Distanciation Du Comique Et Du Tragique

plus ou moins imaginaires qu’il rattache au sien. C’est de 1638 que daterait l’ajout de « de Bergerac », peut-être lorsqu’il rejoint les cadets de Gascogne. L'écrivain est surtout connu aujourd’hui pour sa comédie Le Pédant joué, pour son Histoire comique des États et Empires de la Lune, première partie de l’Autre Monde, et particulièrement pour avoir inspiré à Edmond Rostand le personnage central de sa pièce Cyrano de Bergerac, qui reprend certes des éléments de la biographie du poète du grand siècle

Sutone o lempereur Caligura lui apparut comme un tyran dune espce relativement rare, cest--dire un tyran intelligent, aux mobiles la fois singuliers et profonds, le seul avoir tourn en drision le pouvoir lui-mme. En lisant Ihistoire de ce grand et tragique empereur histrion, il le voyait dj sur une scne. Il nota dans ses carnets quil projetait dcrire Caligula pour la troupe du Thtre de lquipe. La premire esquisse de la pice datait de 1937, alors quil avait vingt-quatre ans elle tait lyrique, nietzschenne

radicalisant la mécanique d’un genre désuet et l’exigence de virtuosité imposée à l’acteur pour y puiser une paradoxale originalité. La contribution de Julia Siboni, consacrée à l’enjeu de la relecture par Beckett du duo théâtral traditionnellement comique du maître et de son valet, confronte ce topos à la prégnance de la psychanalyse et aux bouleversements induits par Auschwitz dans la littérature du XXe siècle : la dialectique du maître et du valet se délite, tiraillée entre l’appel de la modernité

comme d’un cliché, valant clin d’œil complice adressé au lecteur. En introduisant une note épique clairement dissonante dans l’atmosphère intime et sûrement érotique ménagée jusque là, la mention amusée de ce vers est au principe d’un effet de distanciation des plus nets. Cela étant, ce vers de Corneille ici importé permet également au narrateur de faire entendre d’emblée sur le mode de la prolepse et de l’allusion implicite, même très discrètement et même parfaitement étouffés, le bruit et la fureur

l’empereur Caligura lui apparut comme un tyran d'une espèce relativement rare, c'est-à-dire un tyran intelligent, aux mobiles à la fois singuliers et profonds, le seul à avoir tourné en dérision le pouvoir lui-même. En lisant I'histoire de ce grand et tragique empereur histrion, il le voyait déjà sur une scène. Il nota dans ses carnets qu'il projetait d'écrire ‘’Caligula’’ pour la troupe du ‘’Théâtre de l’Équipe’’. La première esquisse de la pièce datait de 1937, alors qu’il avait vingt-quatre ans :

l’empereur Caligura lui apparut comme un tyran d'une espèce relativement rare, c'est-à-dire un tyran intelligent, aux mobiles à la fois singuliers et profonds, le seul à avoir tourné en dérision le pouvoir lui-même. En lisant I'histoire de ce grand et tragique empereur histrion, il le voyait déjà sur une scène. Il nota dans ses carnets qu'il projetait d'écrire ‘’Caligula’’ pour la troupe du ‘’Théâtre de l’Équipe’’. La première esquisse de la pièce datait de 1937, alors qu’il avait vingt-quatre ans :

Paris. Le monologue intérieur de M. de Rénal Tout au long du roman, Stendhal multiplie les points de vue internes en transcrivant tes monologues intérieurs de ses héros tandis que les autres personnages sont décrits de l'extérieur, avec une distanciation satirique. M. de Rênal, souvent regardé avec ironie et symbolisant un type social et politique, va prendre plus d'épaisseur dans le chapitre 21. Stendhal lui donne pour une fois des états d'âme et va consacrer six pages à transcrire ses souffrances

hier. Le principal intérêt de ces œuvres, c’est qu’elles constituent le socle d’une culture partagée et que leur connaissance permet d’affiner l’interprétation d’œuvres contemporaines qui s’y réfèrent explicitement ou implicitement. Certains effets comiques de la littérature de jeunesse d’aujourd’hui – mais également de films ou de dessins animés – sont, par exemple, déjà présents dans les scénarios des spectacles de Guignol, dans les fabliaux, ou dans La Farce de Maître Pathelin. Toutefois, parmi

contexte historique : le roman voit le jour en anglais, pour paraître ensuite dans la France occupée de 1942. Il présente le bouleversement de la guerre de 1914-1918. Le massacre généralisé et le sacrifice des héros viennent à terme donner la conscience tragique d’un bonheur périssable : l’illusion que cette guerre allait être la dernière est travaillée par l’ironie amère propre aux temps de la rédaction, pendant la débâcle et les débuts de l’occupation nazie. L’échec du discours bourgeois et le pourrissement

le premier prix de théâtre à la Semaine Nationale de la Culture Gaoua 84. On peut penser qu'il s'agit juste d'une œuvre de circonstance, juste bonne pour la propagande révolutionnaire du moment. Cependant, une lecture sans parti pris montre une distanciation et un jugement critique qui n'épargne personne. Surtout, il restitue, dans un "français facile", la pensée de ces hommes du peuple dont l'écrivain devrait, selon lui, être le porte-parole. Pour ma part, suivait ainsi la voix des écrivains qu'il