Discours Narratif Rousseau

premier est la dédicace adressée « A Monseigneur le Dauphin » et date de 1668 ; le second est la fable 21 intitulée « L’Ane vêtu de la peau du lion », tirée du livre V et datée de 1678. Le texte 3 est un extrait du livre II de L’Emile, écrit par Rousseau en 1762. Enfin, le texte 4 est un extrait du dernier chapitre de Candide, composé par Voltaire en 1759. Si les deux premiers textes sont du Classicisme, les deux derniers appartiennent au siècle des Lumières. Ces quatre textes concernent l’apologue :

ANALYSE DU DISCOURS : THEORIE ET PRATIQUE * Jean Michel ADAN : Goffman a mis en place la théorie des faces. Lors d’un discours il y toujours un rapport de force et lorsqu’on parle à quelqu’un on essaye de se présenter sous le meilleur jour possible. Certaines fois, d’autres choses qui interfèrent qui envoient une image négative à nos dépends. Logique d’organisation du discours qui fait que les différents propos s’insèrent dans une chronologie spontanément. Kerbrat Orecchioni : spécialiste

verrons les différents supports littéraire pour l’argumentation indirecte et directe. Ensuite nous nous intéresserons comment ces deux argumentations suscitent-elles l’émotion chez le lecteur. a)Les fables b)Les contes philosophiques c)Le discours, la préface, l’essai a)Les enfants à travers les Fables b)Une vision souvent pessimiste du monde c)Convaincre, persuader, délibérer a) Les fables sont des apologues qui ont recours a l’allégorie, le plus souvent l’animal pour donner une leçon

il est nécessaire de penser quels usages le permettent d'être tels qu'il est, d'autre le dénature au lieu de le perfectionner ( Rousseau ). Quels sont les discours que revendiquent l'existence d'une nature originelle ?L'homme est naturellement bon les institutions sociales le pervertissent. Rousseau : bonté naturelle. Le mythe religieux est moins descriptif que narratif => créationnisme ≠ darwinisme ( théorie de la sélection naturelle ). causalité culturelle relève de la distinction profane /

qu'utilise J.-M Adam, chercheur spécialisé en ce domaine. On utilise aussi le termestypes de discours ou formes de discours (Weblettres). Pas mal de textes sont cependant constitués à partir de séquences textuelles de types différents. On peut ainsi trouver des poésies dont le type est à la fois descriptif, narratif, dialogué et argumentatif (c'est le cas de la fable). A l'inverse, un type de texte narratif peut être représenté par des genres différents : roman, conte, fait divers, bande dessinée

– Un texte narratif : Situer l’histoire : proposer un cadre spatio-temporel précis vraisemblable et ajouter des détails historiques et géographiques qui viendront l’accréditer. Etoffer les descriptions en ajoutant des précisions, en introduire là où il en manque. Ajouter des adjectifs épithètes ou des propositions relatives descriptives qui permettront de mieux visualiser la scène. Utiliser des figures de style : métaphores et comparaisons. Ajouter des dialogues. Convertir le discours indirect en

L ‘apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose. Il a une fonction démonstrative et une visée argumentative renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale ; elle est souvent explicite et parfois implicite. L’apologue a une dimension ludique qui pourrait nous laisser penser que ce n’est qu’un genre mineur réservé aux enfants ; est ce aussi simple ? Nous verrons cela à travers trois axes principaux ; tout d’abord, l’apologue, un genre qui s’adresse aux

narrative, l’exipite représente un moment aussi important que l’incipit. Le passage qui fera l’objet de notre analyse stylistique clôt le conte philosophique de Voltaire L’ingénu. L’importance de la clausule d’un texte narratif prend son assise dans la « finition » d’un projet narratif qui parachève un projet du monde. Ce passage tire son importance dans le fait qu’il répond au canevas du conte philosophique dans lequel voltaire trouve dans l’ironie un subterfuge pour déconstruire un monde en place

construction du récit La construction du récit est similaire. Chacune des fables débute par la prise de parole du chêne : utilisation du discours direct, même verbe introducteur, pronom et présent d'énonciation. Dans les deux fables, le roseau répond (vers18 pour La Fontaine/vers7 pour Jean Anouilh). Les répliques s'enchaînent sans la rupture par des éléments narratifs. L'arrivée de l'orage met fin au dialogue (vers14 pour La Fontaine). La tempête est rapportée au présent de narration. Le dénouement

La Préciosité n'est pas une tendance ridicule même si c'est un courant dont les excès portent à sourire ( voir Les Précieuses Ridicules de Molière ). Ce fut une saine réaction qui a oeuvré pour la propriété des termes, la rigueur, la précision du discours. Les précieux enseignent que l'on dit : « j'adore Dieu, j'aime mes parents, je goûte le melon » 2) La Préciosité a continué à influencer même les auteurs classiques du XVIIème et c'est une tendance naturelle de l'esprit humain dont on retrouve