Du Roi Suzerain Au Roi Souverain

La place du roi dans la pyramide féodale La féodalité se résume à trois caractéristiques. Un développement très poussé des liens de dépendances d’homme à homme. Cela met en valeur un groupe dominant, un groupe de guerriers spécialisés. Une division du droit de la propriété, avec une mise en place de la hiérarchie des droits sur la terre. Ainsi qu’une division du pouvoir public. Dans chaque pays émerge une hiérarchie d’instances autonomes qui exercent dans leur propre intérêt des pouvoirs normalement

pouvoir royal était au plus bas. Il faut savoir ceux qui l’ont élu Roi étaient plus puissants que lui. De l’avènement de Hugues Capet au règne de Louis VII qui s’achève en 1180, les rois légifèrent essentiellement par privilèges, on dit qu’ils accordent des privatae leges (lois particulières). La portée de ces lois est limitée au domaine d’autorité du Roi, c'est-à-dire un peu près à l’Île de France. Cependant, l’idée d’un Roi suprême législateur est entretenue par différents intellectuels qui

parus en 1283. Ce texte a été écrit à la demande du fils du Roi Louis IX, Robert de Clermont, à une époque qui voit l'essor de la législation royale. En France, jusqu'au milieu du XIIème siècle, le roi tient avant tout une place d'honneur. Il se considère comme le suzerain le plus puissant. Les suzerains étaient, en ce temps, les ducs, les comtes, et autres grands seigneurs. Les « juristes » vont définir le principe de souveraineté du roi de France, car la souveraineté donne à son possesseur une

question de «La place du Roi dans la hiérarchie féodale», une réponse s’impose a priori : En effet, cette forme de société à la tête de laquelle se trouvent principalement des seigneurs, semble s’opposer à la suprématie d’une monarchie. La nouvelle société s’organise sous forme de serments bilatéraux entre souverains et vassaux. Une série d’obligations en découlent, altérant ainsi l’autorité royale. Les fiefs s’échangent contre des services, les souverains s’allient à d’autre souverains plus puissants et

extrait du livre de Jostice et Plet Le livre de Jostice et Plet, datant du 13ème siècle, et dont l’auteur est inconnu, est un recueil dans lequel sont regroupées les règles de droit coutumières de l’époque. Cet extrait, consacré à l’office du roi, témoigne du renforcement de l’autorité royale au détriment du pouvoir des seigneurs féodaux. Pour comprendre ce texte il est nécessaire de resituer le contexte historique. En effet, depuis le 11ème siècle, le monde féodal connaît des mutations :

nobles de l’époque de s’amuser lorsqu’ils se réunissaient pour des affaires plus ou moins graves. Dans ce document, on commencera par analyser deux personnages de cet extrait, à savoir Grimbert et Renart. Puis, on abordera la satire faite de la cour du roi par les habitants des villes de son propre royaume. Pour commencer cette analyse, on va poser un regard critique sur deux personnages présents dans ce passage. On va commencer par Grimbert qui est un proche de Renart. On peut voir qu’il possède deux

forment une pyramide hiérarchique. C'est dans cet aspect non hiérarchisé de la société vassalique du Xème siècle que s'inscrit l’adage « le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal ». Adage qui s’adresse au seigneur, et par conséquent également au roi. Roi ne disposant de presque aucune puissance hors du domaine royal, cet adage veut surtout dire qu’un seigneur peut exercer son autorité sur son vassal direct mais ne peut le faire sur ses arrières-vassaux. Cet adage suppose une société organisée par

Séance 8, dissertation de synthèse, « Le roi et la féodalité ». En France, le droit féodal est jusqu'à la fin du 12ème siècle, le seul système de règles sur lequel s’appuie le roi pour exercer son pouvoir, en dehors du domaine de la couronne. Il faudra plusieurs siècles à la dynastie capétienne pour affirmer leur souveraineté sur l’ensemble du royaume, et peu à peu s’émanciper du système féodal. Il faut rappeler que le roi est censé être au sommet de la pyramide des fiefs ; il est en haut

au 13eme siècle (je le mets en chiffre arabe pour que tu n'es pas à te forcer ^^), la présence du roi se concrétise par le prévôt du châtelet qui dirige la justice. Quant à l'organisation, Paris est géré par une organisation de marchands assistée de 4 échevins : c'est la municipalité officielle. Les capétiens vont profiter de ces mouvement urbains. Dans le domaine royal, les concessions du roi se limitent à des franchises. Hors du domaine royal, les capétiens favorisent les communes, consulats

progressivement dégagé, du fait de la lutte du roi de France encore suzerain contre des puissances extérieures d’une part (le pape et l’empereur du Saint Empire Romain Germanique), et internes d’autre part (seigneur féodaux). La puissance du Roi augmente à la fin du XIIIème siècle, suite au conflit entre le roi de France Philippe IV et le pape Boniface VIII. Pour lutter contre les seigneurs féodaux, 2 moyens principaux s’imposent : instaurer une administration soumise au Roi et autonome des seigneurs, et mettre