Diodore de Sicile

historiques de son temps et en ignorant leurs aspects merveilleux, mais, pour lui, ces personnages sont aussi historiques que Périclès[19]. L'attitude des historiens demeure tout aussi prudente jusqu'à l'époque romaine. Au Ier siècle av. J.-C., Diodore de Sicile fait une plus grande place au légendaire et s'attache plutôt à rapporter les différentes traditions sans prétendre les rationaliser. Au IIe siècle, Plutarque, au début de la Vie de Thésée, l'une des rares Vies parallèles à traiter d'une figure

77 sq.) : "Il se montra très méthodique et il avait un don rare pour le choix des détails significatifs". Cet ouvrage a inspiré deux géographes-historiens de langue grecque : Diodore de Sicile, contemporain de César, et Strabon d'Amasia, contemporain d'Auguste et de Tibère, les deux premiers empereurs romains. Diodore décrit plutôt les habitants tandis que Strabon s'attache à décrire le pays et ses potentiels dans une approche plus stratégique et économique, conforme à l'objectif de son ouvrage

hellénistique où la Macédoine régnait sur la Grèce depuis la fin du IVe siècle av. J-C. Nous pouvons nous référer au célèbre exemple des funérailles d’Alexandre Le Grand, en ce qui concerne le rituel funéraire employé, qui nous est relaté par Diodore de Sicile. Alliant des gestes de traditions et de nationalités différentes, l’on rendit à Alexandre un hommage fortement emprunt du rituel grec, notamment en respectant la prothésis et l’ekphora qui étaient, nous en avons la preuve toujours de rigueur

le seul dieu roux est Typhon, une divinité primitive malfaisante, dont le corps est tantôt un ouragan destructeur, tantôt un gigantesque monstre cracheur de flamme avec cent têtes de serpents à l’extrémité des mains. Pour calmer sa fureur, Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle avant J.C., raconte qu’on lui sacrifiait des hommes roux _tradition probablement parvenue de l’Égypte ancienne, où Seth recevait aux dires de Plutarque des sacrifices d’êtres humains roux. A Rome, le mot « rufus

son cheval et sans casque vs Darius protégé dans son char. Episode de la fuite de Darius.  Dès l’Antiquité Romaine, on voit un intérêt pour Alexandre comme avec la mosaïque mais aussi dans la littérature, notamment à travers les oeuvres de Diodore de Sicile, Quinte Quore, Trogue Pompée résumé par Justin. Ces oeuvres nous donnent une images ambiguë d’Alexandre. C’est sur ces oeuvres que s’appuient les auteurs de roman dans l’époque médiévale. Dans l’Occident médiévale, on retrouve la figure d’Alexandre

par ses sujets. N’arrivant pas à déjouer les plans de ses assaillants, il décide de se donner la mort sur le bûcher en compagnie de sa fidèle servante Myrrha. Delacroix dans cette ½uvre mêle la version du poète Byron et celle de l’historien Diodore de Sicile auxquelles il associe son imagination. En effet, dans la version du peintre, Sardanapale donne l’ordre aux officiers du palais d’égorger ses femmes, ses chevaux ainsi que ses chiens. II° Analyse : Technique utilisée : peinture à l’huile Composition

générale du drame de Byron — on reconnaît Myrrha dans la femme à demi allongée sur le lit aux pieds du monarque — il semble en revanche avoir emprunté l’holocauste des femmes, des chevaux et du trésor à un autre auteur, antique cette fois, Diodore de Sicile (Ier s. AV-JC), qui, dans sa Bibliothèque historique, raconte une scène analogue : « Pour ne pas se retrouver prisonnier de l’ennemi, il fit installer dans son palais un gigantesque bûcher sur lequel il plaça son or, son argent et tous ses

provient d'une estimation par  Diodore de Sicile , au ier siècle, de la présence de 300 000 citoyens auquel il faut rajouter les non-citoyens  « [Alexandrie] est également supérieure aux autres villes par sa population ; car à l'époque où nous avons visité l'Égypte, ceux qui tiennent les registres du recensement nous assurent que la population de la ville se compose de plus de trois-cent-mille hommes de condition libre (...). »— Diodore, XVII, 1, 52.· La hiérarchisation socialeStrabon

sillonnaient la Méditerranée à la recherche des mines d'argent, d'étain et de cuivre. Ces matières, indispensables à l'industrie, étaient achetées à faible prix et par la suite, une fois transportées et travaillées, revendues à des taux bien élevés. Diodore de Sicile écrivit à ce sujet : "Le pays des Ibères[1] contient les plus nombreuses et les plus belles mines d'argent que l'on connaisse. Les indigènes en ignoraient l'usage. Mais les Phéniciens, venus pour faire du commerce, achetèrent cet argent en échange

Hadès, Déméter, Héra et Hestia, est pour Hésiode l'aîné de Zeus. Dévoré à la naissance par Cronos en même temps que ses frères et sœurs, il est rendu plus tard au jour grâce à une ruse de Zeus. Une tradition minoritaire rapportée par Diodore de Sicile rapporte que Rhéa parvient à dissimuler sa naissance à Cronos et le confie secrètement à l'Océanide Caphira, fille d'Océan, et aux Telchines de l'ile de Rhodes, qui veillent sur son enfance divine. L’Iliade en fait le frère cadet de Zeus