Dionysiaques

en se réappropriant le contenu de la mythologie classique, le poète envisage de s’opposer à l’exaltation affective de certains de ses contemporains et nous ramène encore une fois au mythe de la lutte entre les forces apolliniennes et les forces dionysiaques, constitutif de la pensée grecque. Il en va de même pour la signification du mythe d’Héraclès qui traduit l’essentiel du combat contre la satisfaction excessive et immédiate des désirs. En effet, parallèlement au héros mythique dont

Jean, qui avait «un médiocre appétit cornme les gens qui boivent sec», «le vin du cro» «apre au goOt, mais vierge de tout alliage malfaisant» (O.T., p. 361). Ce vin, «noir cornme de I'encre» (O.T., p. 361), s'impose d'emblée dans sa dignité dionysiaque de breuvage lié a la création artistique. En I'occurrence, l'encre renvoie aux virtualités d'écriture de la musique et de ses partitions que «Chanturgue» inscrit par sa phonétique meme. 306 GEORGE SANO. LA DAME DE NOHANT. LEs ROMANS CHAMPSTREs

La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit et l’apaise ») et la « fureur dionysiaque » qui renvoie au dieu des extases, des mystères, des dérèglements et des rythmes des forces naturelles que l’on découvre par exemple dans le Dithyrambe de l’Antiquité grecque. Technique[modifier] Article détaillé : Fonction poétique. En linguistique

des poèmes présentés. La publication sera encore retardée. A partir de la rencontre avec Marie Laurencin, le poète quitte sa posture d’amant malheureux, ce qui se ressent dans la composition de ses textes. Nouvelle inspiration, plus dynamique et dionysiaque, également plus influencée par son entourage, notamment les peintres cubistes comme Picasso. C’est ce qui explique qu’en 1910, le titre du recueil devient Eau-de-vie, et il ne changera plus que sur les épreuves avant la publication, pour devenir

La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit et l’apaise ») et la « fureur dionysiaque » qui renvoie au dieu des extases, des mystères, des dérèglements et des rythmes des forces naturelles que l’on découvre par exemple dans le Dithyrambe de l’Antiquité grecque. Technique[modifier] Article détaillé : Fonction poétique. En linguistique

La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit et l’apaise ») et la « fureur dionysiaque » qui renvoie au dieu des extases, des mystères, des dérèglements et des rythmes des forces naturelles que l’on découvre par exemple dans le Dithyrambe de l’Antiquité grecque. Technique [modifier] Article détaillé : fonction poétique. En linguistique

« chasseurs de démons ». Une lecture du Psaume 73/22 montre que le mysticisme hébraïque reconnaît l’existence de la possession due au pouvoir néfaste des esprits démoniaques. L’Antiquité grecque a connu des actes de possession rituelle dans la liturgie dionysiaque. Dans les cultures africaines où les puissances surnaturelles sont adorées, le phénomène de possession demeure une activité sociale quasi générale et nécessaire au travers de laquelle le chercheur peut passer pour mettre la lumière sur le statut

la rend pleinement tragique. Elle est un être quelque peu fantastique. Mérimée la représente comme une faunesse gracieuse et allègre, fuyante, sensuelle et hardie, qui arrive d'un monde inconnu, d'un passé reculé, incarnation vulgaire du génie dionysiaque, sibylle, bacchante et démoniaque, figure païenne ou satanique du mystère, du mensonge et de la luxure. Elle demande à être enterrée dans une forêt où poussent librement les plantes obscures, belles ou vénéneuses. Son fantôme flottera parmi ses

selon le processus connu, ne s'accorde guère à celle du témoin Apollinaire. Le vin certes est magique; mais conclure de là à son «origine diabolique» aux cheveux verts et longs ne peuvent être des créatures dionysiaques. Alcools apparaît toujours comme opposée au soleil et aux étoiles, car elle n'a aucune flamme et sa lumière est froide. De plus, les fées sont évoquées par un batelier, un habitué du fleuve, et la chanson

créatrice et destructrice. Il affirme que la volonté est une poussée de domination  univers dionysiaque. Dionysos est le dieu grec de l'ivresse et de l’enthousiasme, il représente la vitalité absolue combinée avec une fureur destructrice. Le monde est un combat perpétuel entre le monde d’Apollon (= dieu grec et maître des belles formes, de la mesure, de la soumission à la règle et au concept) et le monde dionysiaque (monde de bouleversement). Le nihilisme  Doctrine d’après laquelle il n’existe rien