Discours De Callicles Sur Les Lois

transmission orale à la transmission écrite exposant une théorie explicative logique (≠ récit littéraire). On assiste ainsi au développement d’un nouveau concept de nature (« physis » = « cosmos ») = nature), c’est-à-dire quelque chose qui obéit à des lois, à un ordre régulier, à une causalité naturelle qu’il est possible de découvrir  non-intentionnelle. Le « cosmos » est donc un « logos » harmonieux, ordonné, rationnel  monde devient prévisible. Il est intéressant de noter que l’invention de l’écriture

juridique qui apparaît comme nécessaire : « Nul n’est sensé ignorer la loi », selon la police. En effet, l’ignorance ne peut en rien être une excuse ici et le savoir de la loi est la condition nécessaire pour vivre ensemble, en commun, sous les mêmes lois. L'ignorance, dans les deux cas, m'éloigne alors de la raison. Pourtant l'ignorance est peut être préférable à l'état de celui qui croit savoir mais ne sait pas. En effet, il vaut mieux ne rien savoir du tout que de prendre pour vrai ce qui n'est que

tel autre, belle sous un rapport et laide sous un autre, belle en tel lieu et laide en tel autre, belle pour ceux-ci et laide pour ceux-là ; beauté qui n'a rien de sensible comme un visage, des mains, ni rien de corporel, qui n'est pas non plus tel discours ou telle science, qui ne réside pas dans un être différent d’elle-même, dans un animal, par exemple, ou dans la terre, ou dans le ciel, ou dans toute autre chose ; mais qui existe éternellement et absolument par elle-même et en elle-même ; de laquelle

ne peuvent donc pas décider des lois et des règlements d’Athène.  Pour décider d’une loi, les citoyens devaient dire leurs idées en public en utilisant la parole pour que le peuple soit en leur faveur. Le Gorgias de Platon met en conflit deux positions sur la parole et sur les relations possibles qu’elle engendre.   Socrate et son ami Khairéphon allaient chez Calliclès pour assister à la séance de Gorgias. Ils sont arrivés après cette dernière. Calliclès présente Socrate à Gorgias et Socrate

Pour Platon, il faut maitriser ses désirs. Il condamne ceux qui laissent libre cours à leurs désirs, autres que les désirs de l’âme. Dans la République, il donne l’exemple de la vie d’un tyran, celle ou domine le dérèglement jusqu'à la violation des lois les plus sacrées , mais il prévient : « Il y a en chacun de nous une espèce de désirs terribles, sauvages, sans frein, qu’on trouve même dans le petit nombre de gens qui paraissent être tout a fait réglés , et c’est ce que les songes mettent en

la thèse  soutenue par Calliclès dans le dialogue le  Gorgias  de Platon. Dans ce dialogue où il est question de politique, de justice et de philosophie, Socrate mis en scène par Platon rencontre un jeune détracteur virulent dans ses propos : Calliclès . Calliclès soutient que seuls les dirigeants qui peuvent faire tout ce qu’ils veulent sont réellement libres. Ainsi Calliclès s’exclame :  « Pour ceux qui ont

l'âme, c'est qu'elle est capable de dire non au corps. L'homme peut parler de son plaisir. Ce discours sur le plaisir n'est-il pas le plaisir lui-même, ne permet-il pas d'approfondir le plaisir ? Pour Sade, « l'organe de jouissance, c'est l'oreille », la discussion a un rôle déterminant dans le plaisir. Il y a un plaisir de la représentation représentée dans Les sonnettes de G. de Sévigné. Le discours peut permettre aux individus de partager leur plaisir. En tant qu'être social, l'homme n'a-t-il

alors le chemin problématique que nous nous proposons d'emprunter. I. De la contradiction des désirs en nous au conflit avec soi-même Lorsque, dans le Gorgias, Calliclès reproche à Socrate de « toujours dire la même chose », celui-ci renchérit : il ne dit pas simplement la même chose, il dit toujours « le même du même » ; c'est Calliclès au contraire qui « ne dit jamais la même chose », c'est-à-dire qui ne cesse de se contredire. Ce sont en effet les « meilleurs », répète inlassablement ce dernier

vouloir. Parmi les finalités que l'on peut donner aux lois, il y en a une qui est celle de la justice. Les lois distinguent aussi ce qui est bien ou mal, intéressant ou pénalisant pour la société et visent au maintien de l'ordre (Non pas motivées par lui-même, mais dans le but d'éviter les conflits et donc de vivre en harmonie, en sécurité et paix, ou du moins de sorte que chacun ne soit pas un danger pour l'autre). Une autre finalité des lois est donc la protection des interdits par nature (ou potentiellement)

Lorsque Calliclès va répondre à Socrate, il va lui dire qu'il faut de la sincérité pour dialoguer. Gorgias va expliquer à Socrate ce qu'est la rhétorique . Or Gorgias parle tout le temps et ne laisse pas la parole à Socrate, qui lui veut un dialogue. Socrate parle dans une première partie pour demander ce qu'est la rhétorique a Gorgias, 2ème partie, Polos élève de Gorgias va s'énerver contre Socrate. Polos va se faire écraser par Socrate. Dans la 3ème partie, on voit l'apparition de Calliclès qui demande