Djihad

est loin de faire l’unanimité. On assiste d’un côté au retour en force des accents populistes, tiers-mondistes et volontiers antisémites des partisans de l’unité de « la nation arabe », et de l’autre à la montée d’un message radical, prônant le Djihad et le refus de la démocratie, assimilée à l’Occident et à l’irréligion. Les premières élections législatives pluralistes sont prévues pour le 27 juin 1991. Le FIS, en désaccord avec le mode de scrutin, choisit l’affrontement dans la rue et appelle

l’ISLAMISME politique, souvent partie prenante des djihad d’Afghanistan, de Tchétchénie, des Philippines, etc., les radicaux refusent toute logique nationale et se font les défenseurs d’une communauté musulmane déterritorialisée, sans attache nationale. En recherche de modèles, ils se reconnaissent volontiers dans la figure d’OUSSAMA BEN LADEN et dans le réseau AL QAÏDA (« la Base », créé en 1993 par un communiqué du « Front islamique pour le Djihad contre les juifs et les croisés ») ; symétriquement

de la relativité et de la faiblesse humaine. La croisade est un « pèlerinage armé » pour protéger et défendre les chrétiens sur une terre qui leur est toujours plus hostile; elle n’a rien à voir avec la « guerre sainte » selon le coran, le « djihad », qui n’est pas une guerre de défense mais d’expansion de l’islam et de pression sur les « infidèles » pour qu’ils se soumettent et passent du Dar al-Harb (maison de la guerre) au Dar al-Islam (maison de la soumission ou de la paix). Traditionnellement

entre deux mondes « La maison de l’Islam: dâr-al islâm » et « La Maison de la Guerre « Dâr-al harb ou maison des incroyants ». Il y a une dynamique à terme: il ne doit y avoir qu’une maison. Il y a aussi une référence à la guerre Sainte légale « Djihad » c’est le recours à la violence pour imposer sa foi. Il y avait un statut des non Musulmans en Terre d’Islam, ils étaient «Dhimmis » (inférieurs juridiquement). L’égalité devant la loi est une conquête moderne. c. Les sources du droit musulman

Sahel Le développement des activités d’AQMI a est né le 25 janvier 2007 à la suite de l’éclatement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc ) algérien. Et s’étend aujourd’hui de la Mauritanie au Tchad. L’expansion de la guerre sainte,djihad, revendiquée entre autres par Mokhtar Belmokhtar, Abou Zeid et Abelmalek Droukdel s’inscrit dans cette dynamique. La nébuleuse d’AQMI qui se distingue d’Al Qaida centrale ou d’Al Qaida en péninsule arabique (AQPA) par la nature des méthodes employées

ottomane : «Dites au Dr. Herzl de ne rien faire de plus concernant son projet. Je ne puis abandonner ne serait-ce qu’une poignée de terre de ce pays, car ce n’est pas le mien, il appartient à toute la nation islamique. La nation islamique a fait le djihad pour cette terre et l’a arrosée de son sang. Les Juifs peuvent garder leur argent et leurs millions. Si le Califat islamique est détruit un jour, alors ils pourront prendre la Palestine gratuitement ! Mais tant que je suis vivant, je me passerais

dans un monde divisé et multiculturel où toutes religions se côtoient, il unifie peuple arabe. Pratique et vertus : prières, jeûne, interdits comme alcool, porc, faut faire ramadan. Valeurs et vertus comme charité, tolérance. Pratique + controversé Djihad : guerre de la conquête. Influence sur civilisation occidentale : A) Conquêtes en Occident (Espagne, Afrique du Nord, Arabie, Empire perse). B) Sciences, médecine, éducation, art, agriculture, littérature, philo. Les Francs, le royaume de Charlemagne :

succéder et de l’autre, ils veulent que ce soit le gendre qui succède. Chez les SUNNITES, on ne retrouve pas de clergé mais bien chez les chiites. FATWA : parole d’un haut dignitaire, c’est un conseil chez les sunnites et un ordre pour les chiites. DJIHAD : On le traduit par guerre sainte mais au départ c’est un effort sur soi-même. Pour certain islamiste, c’est une guerre contre les catholiques et tous ceux qui ne sont pas musulman. CHARIA : loi islamique. On retrouve deux interprétations, soit une

rapidement été perçue par une partie de la population comme une agression et une volonté d’intervenir directement dans les affaires de l’Etat. Ce sentiment a permis aux groupes islamistes de se reconstruire et de recruter des volontaires pour le  djihad (guerre sainte pour les musulmans). Depuis, l’islamisme a retrouvé une certaine vigueur. Les rebelles ont opéré un changement de stratégie, privilégiant les attentats aux affrontements directs. Le sud et le sud-est du pays restent deux régions incontrôlées

ordre de bataille. Le prince Bandar Ben Sultan, ambassadeur à Washington de 1983 à 2005, prend la tête des services de renseignement du Royaume. On compte sur sa connaissance des arcanes du Congrès américain. Son rôle d'intermédiaire durant le djihad antisoviétique en Afghanistan, qui avait consisté à marier islam radical, pétrodollars, CIA et missiles Stinger, avait fait des merveilles. Pourquoi pas en Syrie ? Le pays de Bachar Al-Assad est en effet le théâtre d'un nouvel affrontement géopolitique