Discours De Michel Debré Sur Le Conseil Constitutionnel

l'occasion quelques réflexions en allant d'un orateur à l'autre tout au long de cette matinée. Je donne tout de suite la parole à M. Pierre Mazeaud, l'ancien Président du Conseil constitutionnel, en le remerciant de sa présence à cette table ronde. INTERVENANTS M. Pierre MAZEAUD, ancien Président du Conseil constitutionnel Je vous remercie, M. le Modérateur, en commençant par vous dire tout de suite que je ne dépasserai pas les vingt minutes que vous venez de nous impartir. Vous me permettrez

une crise politique et morale profonde. Les succès militaire se payent par des défaites politiques. Le 13 mai 1958, une manifestation encouragée par les forces armées a lieu à Alger en réaction de l'investiture de Pierre Pfimlin comme président du conseil. A l'issue de cette manifestation, un comité de salut public est crée et le général Massut lance au micro un « Vive de Gaulle ! ». Le gouvernement de Pfimlin ne peut dès lors plus compter ni sur la police ni sur l'armée: la crise politique dégénère

mai 1804 Empire français-La Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 Empire français -L’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire du 22 avril 1815 royaume de france et empire francais- La Charte constitutionnelle du 14 août 1830 royaume de france- La Constitution du 4 novembre 1848 royaume de france – république francaise- La Constitution du 14 janvier 1852 république francaise- Les lois constitutionnelles de 1875 république francaise- La loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 république francaise-La

toute forme de régime d’Assemblée que connut la IVème République. La première volonté du ministre de la justice, Michel Debré, qui a joué un rôle central dans la rédaction de la constitution de la Vème République, était de rétablir le régime parlementaire de la République, et même de le mettre en place, puisque « la République n’a jamais réussi à l’instaurer », disait-il devant le Conseil d‘Etat le 27 Août 1958. Le régime d’Assemblée ne peut être appliqué : on ne peut accorder de place à un régime

conduit l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré (Garde des Sceaux et futur Premier ministre). Le projet est approuvé par référendum (82

conduit l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré (Garde des Sceaux et futur Premier ministre). Le projet est approuvé par référendum

dispose de quatre mois pour élaborer un nouveau projet de Constitution. La nouvelle Constitution est finalement adoptée et promulguée le 4 octobre 1958. A la suite de la nomination de son nouveau gouvernement (le 8 janvier 1959), avec à sa tête, Michel Debré, comme Premier ministre, le Président de la République s'adresse aux Français le 30 janvier 1959, le soir de la clôture de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale élue les 23 et 30 novembre 1958. Le Général de Gaulle y évoque la nature

de voutes des institutions », c’est ainsi que Michel Debré appréhende la fonction présidentielle. Cette vision se retrouve plus particulière ment au niveau de l’article 5 de la constitution, et qui reste aujourd’hui inchangé depuis l’adoption de la constitution de la Vème république, le 4 octobre 1958, par voie de référendum. Le peuple souverain est certes en principe l’auteur de la constitution, il n’en demeure pas moins que le texte constitutionnel dans ses termes et formulations, porte l’empreinte

Vème République. Comme procédé d'expression directe de la souveraineté populaire, le référendum a longtemps été reçu comme un corps étranger dans la tradition constitutionnelle française. Certes, l'appel au peuple pour faire adopter une constitution est une innovation révolutionnaire (le premier référendum de l'histoire constitutionnelle a été organisé pour l'adoption de la constitution du 24 juin 1793), mais son usage à des fins plébiscitaires par les deux Bonaparte, Napoléon d'abord (en 1799,

conduit l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré(Garde des Sceaux et futur Premier ministre). Le projet est alors approuvé par référendum (82