Diatribe

révolte, aussi honorable soit-elle, n'est entendue que si elle prend corps dans une forme stylistique saillante. Ainsi, les satires contre les médecins, au xviie siècle, sont courantes, mais Cyrano de Bergerac parvient à donner du relief à sa diatribe en usant plaisamment de stratégies d'éloquence et en grossissant à plaisir les traits de ses victimes. Dans sa lettre « Contre les médecins », il interpelle non pas les médecins, mais un « Monsieur » probablement imaginaire, à qui il demande

ils ont dû organiser une « flash mob » ![1] Traiter de quoi ? Du scandale du prix des voitures, qui ne tient absolument pas compte de la descente en flèche du cours de l’euro/dollar/livre sterling (biffez les mentions inutiles) ! En effet, les diatribes à ce sujet tournent à pleines rotatives dans la presse, en boucle à la télévision, en rond sur les forums internet. Une avalanche médiatique à laquelle seuls -et encore- les astronautes en orbite depuis des mois ou quelques anachorètes des antipodes

délatrice, elle est forcément empreinte de faits propre à son époque. L'exemple même serait les Fables de La Fontaine qui livre une critique acerbe de la société de la fin du XVIIème siècle ou les Châtiments de Victor Hugo, rédigeant une véritable diatribe du régime de Napoléon III. Les faits historiques sont notamment source d'inspiration et un moyen de véhiculer des prises de position, Camus évoque par analogie l’Occupation allemande en France et l'avènement du fascisme en Europe au début des années

provoque la colère des autres, notamment des responsables de l'administration coloniale qui interdit la diffusion du livre en Afrique (Maran sera contraint de démissionner de son poste). La préface de Batouala (1921) constitue en effet une véritable diatribe contre le système colonial puisque Maran s'attaque de manière directe à la façon dont l'administration coloniale gère ses territoires de l'Afrique Équatoriale Française. La corruption de cette administration coloniale – que Marguerite Duras dénoncera

éloge (nom masculin ! ) = texte / discours qui vise à défendre ou à justifier une personne, une doctrine, en en faisant l'éloge, en en disant du bien. SYN. : un dithyrambe, une louange, un panégyrique ... ANT. : attaque, condamnation, critique, une diatribe, une philippique * Voc : * une philippique : fait allusion aux discours violents que prononça l'orateur grec Démosthène contre le tyran Philippe de Macédoine. DÉRIVÉS : apologétique (adjectif) = qui fait l'éloge (un discours apologétique) et apologiste

réflexion que l’imprimerie nationale avait peut-être mieux à faire qu'à divulguer ces pages frivoles. Le journal bruxellois ‘’L'indépendance belge’’, qui, violemment antinapoléonien, avait, sous «Badinguet», ouvert toutes grandes ses colonnes aux diatribes des réfugiés français, acquit une copie par un intermédiaire qu'on a vainement cherché à identifier, et publia la nouvelle dans les numéros du 6 et du 7 septembre 1871, pour discréditer un sénateur de l'empire, confirmer les républicains dans leur

l’on assiste à une autre confrontation entre Mme Goezman et « l’homme atroce », où Goezman court au baptême du « Fillot », où l’on entend la tirade de « Ques-a-co Marin ? ». Le tout-Paris exulte et la mode crée une coiffure nouvelle inspirée de la diatribe contre Marin (ami et défenseur de Goezman), le Quès-aco. Voltaire et Rousseau applaudissent à Beaumarchais. Sa gloire se répand alors dans toute l’Europe. Mais les juges des Parlements se sentent atteints et souhaiteraient condamner Beaumarchais

auteurs les plus citées dans le livre sont américaines et ne sont pas traduites en français…Entre autres Dworkin et Mac Kinnon loin d’être caractéristiques du féminisme américain et à plus forte raison du féminisme français. Elle oublie, dans sa diatribe contre la victimisation qu’être victime n’est pas un processus en soi mais un long combat politique qui permet d’être soigné, reconnu et pris en charge (cf. : accidents du travail au 19ème siècle.) ; elle choisit d’ignorer qu’on doit différencier

propos: à| | | |la scène intime et émouvante succède une | | | |diatribe ironique contre Napoléon III. Le poète| | | |résistant est de nouveau en marche ! | | |

nouveau couple. Sur ces entrefaites, Zhor s'annonça pour emprunter un brin de menthe et confirma par son récit les malheurs de Moulay Larbi avec sa jeune femme. Après l'écoute du récit de Salama et de Zhor, toutes les femmes se lancèrent dans une diatribe contre le coiffeur et sa famille. Passionné p ar cette conversation, le narrateur renversa son verre de thé ce qui mit brusquement fin à l'ivresse verbale des femmes Evolution de la relation de Moulay Larbi avec sa nouvelle épouse. Chapitre XII :