Distraire Le Spectateur

détourner les habitus du comportement social. La décontextualisation du privé de Neumark pousse les limites de la notion de l’espace public devenant politique. Ce sont tous des moyens puissants pour augmenter les possibilités d’interaction avec le spectateur et qui tendent aussi une transgression des normes sociales. Une démocratisation de l’art par l’artiste réfléchie dans le processus même de création, voilà un point fort qui relie ces trois œuvres. On tente une recherche en s’incérant dans le terrain

jouer.Cyrano de Bergerac est un grand lettré, et reproche à l'acteur de mal jouer.Scènes 3 et 4 :Cyrano de Bergerac arrive, et interrompt la pièce qui vient de commencer, en insultant l'acteur.Cyrano se lance dans une joute physique (il menace tout spectateur qui compte faire continuer la pièce) et verbale (dans la scène 4 comporte la fameuse tirade des nez).Le Vicomte de Valvert cherche à le déstabiliser en se moquant de son nez, mais il est ridiculisé par les talents d'orateur de Cyrano (« Voilà ce

avant cet évènement. Des craintes en relation avec l’organisation, puisqu’il fallait rénover tous les stades et se préparer à accueillir des milliers de spectateurs; mais aussi parce que l’Afrique du Sud reste un pays très dangereux et craint. Pour preuve, on y compte 50 homicides par jour. Avec un tel chiffre, le risque était que beaucoup de spectateurs hésitent et que la Coupe du Monde soit moins attractive. A cela venaient s’ajouter le prix très élevés des billets d’avion et la grève des taxis, due

règle de vie ce qui était invitation à la mort — et je refuse le suicide. » Écrit encore Camus dans son essai. Cependant, nous parlons bien ici d’une fiction et non d’un essai ; en effet Camus avoue lui-même avoir écrit l’Étranger dans un but de distraire : son roman est inscrit dans un but ludique, et non pas philosophique. Cependant il est difficile de ne pas faire de rapprochement entre cette fiction et l’existentialisme. Albert Camus s’explique dans une dernière interview, en janvier 1955 :

seulement qu’elles peuvent nous combler : en laissant toujours, derrière chaque porte, une autre porte ouverte. »[4]. Cependant, nous parlons bien ici d’une fiction et non d’un essai ; en effet Camus avoue lui-même avoir écrit l’Étranger dans un but de distraire : son roman est inscrit dans un but ludique, et non pas philosophique. Cependant il est difficile de ne pas faire de rapprochement entre cette fiction et l’existentialisme. Albert Camus s’explique dans une dernière interview, en janvier 1955 : « J’ai

connaissez déjà son contenu, allez donc faire notre questionnaire en fin de journal et vous verrez que ce bout de parchemin vous apprendra certaines choses, notamment le programme des jeux. En fin de journal vous trouverez aussi des jeux pour vous distraire. I. Amphitheatrorum ostendite I : munerae Pour le spectacle du mois prochain, comptez à peu près aucun sesterce, et oui, les jeux sont payés par l'état. Pour commencer, nous allons évidemment parler de votre plus importante distraction : les

Les images s'enchaînent irrésistiblement et Dom Juan tient là son épideixis, son exhibition rhétorique. La correspondance au réel est lointaine, et cet éloignement est bien figuré par l'allusion à Alexandre. Sganarelle apprécie la performance en spectateur attentif mais néanmoins capable de dissocier les effets du discours de son fondement éthique : « Je ne sais que dire ; car vous tournez les choses d'une manière, qu'il semble que vous avez raison ; et cependant il est vrai que vous ne l'avez pas

tué lorsqu’il tentera de brûler la maison, mais on peut expliquer ce délai par l’échange qui est fait alors que les deux détectives tenteront de le sauver et, par le fait même, prendront sa place. De plus, les deux premiers meurtres présentés au spectateur, celui de Kazumi et de Katsuya, sont aussi différents, mais non pas en tant qu’exception, mais bien parce qu’ils représentent l’image de Kayako et son mari. Lorsque Katsuya est de retour du travail et trouve sa femme catatonique dans le lit, celui-ci

d’exprimer un contenu bien plus complexe. Le théâtre grossit les effets En effet, le théâtre se doit de grossir les effets, ne serait-ce que du fait de sa prime fonction, qui est de divertir. Rôle du théâtre : divertissement  Pour les spectateurs, qui se rendent au théâtre pour se détendre, l’action doit être évidente et il ne doit pas falloir sans cesse réfléchir pour pouvoir la comprendre. Il faut donc accrocher le public pour ne pas l’ennuyer. A l’époque classique par exemple, la règle

élément aussi très important pour la composition du tableau. En effet cette table, représentée en perspective, va permettre de donner de la profondeur à la peinture mais aussi, de conserver un effet d'absence de premier plan et de mise à l'écart du spectateur, comme le faisait Caravage. Cette table spatialise alors l'espace, toute l'action est concentrée autour d'elle. A cela s'ajoute sa matérialisation : les détails et le jeu de claire obscure lui donne un aspect de pierre, abimée par le temps sur la