Didascalie Initiale

vos expériences de spectateurs. PROBLEMATIQUE : Les dialogues ainsi que les didascalies suffisent-t-ils à l’existence d'un spectacle ? INTRO : Il y a deux types d’informations dans le texte théâtral, les dialogues c'est à dire les paroles échangées entre les personnages, et les didascalies qui sont les indications scéniques qui seront propre à chaque metteur en scène. Les dialogues ainsi que les didascalies suffisent-t-ils à l’existence d'un spectacle ? Cette question fera tout l'objet de

composants du théâtre: Le texte se compose de dialogues ( échanges entres les personnages) et de didascalies ( part du texte écrit qui n’est pas prononcée par les personnages.) - didascalies initiales: début de pièce ou début de l’acte ( personnages et liens qui les unissent) - didascalies fonctionnelles: indications dans le texte ( noms des personnages, indication de lieu et de temps) - didascalies expressives: concernent le jeu des acteurs. Les formes de l’échange: - le dialogue échange

Juan Chez Tirso de Molina Les didascalie sont inexistantes. Tirso permet au lecteur ou au metteur en scene de faire vivre la scene en laissant libre cours a l’imagination. De plus la scene est tout a fait comprehensible sans didascalie car elle ne represente qu’un dialogue “passif”(sans action) qui ne necessite pas de mouvement particulier. Ici Don Juan tente de charmer Thisbe uniquement grace a ses talents oratoires de seducteur. Chez Moliere Les didascalies aident a la mise en scene ainsi

La page de théâtre Le texte de théâtre distingue le dialogue ( ou monologue) prononcé par les acteurs et les indications marginales appelées didascalies, L'auteur s'adresse au publique par l’intermédiaire des personnages engagés dans une situation située dans l'espace et dans le temps Le dialogue et les didascalies Les didascalies viennent du grec « didescales » (= enseigner, renseigner), elles indiquent les découpages en acte ou en scène, le nom des personnages présents dans la scène

UNE DIDASCALIE INITIALE A REBOURS DES CONVENTIONS THEATRALES : = décor simplifié à l'extrême ; espace ouvert = scène est comme un lieu blanc, neutre, vide où l'homme semble dénudé, démuni = atmosphère angoissante = forme de théâtre minimal = lieu sans repères réels = sans projet = un espace de l'ennui, de l'attente, du divertissement tragique 2) Une attente des genres (mélange tragique et comique) didascalie : nouveau phénomène de répétition, d'insistance par rapport à la didascalie initiale

pays d’origine, l’Allemagne. Elle vient de lui en faire l’aveu : Cet personnage c’est Ruy Blas. La j’ai complété mon exposition et j’ai annoncé la scène. A l’acte III, dans la scène 4, Ruy Blas est seul sur scène, comme nous l’indique la didascalie initiale. Il est totalement sous le choc amoureux de la déclaration de la reine et se laisse aller à un monologue sur le bonheur extatique qu’il ressent. La chute de la scène met fin à sa rêverie, par l’apparition brutale et imprévue de son maître,

cuisine est un lieu scénique et non un lieu hors scène type coulisses. Début paradoxal : 3 pages de didascalies, impliquant silence et mobilité de Clov dans un jeu mécanique, voire absurde, incompréhensible pour le spectateur. Dans l’ensemble du texte une présence inhabituelle des didascalies qui occupent quasi un tiers du texte par rapport aux répliques. Brouillage générique : les didascalies renvoient plutôt au mime, peut-être à un art circassien. Absence de séparation entre différentes

présents Camille Perdican mais aussi Rosette qui est cachée, cette scène fait basculer la scène dans la tragédie, c'est un coup de théâtre. Dans cette scène il y a plusieurs didascalies, des didascalies qui sont significatives, par exemple les L.36 L.41 marquent le lien amoureux entre Camille et Perdican, ensuite la didascalie L.41 provoque le basculement de la scène : de l’amour vers le drame. Le cri révèle immédiatement la personne de Rosette mais aussi son ampleur avec l’adjectif « grand » et les

traditionnel c'est : 1) un texte découpé en scènes et actes. La scène est délimitée par l'entrée ou la sortie d'un personnage. L'acte correspond au chapitre. 2) un dialogue, donc des répliques (stichomythie, tirade) fait avancer l'action. 3) des didascalies indiquant le jeu, le décor etc. et dont la présence appelle une représentation du texte. le dramaturge écrit pour être joué. 4) des personnages ou personnes ayant une psychologie, un caractère. 5) la possibilité pour le spectateur de s'identifier

manière et cela permet de rendre le texte vivant dans l'esprit du lecteur. En lisant l’œuvre d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac l’auteur peut s’imaginer la laideur du nez de Cyrano, grâce aux dialogues entre les différents personnages et aux didascalies et donc se l’imaginer encore plus laid ou moins laid que la réalité. La beauté du texte aussi permet d’apprécier la lecture, en effet toujours dans la même œuvre Cyrano exprime ses sentiments à sa bien aimée Roxane sous forme d’alexandrin très