Didascalie Genet

vous reconnaissez dans les différentes phrases ? 1. « Demain, me dit Anselme, c’est le premier dimanche de Carême, quarantedeux jours avant Pâques. 2. Je pris mon courage à deux mains. 3. – Et d’où il vient, Anselme, cet âne avec ses couffins de genêt sauvage ? 4. Anselme me regarda, étonné. 5. – D’où il vient ?... 6. Mais de là-haut, parbleu ! 7. De chez M. Cyprien. 8. J’ouvris de grands yeux. 9. – Tu ne connais pas M. Cyprien ? » 10. Je fis signe que non.  Henri Bosco, L’Âne culotte, Éditions

honnête »; probant se rapproche de probare et évoque ce qui constitue une preuve. BIBLIOGRAPHIE Essais • MARLÈNE GUILLOU et ÉVELYNE THOIZET, Galerie de portraits dans le récit, « Parcours de lecture », Éditions Bertrand-Lacoste, 1998. • GÉRARD GENETTE, Figures II, coll. « Points », Éditions Le Seuil, 1979. • PHILIPPE HAMON, La Description littéraire, de l’Antiquité à Roland Barthes : une anthologie, Éditions Macula, 1991. • ÉMILE ZOLA, Du Roman, « De la description », « Le Regard littéraire

manière dont il organise, structure, oriente les contenus de son texte. Précisons brièvement ces différents aspects. • Dans le discours narratif, le point de vue indique tout d’abord les modes de présence du narrateur. Sous le terme de focalisation, G. Genette propose de distinguer ainsi la « focalisation zéro » (c’est le cas du narrateur omniscient, qui contrôle l’ensemble de la scène narrative, en sait plus que les personnages, entre dans leur intériorité), la « focalisation interne » (lorsque le narrateur

fascination et la magie de la scène. Parmi les auteurs de cette tendance, citons Eugène Ionesco et Samuel Beckett, qui s'imposent comme les maîtres du théâtre de l'absurde, mais on retiendra également les noms de Jacques Audiberti, Arthur Adamov, Jean Genet, Fernando Arrabal, René de Obaldia et Roland Dubillard. Tous ces auteurs irréductiblement singuliers élaborent un nouveau langage dramatique, adoptant souvent le ton de la dérision, de la révolte, voire de l'invective en direction du public. La déconstruction

fascination et la magie de la scène. Parmi les auteurs de cette tendance, citons Eugène Ionesco et Samuel Beckett, qui s'imposent comme les maîtres du théâtre de l'absurde, mais on retiendra également les noms de Jacques Audiberti, Arthur Adamov, Jean Genet, Fernando Arrabal, René de Obaldia et Roland Dubillard. Tous ces auteurs irréductiblement singuliers élaborent un nouveau langage dramatique, adoptant souvent le ton de la dérision, de la révolte, voire de l'invective en direction du public. La déconstruction

sur ses états d’âme et sur le cours des événements? structurée en actes, eux-mêmes divisés en scènes. 3. Où commence le dialogue ? spécifique au théâtre. Il est fait de deux composantes: On appelle langage dramatique le langage les didascalies (les indications scéniques) et les 4. Sur quoi portent toutes les questions de Juliette? paroles des personnages (dialogues ou monologues). 5. Quand la nourrice y répond-elle ? Lorsque celles-ci sont longues, on parle de tirades.

mettre aussi dans l’argumentation) Le Barbier de Séville de Beaumarchais. On ne badine pas avec l’amour. Les caprices de Marianne, Lorenzaccio de Musset; Rhinocéros, La Leçon, La cantatrice chauve de Ionesco Huis-clos de Sartre. Les bonnes de Genet. Le roman et ses personnages. La princesses de Clèves de Lafayette Manon Lescault de l’abbé Prévost Pierre et Jean et Bel Ami de Maupassant. Du côté de chez Swann de Proust. Les romans de Zola : Thérèse Raquin. L’autobiographie. Le diable

désigner un certain nombre d'œuvres dramatiques que caractérisait, dans les années 50, le recours à une forme d'absurde. On range d'ordinaire parmi les œuvres du théâtre de l'absurde les pièces de Ionesco, Adamov, et quelquefois celles de Beckett, Genet, voire Pinter, c'est-à-dire toutes les grandes œuvres dramatiques qui, au milieu du siècle, ont bouleversé les conventions du genre. Leur point commun serait d'exposer sur scène une vision absurde de la condition humaine. Elles traduiraient donc dans

et la plus éloquente pour saisir pleinement la littérature chraïbienne, puisque c’est la seule qui analyse l’énoncé dans l’énonciation, la parole en action. Sur cette notion capitale d’écart entre le verbe 118 simple et le verbe figuré, G. Genette déclare ceci : « La figure n’est donc rien d’autre qu’un sentiment de figure et son existence dépend totalement de la conscience que le lecteur prend, ou ne prend pas, de l’ambiguïté du discours qu’on lui propose ». L’emploi de la rhétorique et

la plus éloquente pour saisir pleinement la littérature chraïbienne, puisque c’est la seule qui analyse l’énoncé dans l’énonciation, la parole en action. Sur cette notion capitale d’écart entre le verbe 118 simple et le verbe figuré, G. Genette déclare ceci : « La figure n’est donc rien d’autre qu’un sentiment de figure et son existence dépend totalement de la conscience que le lecteur prend, ou ne prend pas, de l’ambiguïté du discours qu’on lui propose ». L’emploi de la rhétorique