Différentialisme

l'universalité à la négation des DH 1. La contestation de l'universalité des DH A côté de la déclaration de 1948, ce sont élevées plusieurs voix qui revendiquent un droit à la différence, ce qui a débouché sur plusieurs doctrines, la doctrine du différentialisme, soit celle du relativisme culturel, essentiellement dans le monde arabo-musulman, africain, en Asie (convention de Bangkok). Ça constitue une attitude modérée, dispositions en plus de la déclaration de 1948 notamment pour l'Asie et l'Afrique

fédéral…Ces dernières années, la cour suprême adopte une conception plus restrictive des pouvoirs reconnus au Congres et cherche à garantir ce que la cour appel le principe fondamentale de al souveraineté partagé. Malgré cette évolution récente, le différentialisme juridique reste très marqué. Chapitre III : La République française, État unitaire L’option en faveur de l’unité est celle de l’Etat constitutionnel de la Révolution française. L’Etat nation dotée d’une souveraineté indivisible et inaliénable

2. Les mutations de la figure du citoyen Menace de morcellement du statut de citoyen au sein d'un mm peuple Perspective (+ une hyp th en réalité) d'émergence d'une citoyenneté supra nationale européenne. a) De l'universalisme abstrait au differentialisme concret Universalisme abstrait = conception fçaise traditionnelle de la Souv La figure du citoyen ignore toutes les différences (soc, éco, religieuses…etc.) qui peuvent opposer ou distinguer les citoyens entre eux. Le statut de citoyen est

évolutions sont à l’œuvre et sont contradictoires : menace de morcellement du statut de citoyen au sein d’un mm peuple et perspective d’émergence d’une citoyenneté supranationale. a. Le passage de l’universalisme abstrait au particularisme/ différentialisme concret L’universalisme abstrait correspond à la conception traditionnelle fr de la nation. La figure du citoyen efface toutes les différences quelques qu’elles soient : religieuses, ethniques, sociales… Le statut de citoyen est les mm pour

démontre ainsi que les populations du Sud sont, par essence, différentes de celles du Nord et que ce serait faire fausse route que d'affirmer qu'elles souhaitent une gouvernance politique comparable à ce qui existe en Europe. Culturalisme, « différentialisme » alimentent cette ligne défensive qui prévaut aujourd'hui. C'est ce qui explique qu'un chef d'État européen en visite au Maghreb il n'y a pas si longtemps a déclaré que le premier des droits de l'homme était « de manger à sa faim » alors même

démontre ainsi que les populations du Sud sont, par essence, différentes de celles du Nord et que ce serait faire fausse route que d'affirmer qu'elles souhaitent une gouvernance politique comparable à ce qui existe en Europe. Culturalisme, « différentialisme » alimentent cette ligne défensive qui prévaut aujourd'hui. C'est ce qui explique qu'un chef d'État européen en visite au Maghreb il n'y a pas si longtemps a déclaré que le premier des droits de l'homme était « de manger à sa faim » alors même

d'une métaphilosophie, d'une trans-historicité, d'une posthistoire, avant de se réfugier au terme de son essai (résumé et conclusion) dans la fidélité à la conception marxiste d'un temps u-topique favorisant, après le dépérissement de l'État, un différentialisme généralisé (« la lutte pour différer commence, et ne finira pas avec l'histoire »). Il évite de prendre nettement position malgré le titre du livre. On peut se demander si cette réflexion qui hésite, voire échoue, n'aurait pas trouvé un terrain

telles politiques. Le comité s’est tenu, au demeurant, à l’écart des traditionnelles querelles - parfois d’ailleurs plus sémantiques qu’idéologiques - entre les tenants de l’universalisme républicain et ceux de la discrimination positive ou du différentialisme. Il s’est plus simplement accordé sur l’idée que la logique consistant, lorsque cela est justifié, à donner plus à ceux qui ont moins n’est pas contraire au principe d’égalité, mais conforme à une vision moderne dudit principe, tant il est vrai

Johannet, Paul Schiettecatte (vice-présidents), Claire Guignard-Hamon (rapporteur), Immigrations : le devoir d’insertion, Paris, La Documentation française, 1987-1988, p. 5. 19. Manuel Bouchet, Les théories de l’intégration. entre universalisme et différentialisme, Des débats sociologiques et politiques en France : analyses de textes contemporains, Paris/Montréal, L’Harmattan, 2000, p. 97-127. 20. Anne-Marie Gaillard, « Assimilation, insertion, intégration adaptation : un état des connaissances », Hommes