Didascalies

des villages français. LA NOUVEAUTE DU THEATRE : QUELS PROCEDES ? I. DIDASCALIE PLUS LONGUE QUE LE DIALOGUE A. LE RYTHME DE LA SCENE ET SON CLIMAT SONT DEFINIS PAR L'AUTEUR didascalie très longue : costumes définis. Ionesco se fait metteur en scène, toutes les gestuelles sont rapportées, peu de choses laissées au hasard, le metteur en scène peut difficilement innover : // entre les deux mises en sc. vue en classe. didascalie plus importantes que le texte en lui-même. B. CLIMAT D'AGITATION ET

héros condamnable ou admirable ? I – Un Don Juan méconnaissable qui n’est pas condamnable 1) Un Homme soumis – Scène 15 Don Juan accepte l’engagement sans discuter, réponses affirmatives sans réserve Il endure l’agressivité sans réagir, cf. Didascalies Il ne joue plus comme dans le début de la pièce, il reste impassible : métaphore de la maladie pour désigner son libertinage passé ont il ne serait plus coupable l.31, détachement face à l’invitation de la comtesse à poursuivre sa vie de débauche

qu’ils sont mariés. Les didascalies indiquent la monotonie et cette inconsistance des rôles, comme s’ils étaient lassés de jouer indéfiniment la même pièce en boucle. (malgré les points d’exclamation) Le dialogue est ponctué de l’expression « Comme c’est curieux ! » Selon une autre didascalie, « la pendule sonne vingt fois » puis « une fois » puis « plusieurs fois » = la dimension temporelle est absurde, la règle de l’unité de temps est alors effacée. (Les longues didascalies font presque un effet

conventions du roman réaliste. En effet, le narrateur n’est pas omniscient et ne dévoile pas au lecteur l’intégralité des actions des personnages. Certaines descriptions sont simplifiées ou cachées à l’aide de didascalies et empêche le lecteur de se faire une image juste de la scène. Ici, la didascalie est insuffisante pour comprendre la portée du geste : « La vérité! s’écrie Gabriel (geste), comme si tu savais cexé.»(p.16, ligne 4) Était-ce un geste avec les bras ou avec les jambes? Signifie t-il l’exaspération

UNE DIDASCALIE INITIALE A REBOURS DES CONVENTIONS THEATRALES : = décor simplifié à l'extrême ; espace ouvert = scène est comme un lieu blanc, neutre, vide où l'homme semble dénudé, démuni = atmosphère angoissante = forme de théâtre minimal = lieu sans repères réels = sans projet = un espace de l'ennui, de l'attente, du divertissement tragique 2) Une attente des genres (mélange tragique et comique) didascalie : nouveau phénomène de répétition, d'insistance par rapport à la didascalie initiale

entretenue (souvent appelée une cocotte) - mode de vie bourgeois . nombre de pièces visibles : le salon où se trouvent les pers (relever les éléments du décor, cheminée + meubles dans les 2 scènes), la salle à manger (sc 1 l 3 à 5 + sc 2 l 28 didascalie) + chambre (sc 1 l 9) . présence d'un domestique: nom + activités caractéristiques (sc 1 l 4, 7 + sc 2 l 15 par ex) 2. BE - nommé sc 1 dès la l 17 + sc 2 l 9 son prénom "Fernand" - statut social connoté par son nom : grand bourgeois ;

paroles. Les didascalies, composées de tout le texte non prononcé par les acteurs lors d’une représentation ont une fonction informative envers le lecteur, qu’il soit lycéen ou acteur. D’abord, les didascalies donnent des informations variées sur la mise en scène, les décors imaginés par le dramaturge, le lieu et l’époque de l’action dramatique, mais aussi les gestes, l’intonation ou la personne à qui est adressée une réplique. Dans Ruy Blas de V. Hugo, on peut lire une longue didascalie précédant

propre vision de la représentation en donnant des indication de mise en scène. Peu nombreuses dans le théâtre classique, les didascalies deviennent très importantes à partir du XIXe  siècle et dans certaines pièces contemporaines comme dans Ruy blas de Victor Hugo où il y a de longue didascalies ou dans La musica deuxième de Marguerite Duras. 2 Ces didascalies sont précieuses, permettant par exemple, à la simple lecture, d'imaginer les personnages dans un décor avec leurs intonations,

se tue aux pieds de celle qu’il aime. Ici nous sommes au tout début de la pièce. On va voir comment l’appareillage des ​ didascalies en ce début d’acte I prescrit une mise en scène ancrée dans la réalité historique ; organise un espace scénique complexe ; et manifeste la pensée de V. Hugo sur le théâtre comme révélateur de la vie sociale et de l’âme humaine. I – Les didascalies prescrivent ​ une mise en scène ancrée dans l’Histoire La pièce se présente dans un jeu entre fiction et réalité historique

La didascalie « d’un air indifférent » l.12 laisse penser que Lisette, la domestique de la comtesse, reste détachée lors de la scène. En réalité, elle incarne très probablement un comportement hypocrite. Elle souhaite que l’officialisation du mariage dont il