Double Personnalité Tartuffe

des salons comme celui de Ninon de Lenclos ou de Madame de La Sablière, la protectrice de La Fontaine. Parmi les penseurs libertins, on connaît La Mothe le Vayer, précepteur du futur Louis XV et ami de...Molière.   Présentation : 
 1665 = Tartuffe interdit. Dom Juan pièce écrite dans l’urgence (difficultés financières). Il choisit le thème à la mode de D.J. ( il s’inspire de Tirso de Molina)
D.J. est une pièce de combat : M. reprend ses attaques contre les faux dévots : on retrouve les thèmes

une critique des mœurs et travers de son temps. Dom Juan, qui est joué pour la première fois en 1665, connaît un succès considérable jusqu’à ce qu’il soit secrètement interdit par le roi sous la pression des dévots qui venaient de faire interdire Tartuffe. En effet, cette pièce, qui reprend un sujet à la mode déjà illustré par l’espagnol Tirso de Molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un

1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a crée des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur. Il a polarisé les passions. Ses ennemis l’ont contraint à s’orienter vers des sujets plus

sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers(prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Orgon et Tartuffe, Don Juan et son valet Sganarelle, Argan

une critique des mœurs et travers de son temps. Dom Juan, qui est joué pour la première fois en 1665, connaît un succès considérable jusqu’à ce qu’il soit secrètement interdit par le roi sous la pression des dévots qui venaient de faire interdire Tartuffe. En effet, cette pièce, qui reprend un sujet à la mode déjà illustré par l’espagnol Tirso de Molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un

lui, feignant d’ignorer sa présence. Les didascalies, « feignant de ne pas voir Géronte » (L.1) , « courant sur le théâtre, sans vouloir entendre ni voir Géronte » (l.7-8) soulignent l’importance du jeu de scène. Le comique naît aussi ici de la double énonciation, et de la position privilégiée du spectateur qui assiste avec bonheur à la stratégie mise en œuvre par Scapin pour duper l’avare Géronte. Il y a ici une mise en abîme, du théâtre dans le théâtre, Scapin jouant à l’intention de Géronte

corpus : montrer l’évolution du personnage de Phèdre au travers des interprétations - paragraphes suivants (au moins 2) : exemples de personnages qui évoluent :Dom Juan, Tartuffe, Caligula, Antigone… Pour chaque analyse, tirer une mini-conclusion : le personnage évolue selon l’époque, les problèmes du moment, la personnalité du comédien ou l’idéologie du metteur en scène. Deuxième partie : Présenter quelques avis sur la mise en scène pour répondre à la question : faut-il ou non être fidèle

inspire plus ou moins largement. II. Littérature et réalité. 1. Les expériences personnelles de l'écrivain. L'oeuvre littéraire porte en elle la marque de son créateur, de l'éducation qu'il a reçue, de son milieu familial et social, de sa personnalité. Elle est en ce sens toujours plus ou moins confession d'un auteur, directe ou indirecte. a) Certaines oeuvres portent d'ailleurs le titre même de Confessions (celles de saint Augustin, de J.J. Rousseau, La Confession d'un enfant du siècle de

amusantes, de double sens (« Est-ce que ça vous chatouille ou est-ce que ça vous gratouille ? » dans Knock de Jules Romains). Ensuite, il y a également le comique de gestes qui  réside dans les coups, les chutes, les grimaces et les mimiques (Sganarelle qui reçoit un soufflet par erreur dans Don Juan de Molière ou Sganarelle dans le Médecin Malgré Lui qui reçoit des coups de bâton pour avoir réfuté le fait qu’il soit un grand médecin). Le comique de caractère, lui, réside  dans la personnalité, les manières

Introduction Antonin Artaud, poète, romancier, acteur et théoricien du théâtre français, dans son essai Le Théâtre et son double, écrit en 1938, déplore que le théâtre en Occident soit uniquement un « théâtre de la parole ». Si l’on se réfère à l’étymologie, le théâtre, du grec Theatron, regarder, contempler, désigne à l’origine un lieu d’où le public observe un spectacle. Cette désignation s’étend à la Renaissance à l’ensemble de l’édifice du spectacle (scène comprise) ainsi qu’à