Doux Cheveux Ronsard

nature et à la vérité. Les sujets empruntés à la vie des grands, au lieu de l'être à la vie bourgeoise, sont sans intérêt pour nous. L'action est invraisemblable, car la peinture des crimes énormes et des mœurs barbares est hors de saison dans un siècle doux et civilisé. Enfin, le langage est ampoulé et déclamatoire, les costumes ridicules, la décoration absolument effroyable. Le poète dramatique devra donc prendre ses sujets dans la vie domestique; il créera la tragédie bourgeoise qui ne différera de

du baroque. Mais Rousset pense qu’elle reçoit à cette époque une “expression mouvementée et théâtrale. [..] C’est que l’homme s’y donne volontiers le spectacle de sa propre mort.”, ce qui caractérise les Stances de d’Aubigné, les Derniers Vers de Ronsard, les méditations sur la Passion et la croix de Vitré, la création de Patrix ou dans ces vers de Mme Guyon: |Hélas! qu’est-ce de l’homme? |Il périt se croyant au port. |

/ Je veux celebrer ton ramage / Sur tous oiseaux qui sont en cage / Et sur tous ceux qui sont és bois. (Ronsard) [animal] Escoute moy, Fontaine vive, / En qui j'ay rebeu si souvent... // Comme je desire, Fonteine, / De plus ne songer boire en toy,... (Ronsard) [lieu] En quel bois le plus separé / Du populaire, en quel antre / Prends-tu plaisir de me guider, / O Muse, ma douce folie,... (Ronsard) [divinité]  Les pronoms de la 3ème personne peuvent prendre une valeur déictique quand ils renvoient à

nature et à la vérité. Les sujets empruntés à la vie des grands, au lieu de l'être à la vie bourgeoise, sont sans intérêt pour nous. L'action est invraisemblable, car la peinture des crimes énormes et des mœurs barbares est hors de saison dans un siècle doux et civilisé. Enfin, le langage est ampoulé et déclamatoire, les costumes ridicules, la décoration absolument nulle. Le poète dramatique devra donc prendre ses sujets dans la vie domestique; il créera la tragédie bourgeoise qui ne différera de la comédie

plénitude solide et heureuse, au milieu de toutes ces gaietés grasses. C’était une belle femme. Elle tenait la largeur de la porte, point trop grosse pourtant, forte de la gorge, dans la maturité de la trentaine. Elle venait de se lever, et déjà ses cheveux, lissés, collés et comme vernis, lui descendaient en petits bandeaux plats sur les tempes. Cela la rendait très propre. Sa chair, paisible, avait cette blancheur transparente, cette peau fine et rosée des personnes qui vivent d'ordinaire dans les

nature et à la vérité. Les sujets empruntés à la vie des grands, au lieu de l'être à la vie bourgeoise, sont sans intérêt pour nous. L'action est invraisemblable, car la peinture des crimes énormes et des mœurs barbares est hors de saison dans un siècle doux et civilisé. Enfin, le langage est ampoulé et déclamatoire, les costumes ridicules, la décoration absolument effroyable. Le poète dramatique devra donc prendre ses sujets dans la vie domestique; il créera la tragédie bourgeoise qui ne différera de

Valois, comme le signifie la difficulté du narrateur à identifier le temple. La vérité du cœur est étrangère au Valois où le héros a vainement poursuivi Aurélie et Sylvie : « Celui + je ne suis que j’ai jadis été,/ Et + ne saurais jamais l’être:/ Mon doux printemps et mon été/ On fait le saut pas la fenêtre ». Enfin la figure ambiguë du père Dodu, ancien assistant de Rousseau dans la confection de ses herbiers et actuel cicerone d’un pèlerinage devenu tourisme, qui réduit la pensée de Rousseau à la

pas dépouillée de son élégance. Traquer la poussière est au reste un raccourci bien pudique. Mais, chez les riches, les choses ne s’appellent pas par leur nom. — Je vide des corbeilles pleines de serviettes hygiéniques, me dit-elle avec son accent doux et chuintant, je ramasse le vomi du chien, je nettoie la cage des oiseaux, on ne croirait pas que des bêtes si petites font autant de caca, je récure les waters. Alors la poussière ? La belle affaire ! Il faut se représenter que lorsqu’elle descend

est courant et l’orthographe convenable ; – l’effet produit : l’histoire est vraisemblable ; les sentiments sont perceptibles (surprise, admiration, envie, etc.). 6/a. Avec de la cire et les cheveux de son mari, Mme Decker veut modeler une figurine censée représenter son mari. Avec l’épingle à cheveux, elle veut transpercer cette figurine, comme si elle transperçait le corps de son mari. b. Le retour en arrière commence à la ligne 2 et se termine à la ligne 6. Ce retour en arrière informe le

rue de Verrières, qui va en montant depuis la rive du Doubs jusque vers le sommet de la colline, il y cent à parier contre un qu’il verra paraître un grand homme à l’air affairé et important. À son aspect tous les chapeaux se lèvent rapidement. Ses cheveux sont grisonnants, et il est vêtu de gris. Il est chevalier de plusieurs ordres, il a un grand front, un nez aquilin, et au total sa figure ne manque pas d’une certaine régularité : on trouve même, au premier aspect, qu’elle réunit à la dignité du