Dom Juan Vraisemblance

Stücke Molières und die Tradition der Commedia dell'arte .............. 16 Die »Précieuses ridicules«: Farce und Gesellschaftssatire ............................... 21 »Sganarelle ou le Cocu imaginaire « : von der Farce zur Charakterkomödie .... 26 »Dom Garcie de Navarre«: eine Tragikomödie der Eifersucht........................... 27 »L'École des maris« und die Weltanschauung des aufgeklärten Bürgertums ... 28 »Les Fâcheux«: ein gesellschaftliches Kuriositätenkabinett ............................

unis par l’intelligence la plus subtile, déjouant les projets du comte et, le rendant ridicule, l’amenant au repentir, la pièce est aussi une comédie de caractères par la diversité des types humains qu’elle nous propose : - le comte qui est le don Juan traditionnel ; - la comtesse qui est sensuelle, vibrante, passionnée, «agitée de deux sentiments contraires» (désolée et humiliée par l’infidélité de son mari, émue et un peu troublée par l’amour que lui voue le page) ; - Chérubin, le charmant et

scène le personnage de la jeune fille, presque muet dans la comédie traditionnelle héritée de l'Antiquité. Mais il refusa les complications romanesques dans lesquelles étaient plongés les héros de “L’astrée”. La comédie obéit aux règles de la vraisemblance. Et, comme il se doit, elle finit bien. Les personnages étaient toujours convenus, mais c’étaient d’abord des individus, gens de la petite noblesse dont le destin n’avait rien d’héroïque et suffisamment communs pour que le public s’y reconnaisse

scène le personnage de la jeune fille, presque muet dans la comédie traditionnelle héritée de l'Antiquité. Mais il refusa les complications romanesques dans lesquelles étaient plongés les héros de “L’astrée”. La comédie obéit aux règles de la vraisemblance. Et, comme il se doit, elle finit bien. Les personnages étaient toujours convenus, mais c’étaient d’abord des individus, gens de la petite noblesse dont le destin n’avait rien d’héroïque et suffisamment communs pour que le public s’y reconnaisse

à l'exemple des auteurs grecs et latins, un idéal, une esthétique recherchant la perfection, fondés sur des principes assez contraignants. En effet le classicisme obéit à des règles strictes qui mettent en valeur l'équilibre, la mesure, et la vraisemblance. La règle des trois unités : → L'unité de lieu : un seul lieu doit être représenté. → L'unité de temps : l'action ne doit pas durer plus de vingt-quatre heures. → L'unité d'action : il ne doit y avoir qu'une seule intrigue, les intrigues secondaires

le public, tout en le purifiant de ses passions. • Les règles de la bienséance et de la vraisemblance : on ne doit pas mourir sur scène. L’artiste doit corriger la Nature, s’ il y a lieu ("le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable", Boileau). • Les règles du merveilleux et du sublime : les théoriciens exigent que le poète concilie les deux exigences contradictoires, le merveilleux et la vraisemblance (le Deus ex machina au théâtre). Le sublime est caractérisé par le naturel, la simplicité

entre l’humanisme de la Renaissance et la philosophie du siècle suivant, celui des Lumières. Cyrano de Bergerac, disciple de Pierre Gassendi, est le représentant le plus éminent de la pensée libertine. Le personnage éponyme de la pièce de Molière, Dom Juan, est emblématique de cette attitude. Vers 1615 se constitue un groupe de poètes libertins : Boisrobert (1589-1662), Tristan L'Hermite (1601-1655), Saint-Amant (1594-1661) et Théophile de Viau (1590-1626). On peut citer également Nicolas Vauquelin

 » La question qui peut se poser : « est-ce qu’il y a une logique dans ces métamorphoses ? » Il est vrai que nous sommes dans un monde imaginaire où toutes les fantaisies sont permises et nous pensons que très rarement à la crédibilité ou à la vraisemblance des événements narrés, mais nous remarquons qu’une rationalité règne dans le conte. Emile Kantz 30 parle « des manifestations d’un esprit Cartésien qui ne peut, même dans une invention féerique, se départir de certaines exigences rationnelles

bienséance recoupe la vraisemblance qui est une notion double. La vraisemblance interne s'applique à la construction de la tragédie, cohérence de la structure. Suppose un enchainement d'action ABCD, etc.et que chacune d'elle soit vraisemblable, qu'elle corresponde à l'horizon d'attente, qu'elle soit plausible, elle doit etre la conséquence de la précédente et la cause de la suivante. La vraisemblance externe concerne le rapport du spectateur au spectacle. Pour que la vraisemblance externe soit respectée

Traditionnellement (depuis le XVIIIe siècle), un entracte s’intercale entre le troisième et le quatrième acte : il correspond à un moment de suspension dramatique où l’action semble avoir trouvé un dénouement heureux. ■ La règle classique de la vraisemblance impose, au milieu du XVIIe siècle, que l’acte soit une unité temporelle absolument continue, les ellipses étant situées entre les actes. Le temps de l’acte est alors une représentation en temps réel, tandis que l’entracte, aussi court soit-il