Dom Juan Vraisemblance

entre l’humanisme de la Renaissance et la philosophie du siècle suivant, celui des Lumières. Cyrano de Bergerac, disciple de Pierre Gassendi, est le représentant le plus éminent de la pensée libertine. Le personnage éponyme de la pièce de Molière, Dom Juan, est emblématique de cette attitude. Vers 1615 se constitue un groupe de poètes libertins : Boisrobert (1589-1662), Tristan L'Hermite (1601-1655), Saint-Amant (1594-1661) et Théophile de Viau (1590-1626). On peut citer également Nicolas Vauquelin (1567-1649)

que pour les courtisans. d) Le théâtre classique (17e s.) Moment d’apogée du théâtre. C’est le grand siècle des tragédies. Le théâtre classique va respecter avec grande rigeur certaines règles telles que la bienséance et la vraisemblance. Vraisemblance : n’est ni le réel, ni le possible ; c’est ce qu’un public donné juge être vraisemblable par sa raison. Bienséance : préceptes moraux (bannir ce qui choque la pudeur), techniques (tenir compte des meours et du range des personnages)

garde  certains  dogmes   de  l’antiquité  mais  en  modernise  la  plupart.  Certaines  règles  comme le fait  qu’un personnage ne  peux  pas  mourir  sur  scène  sont  abolies,  et  quand  on  voit  la pièce Dom Juan modernisée,  on  voit  que  dans  certaines  interprétations,  Don  Juan  est  frappé  par  les  dieux  mais se relève  sur  scène sans plus de discussions (cela changerait la pièce.)       e​ 2​  partie : le théâtre antique romain (Mathieu, Guirao)    Le théâtre antique Romain    I) INTRODUCTION 

des lecteurs que le genre va être rénové dès la moitié du XVIIe siècle. Le courant de pensée classique amène la doctrine « plaire et instruire » ; apparaissent ainsi les nouvelles historiques, qui sont relativement courtes et qui présente de la vraisemblance, c'est-à-dire, plus de naturel, avec un véritable gage de représentation du monde. La première œuvre de Mme de La Fayette est La princesse de Montpensier. L’œuvre La princesse de Clèves apparait en 1678 et ne comporte ni titre, ni auteur, afin

est constituée par ce qui est raconté b) "Fiction" : Lorsqu'il s'agit d'événements fictifs, l'histoire est nommée "fiction". c) "Narration" : La "narration" est la façon de raconter. N.B. : L'auteur place souvent des "effets de réel" ou de vraisemblance (ce qui est "semblable" au "vrai"), par exemple dans l'incipit (début du roman) : dates, lieux, événements connus... 3° La "sélection" : Un auteur ne peut tout dire ; il ne garde donc que les éléments utiles, opère un tri, une "sélection". En

alimentée tout au cours du siècle par doctes et dramaturges. Boileau dans son Art poétique en 1674 ne fera que reprendre et résumer en des vers efficaces des règles déjà appliquées. Les règles du théâtre classique[modifier] C'est la règle de vraisemblance, expliquée plus haut, qui est à l'origine de toutes les règles du théâtre classique. « Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. » Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des

des exemples les plus critiqués de remise en cause des règles classiques. Les auteurs ne s’attaquent pas seulement à la différence entre «genre noble» et «genre bas», mais ont également eu le pouvoir de remettre en cause leur société, ainsi dans Dom Juan de Molière, le personnage éponyme est un libertin de moeurs et d’esprit, c’est à dire un être matérialiste, dénué de croyances religieuses et prêt à tout pour parvenir à ses fins, il tente de séduire au cours de la pièce plusieurs jeune femme, et

dramaturges ne se privent pas d'une certaine liberté. Corneille est soutenu par Richelieu, grand amateur de théâtre. Entre 1660 et 1685, la littérature comme l'ensemble des arts suit des règles strictes édictées au nom de la bienséance, de la vraisemblance et du bon goût, considérées comme indispensables pour servir une esthétique fondée sur la raison, la mesure, l'universalité. Ces contraintes éttoufferont sans doute de nombreux talents mais favoriseront l'expression d'auteurs éminents comme Racine

L’unité d’action (élimine les personnages qui ne sont pas directement liés à l’action principal) (une histoire) * L’unité de temps (tous se passe en 1 seul jour) * L’unité de lieu (tout se passe en 1 seul lieu) * Le souci de la vraisemblance (les actions doivent être possibles) : montrer la réalité. * Le respect des bienséances (ne pas choquer le public) * Les bienséances internes : cohérence des personnages et de l’action. Chaque personnage doit être « jusqu’au bout

devenu rapidement à la mode. Mais son usage, tout aussi rapidement taxé par le roi, était condamné par les dévots. L’usage du tabac peut ainsi être associé à une forme du libertinage, comme le montre le fameux discours de Sganarelle qui ouvre le Dom Juan de Molière. Réponses aux questions Observation 1. Le poète, juste impliqué dans la première personne du pluriel , « nous » (v. 23), « nos » (v. 29), ou l’indéfini « on » (v. 27), est présent par quelques commentaires et surtout par le ton de