Diérèse

cet oeil : son incertitude, appuyée par la diérèse «mystéri-eux» (qu’il faut respecter pour que le vers ait ses douze pieds), ses variations constantes, sa versatilité inquiétante. Et, au dernier vers de la strophe, se dessine déjà la correspondance entre la femme et le ciel. La deuxième strophe, établissant une correspondance entre cette femme et une atmosphère où sont atténuées la lumière, la chaleur et la visibilité («jours blancs, tièdes [autre diérèse] et voilés»), il montre son effet nocif (thème

syllabes pose le problème du _e_ muet : il n’est JAMAIS prononcé quand le mot suivant commence par une conconne Ex : « Tes jours, sombres et courts comme des jours d’automn(e). » Lamartine b. Diérèse et synérèse : Ces 2 phénomènes modifient la prononciation traditionnelle de certains mots. - La diérèse consiste à prononcer une syllabe qui n’est pas prononcée en prose. Ex : « La nati_on chérie a vi_olé sa foi. » Racine - La synérèse, à l’inverse, contracte 2 syllabes en une seule. Ex : « Hier

systématiquement et n'ont plus lieu d'être. L'accumulation de ces compléments, à connotation pathétique, voire tragique, et de surcroit, mis en relief, tantôt par leur emplacement au centre, ou à la fin des vers, tantôt, par leur allongement avec des diérèses "tentati/on ; damnati/on ; perditi/on ", et des "e" muets prononcés "défi/ne/ment ; fau/sse/ment ; ju/ge/ment ", constitue un moyen de noyer le lecteur/auditeur dans un flot de mots qui expriment la douleur, le désespoir et la mort.Par ailleurs,

conception de sa sœur) *Lexique de l’amour : -> détournement de l’amour d’Henriette ver celui de l’amour de la philosophie B. La distance d’Henriette ; une réelle soumission à l’attaque de sa sœur ? *Argumentation retenue : Ironie +Hyperbole *Diérèse : insistance (2 syllabes) *Comparaison : Anaphore / Parallélisme opposé -> égalité des deux monde. C. La victoire implicite de l’ironie : un avis de Molière ? La préciosité est un mouvement littéraire né au XVIIème siècle qui se développe dans

des vers. Attention aux e muets, aux diérèses, aux enjambements. Rappelons ici au sujet des e muets que toute syllabe contenant un e muet compte pour un pied si le e se trouve devant une consonne ou un h aspiré. Il faut alors prononcer distinctement le e. La diérèse se rapporte à deux voyelles que l'on prononce de manière à en faire deux syllabes au lieu d'une. Par exemple, violon peut être prononcé vio-lon (2 pieds) ou vi-o-lon (3 pieds, c'est une diérèse). L'enjambement se rapporte à deux vers

si à l’intérieur du vers le « e » se trouve devant une consonne ou un « h » aspiré : « re » de « l’heure ». - Le cas de la diérèse : Dans le mot « lion » prononcé en une syllabe dans la langue courante, on compte souvent deux syllabes en poésie « li/on ». On parle alors de « diérèse ». En revanche, lorsqu’un mot est prononcé en une seule syllabe, on parle de synérèse. La diérèse a souvent une portée significative. Elle attire l’attention sur un mot important, qui n’étant plus prononcé comme dans le

différence. diaphragme Du grec diaphragma [diaphragm(o)-, diaphragme], cloison. diastole Du grec diastellein [diastole], dilater -didyme Du grec didumos [-didyme], jumeau, mais aussi de didumoi, testicules. -diérèse Du grec diairesis [diérèse], séparation, dissociation. diète, diététique Du grec diaita [diète], genre de vie, diaitêtikos, diététique, qui concerne la diète ou la diététique. -digestion, -digestif Du latin digestio [-digestion, -digestif], distribution

affirmée quatre fois dans le poème et le terminant « Les jours s’en vont je demeure ». Cette idée de permanence est renforcée par l’emploi de l’adjectif « lente » associé au nom « vie », la lenteur renforce le sentiment de permanence de l’être , la diérèse dans l’adjectif « violente »insiste sur la force de l’espérance et donc la force vitale du poète . Il reste là à avoir conscience du passage du temps, de la mort des amours. Mais c’est aussi une manière de marquer la permanence de la poésie

mot du quatrain -> autre maladie ignoré et insoignée Un 1er quatrain étonnant, tableau très peu valorisant du poète, décalé avec son rang, son époque, provoquant. v.5-6 : il est inactif, rejet provocateur actualités de l’époque -> il s’en fiche (diérèse sur « soucier » + coupe forte à l’hémistiche) v.7-8 : vocabulaire religieux « hymne » « consacre » => se moque des gens de chanter la paresse « langueur » = mollesse absolue => maladie « ensevelie » = Mort ! la mort est souvent présente dans ce

travers des flambeaux et des armes »v.7. Cette technique picturale s’appelle le clair-obscur. Elle donne un effet de contraste et d’ambigüité à la scène, de même que le lieu, mis en valeur par une diérèse v.5 « li/eux », lieux non commun pour un coup de foudre ambigüité –mise en valeur par la diérèse au mot « curi/eux »- qui caractérise aussi l’amour de Néron pour Junie. En effet, un empereur dont on attend un certain contrôle de soi, manifeste sa fascination pour sa captive jusque par des signes