Discours De Callicles Sur Les Lois

s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. 1) l'homme juste et intempérant est heureux *Le discours de Calliclès*. " Certes, ce sont les faibles, la masse des gens, qui établissent les lois, j'en suis sûr. C'est donc en fonction d'eux-mêmes et de leur intérêt personnel que les faibles font les lois, qu'ils attribuent des louanges, qu'ils répartissent des blâmes. Ils veulent faire peur aux hommes plus forts qu'eux et qui peuvent leur être supérieurs

justice (qui se poursuivra avec Calliclès) et, avec Calliclès, au choix d’une vie juste, à la définition d’une morale de vie. Le Gorgias est ainsi construit sur un emboîtement de thèmes qui, partant d’une simple question de définition, aboutit à une réflexion proprement morale sur l’art de construire sa vie. ♦ Notions du programme de terminale : - L’art (> la culture) ≠ savoir-faire → Socrate/Polos - Le désir (> le sujet) + le bonheur (> la morale) → Socrate/Calliclès Ce n’est pas par la satisfaction

pouvoir attirer la foule à lui et là est sa spécialité. Le rhéteur n’est pas celui qui connaît la vérité et sait ce qui est bon pour la cité, il est celui qui est populaire et qui sait l’attirer à lui. C’est un démagogue. Il se fiche du contenu de son discours. Peut importe l’idée tant qu’on a le peuple. Son inverse même est l’idée du philosophe. Le philosophe lui, veut connaitre ce qui est bon pour la cité et, une fois cette connaissance connue, veut faire ce qui est juste, en dépit de l’opinion du peuple

rhétorique est politique. Tout d’abord, Calliclès affirme Socrate que Gorgias peut répondre à toutes les questions qu’on lui demande. Socrate lui demande alors «qui es-tu?» car la connaissance de soi-même est nécessaire à la connaissance de quelque chose. Gorgias affirme à Socrate qu’il exerce un type d’art suprême. Ce type d’art est la rhétorique. Selon Gorgias, l’objet que la rhétorique fait connaître est le discours et chaque forme d’art se rapporte à un discours. Socrate lui répond alors que si chaque

produit toujours et nécessairement son effet. On trouve dans le Gorgias de Platon cette thèse défendue par Calliclès. Le personnage Calliclès y défend la thèse que les lois instituées par les hommes, qui sont conventionnelles, s'opposent à ce qu'il appelle le droit naturel du plus fort. ● En effet si on examine le fait du droit institué par les hommes on remarque que selon les cités les lois ne sont pas les mêmes et qu'en ce sens le droit (positif) est relatif. Et on ne voit pas a priori pourquoi

nous imposer vis à vis d'autrui a été défendue par des philosophes et rhétoriqueurs grecs au temps de Platon (les sophistes). En opposant lois dictées par les hommes et la nature, ils voulaient définir la justice par la conformité à la nature. La nature aurait donné plus de droits aux forts qu'aux faibles. Cette position se retrouve dans le discours de Calliclès présenté dans le Gorgias. Le titre « le Gorgias » vient du fait que Gorgias était un grand rhéteur et sophiste, donc la pensée morale

de Platon, qui a pour thème le désir, les passions. Calliclès, sophiste imaginaire, affirme qu'il faut avoir le maximum de passions et les satisfaire. Est-il légitime de penser que le bonheur et la liberté résident dans la réalisation des désirs? Celui qui se met au service de sa passion est-il libre ou esclave? L'enjeu philosophique est alors de savoir si la vertu est maîtrise de soi ou intempérance. Calliclès professe l'immoralisme et nous invite à ne pas brider nos passions si

Platon (427-347 avant J.-C.), est un dialogue entre Calliclès et Socrate qui a pour thème la justice en soi selon la pensée de Calliclès. Il pose la question suivante : la justice en soi doit-elle être liée aux lois de la nature ? A cette question le protagoniste, Calliclès, répond que la justice en soi ne peut pas être liée aux lois de la nature car les hommes ne sont pas tous égaux puisqu’il est injuste que ce soit les faibles qui décident des lois. On peut diviser ce texte en quatre parties distinctes

par l'intermédiaire de la parole. Calliclès prône cet art qu'il qualifie de puissant, puisque la rhétorique permet de manipuler la foule par les mots. Socrate et Calliclès se questionnent sur la vérité pour plusieurs aspects de la vie, tels que la justice, le plaisir, le bonheur, la rhétorique et la politique. Ils entretiendront une conversation et se réfuteront sur ces nombreux sujets, auxquels ils ont des opinions qui s'opposent complètement. Selon Calliclès, la justice se définit par la loi de

d’Émile CHAMBRY 4 NOTICE Socrate et Khairéphon se rendaient chez Calliclès pour y entendre Gorgias. Ils arrivent après la séance. Néanmoins Calliclès les introduit près de Gorgias, à qui Socrate voudrait poser une question. Il lui demande en effet ce qu’est la rhétorique dont il fait profession. La rhétorique, dit Gorgias, est la science des discours. — De quels discours ? demande Socrate. Est-ce des discours relatifs à la médecine, à la gymnastique et aux autres arts ? — Non, mais