorologique pour une période

ailleurs – « je suis à Petersbourg dans mon lit à Paris, mes yeux voient le soleil » - de viser librement, où qu’ils soient, des êtres réels, emprunte encore à la vision, remploie des moyens que nous tenons d’elle. 2 » MERLEAU-PONTY 1 2 Goethe, JW, Maximes et réflexions, p.115 Merleau-Ponty, Maurice, L’Oeil et l’Esprit, p. 83 2 0. Introduction « Vous êtes un homme ! » C’est par ces mots que Napoléon, vainqueur des Prussiens, accueille Goethe le 2 octobre 1808 à Erfurt3. Goethe n’est sans doute

plus simple est la suivante : je me représente autrui à partir de moi-même. J’imagine la pensée et les sentiments d’autrui sur le modèle de ma propre pensée et de mes propres sentiments. Ce raisonnement semble immédiat, mais est-il valable ? Puis-je penser autrui à partir de moi ? 1°) Par quel moyen pouvons-nous connaître autrui ? A°) Je sais qu’autrui est un autre moi. Ma conscience est la seule dont j’ai directement l’expérience. Tout le reste n’est qu’objet pour elle, pur spectacle pour cet unique

temps à dormir ou à jouer, et chacun devrait tenir au service d’un homme qui a su acquérir ainsi aux dépens d’autrui tant d’expériences »[26]. Avoir de l’expérience, disait de La Beaumelle, ce n’est pas avoir vieilli, c’est avoir vu, et l’on voit mieux jeune que vieux. « Tout art repose sur l’expérience et d’abord celle qu’on a acquise par la pratique personnelle des affaires »[27]. Comment donc mettre en doute la fidélité d’un homme qui, à l’âge de 43 ans, est pauvre après avoir servi longtemps