Dionysiaques

à des problèmes moraux desquels naît la situation tragique.) « Leur art consiste dans la gradation harmonieuse des effets, dans la mesure »[10]. Cependant l’agencement seul n’est pas capable de tenir en haleine le destinateur. C’est l’intuition dionysiaque du poète qui met en contraste l’ordonné et le désordonné et nous donne l’impression que l’équilibre ait perdue à jamais. Et c’est à ce point que le jeu théâtral vise au plus haut point, le spectateur. Plus precisement, Jan, Martha et la

images, découpées comme dans un tableau de Zurbaran, science de la lumière, richesse d’invention des plans et des volumes dans un espace presque constamment obscur, retour lancinant d’une musique grinçante et saccadée, torsion des corps, danses dionysiaques forcenées, tout cela a gravé dans nos mémoires l’image d’une force impitoyable : celle d’un Koltès qui combat contre des ombres dans l’ambivalence d’une volonté exacerbée de solitude et du besoin compulsif d’échange : par l’amour, l’amitié,

tragiques (23 tétralogies). Nous restent Alceste, Médée, Andromaque, Les Troyennes. Chez lui, les dieux tiennent un rôle plus secondaire. Le mécanisme tragique repose davantage sur les passions humaines. La comédie grecque : née aussi du culte dionysiaque. Etymologie : vient de « cômos » qui désigne une procession burlesque et populaire en l’honneur du dieu de l’ivresse > « comoedia » > comédie. Aristote la définit, toujours dans La Poétique comme « imitation des hommes de qualité morale inférieure

condition humaine marquée par la lutte entre les passions et la raison, et le triomphe des forces irrationnelles. La tragédie antique, c'est l'union du dionsiaque et de l'apollinien; c'est l'union de l'ivresse et de la mesure. Le fond de la vie et Dionysiaque, le fond de la vie est force et non-sens et apollon le raisonnable, l'organisateur, vient introduire du sens dans ce qui fondamentalement n'en n'a pas. Les moralistes sont des adorateurs d'apollon, Nietzsche lui, est du côté de Dionysos. Et parce

orphiques les trois ou quatre Muses primitives par Ouranos le dieu Pan (sources diverses) le dieu-satyre Silène (par le sang d'Ouranos voire de peuples mythiques entiers : les Phéaciens (fragment d'Alcée) les Centaures cypriotes (Nonnos, Dionysiaques) EROS est le dieu de l’Amour. Eros constitue, avec Chaos, Nyx, Gaïa et Erèbe une des cinq divinités primordiales. C'est le seul des trois qui n'engendre pas, mais qui permet à Chaos et Gaïa de le faire. Il est beau, immortel, « dompte l'intelligence

l'historienne américaine Eva C. Keuls8, les responsables sont plutôt les femmes athéniennes. Selon cette hypothèse controversée, elles auraient profité de la liberté relative conférée par la célébration des Adonies et se seraient inspiré des rituels dionysiaques liés à la castration pour protester contre le machisme régnant à Athènes. Étymologie [modifier]Le mot « Hermocopide » (en grec Ἑρμοκοπίδης / Hermokopídês, du verbe κόπτω / kóptô, « frapper, abattre en frappant ») signifie « mutilateur d'Hermès »

(leur nombre et leur nom divergent beaucoup selon les traditions) : Télégonos, Latinos, Agrios, Cassiphoné, Nausinoos, Nausithoos, et cetera. On prête en outre à Circé bon nombre d’enfants nés de liaisons avec plusieurs Olympiens. Ainsi, dans les Dionysiaques, Nonnos de Panopolis lui attribue-t-il la maternité de Phaunos, l’équivalent du Faunus latin, issu de ses amours avec Poséidon. Sirènes Une sirène (en grec ancien Σειρήν / Seirến, [1]) est une créature mythologique hybride : mi-femme et mi-oiseau

avec Aphrodite, jusqu'à ce qu'il soit mortellement blessé par un sanglier. Priape passait parfois pour être né de cette union, de même que la nymphe et héroïne fondatrice Béroé, l'une des innombrables maîtresses de Dionysos (Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, divers chants). Éros et son double jumeau Antéros passent parfois pour ses enfants, alors que selon Hésiode, Éros est une des premières divinités, non engendré mais issu directement du Chaos. Relations avec les mortels [modifier] [pic]

politique qui englobe la société entière du théâtre, ce qui en a fait sa spécificité en deçà du fait que le Vème siècle consacra aussi la naissance du genre théâtral. L’allégorie de la tragédie grecque selon Nietzsche réside dans la dualité entre temps Dionysiaque (une pulsion primitive de la nature humaine en réconciliation avec la nature se répercutant sur l’art) et Apollinien (une autre plus individuelle). Cette opposition traduit une culture normative confrontée à une nature sans règles et un instinct

et au sujet des Indiens Hopi et Zuni du Nouveau-Mexique qui sont conformistes, ritualistes, réservés qu’ils peuvent être qualifiés d’apolliniens. Tandis que les Indiens des Plaines qui valorisent l’émotion, la violence et l’agressivité seraient dionysiaques. Une culture se définirait donc par les grands courants idéologiques et affectifs qui l’imprègnent dans son entier. Un thème dominant se construit par le choix de certaines tendances. Pour Ruth Benedict, l’individu est entièrement modelé par la