Dreyfusards Non Dreyfusards

Convaincu de l’innocence du capitaine Dreyfus, Emile Zola publie dans L’Aurore le 13 janvier une lettre au président Felix Faure intitulée : J’accuse. Enorme résonance de cet article. La France se divise en deux camps hostiles : les dreyfusards et les anti-dreyfusards. Le Ministère de la Guerre intente un procès à Emile Zola. Il est condamné à 3000F d'amende et un an de prison 18 juillet, il s'exile à Londres 1899  Cassation de son procès : Emile Zola rentre en France  Publication de Fécondité

l’émancipation à l’assimilation ? a) La situation des juifs en France à la veille de la Révolution. Il y a 40 000 juifs en France à la veille de 1789 : c’est une des plus petites communautés d’Europe. Leur situation est plus que complexe : ils sont ou non sujets du roi. Jusqu’aux croisades, les juifs sont bien intégrés. A partir de 1215, ils doivent porter une étoile jaune. St Louis les assigne à résidence en 1294, et les cantonne à certains métiers (usure, colporteurs). En 1306, Philippe le Bel fait

premier lieu le président de la République (Félix Faure) – sont compromis dans l’affaire. La presse et la mobilisation de l’opinion publique 4. Quel document est issu du camp dreyfusard ? du camp antidreyfusard ? Justifiez votre réponse en analysant les images. (docs 1 et 4) Le document 1 est issu du camp dreyfusard. La caricature qui s’étale en Une du Grelot rend compte de l’agitation et de la fièvre politique qui s’empare de la société française à l’occasion de l’affaire Dreyfus. La « vérité

en 1894 jusqu’en 1906, elle passionne la population, mais la divise : deux camps affrontent, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité. Dans le débat, toute la presse se mobilise, la presse antidreyfusarde dénonçant un complot juif menaçant la France, tout en mettant en avant des stéréotypes antisémites ; la presse dreyfusarde dénonce quant à elle une enquête « bâclée » à charge : elle accuse les membres de l’Etat-major de dissimulation

* L’extrême gauche (utilise la violence) L’affaire Dreyfus : Officier de l’armer française est accusé d’espionnage avec l’Allemagne (dans des affaires d’antisémitisme = racisme) et est déporté en Guyane  une partie des français vont être des Dreyfusards (républicains) et une autre des des antidreyfusards. Dreyfus est donc réhabilité ce qui provoque un enracinement de la république. RESISTANCE ET REFONDATION REPUBLICAINE En 1940 : Il y a la défaite des français face aux allemands, Paris

Derrière le flot de publications journalières suscitées par l’affaire (articles, tribunes, reportages, caricatures), les analyses montrent que si les lecteurs sont très nombreux, leurs pratiques de lectures sont complexes. Un journal dreyfusard ou anti-dreyfusard est aussi, pour des couches nouvelles de citoyens-lecteurs, la possibilité de s’ouvrir à des thèmes de débat inhabituelle (fonctionnement de la justice et des institutions, diplomatie) et donc aussi de se politiser. Ce processus semble

l’antisémitisme, c’est un des éléments de l’affaire Dreyfus (1894-1899) ; ce capitaine d’origine juive est condamné à tort pour espionnage par l’armée. Toute une campagne d’opinion se développe demandant un nouveau procès mais les dreyfusard s’opposent aux anti-dreyfusards : ceux ci organisés en ligues refusent un nouveau procès au nom de l’honneur de l’armée. Dreyfus sera finalement rejugé, gracié, libéré et réhabilité : cette affaire marque une victoire des idées républicaines. B) La République :

Issu d'une vieille famille de juifs alsaciens, il naît à Mulhouse le 9 octobre 1859. Le 6 octobre 1894, la Section de statistique (service de renseignements de l'armée) soupçonne le capitaine Alfred Dreyfus d'être l'auteur d'un bordereau manuscrit non signé adressé à l'attaché militaire de l'ambassade d'Allemagne en France et relatif à l'envoi de documents secrets. Le bordereau avait été intercepté le mois précédent à l’ambassade d’Allemagne, par une femme de ménage dans le bureau de l'attaché militaire

Empire. Les mesures instituées par le décret du 17 févier 1852 se veulent restrictives afin de protéger le gouvernement. Ainsi, la création d'un journal ou le changement de son rédacteur en chef demandent l'accord du gouvernement, les compte-rendus non-officiels des assemblées politiques sont interdits ou encore, des avertissements et des suspensions peuvent être infligés dans le cas d'infractions (Charle (2004), p. 92). Ces restrictions se détendent néanmoins vers 1860 puisque la presse d'opposition

garantie par de récentes lois. C'est précisément ce que nous permet de montrer les deux documents qui sont soumis à notre analyse. Le premier est la Une particulièrement célèbre du quotidien L'Aurore, du 13 janvier 1898, publiant la lettre ouverte du dreyfusard Émile Zola au président de la République. Le second est une toute aussi célèbre caricature de Caran d'Ache publiée un mois plus tard, le 14 février 1898, dans le quotidien Le Figaro. À partir de ces deux documents, nous allons pouvoir montrer en