Du Roi Suzerain Au Roi Souverain

seigneur parmi d’autres. C’est pour cela qu’on dit de lui qu’il est un « suzerain » (seigneur des seigneurs) et pas encore un « souverain », détenteur de la « souveraineté ». Sa seule différence, qui va progressivement devenir de plus en plus importante, est alors de bénéficier d’une légitimité religieuse puisqu’il reçoit l’onction divine à travers la cérémonie du sacre qui apparaît au VIIIème siècle, avec le sacre du Roi Clovis à Reims. Dans cette configuration, on ne peut pas véritablement

zones quasi autonomes. Seul le roi est une figure qui rassemble qui donne une cohérence à son royaume composé de seigneurs et de vassaux. Mais ce roi est très faible au point que l’idée d’Etat est très faible et n’existe pas dans la réalité quotidienne. Cette unification de royaume et de pouvoir faire la guerre, rendre la justice, ces missions vont être récupérées par le roi et les juristes. Cette unification sera réelle qu’à partir du 17ème siècle. Le roi va devoir construire une véritable

5ème) et Rome est prise et pillée par ALARIC, un roi wisigoth. L'Italie est à nouveau envahie par le Ostrogoths fin 5ème. En Gaulle, le 5ème siècle est marqué par l'installation progressive de toute une série de peuples. Wisigoths, Burgondes, et les Francs. Section 1 : Etablissement des peuples germaniques 1/ Wisigoths et Burgondes. .Peuples installés à l'origine dans les régions Danubiennes, qui se déplacent à la recherche de terres. En 410, le roi des wisigoths juge nécessaire de donner une lecon

Pellegrino Rossi. TITRE 1 : LES FONDEMENTS THEORIQUES Le pouvoir politique est indissolublement lié à toute société humaine (Ubi societas, ibi potestas). C'est dans le cadre étatique (chap1) qu'est élaboré la Constitution (chapitre 2) par le souverain dont l'expression emprunte des modalités diverses (chapitre 3). Chapitre 1 : Le Cadre Étatique L’État, quoiqu'il apparaisse aujourd'hui comme la forme universel que revêt le pouvoir politique, n'appartient pas aux catégories absolues, éternelles

pratiques vers la fin de l'empire romain. Le comte administre un territoire, le pagus qui correspond à peu près à un arrondissement. Agent civil et militaire il est aussi juge. Au dessus du mallum du comte le tribunal du palais c'est à dire celui du roi. La juridiction des mici dominici, apport de la période carolingienne. C'est un des moyens par lequel les carolingiens ont mis de l'ordre. Il y a un laïque et un clerc qui font des tournées et essaient de mettre de l'ordre, ce sont des juges qui doivent

avantage à savoir la fin de la guerre et de l'insécurité propres à l'état de nature. Le roi, lui, aura l'avantage du pouvoir mais ce n'est pas sans contrepartie : il doit assurer la paix. Le contrat chez Hobbes n'est pas un contrat collectif : c'est successivement que chaque individu, un à un, donne pouvoir au chef (le modèle ici est le modèle féodal où chaque vassal faisait allégeance à son suzerain). Le souverain (qui peut du reste être un groupe d'homme ou un homme seul) reste alors seul à vivre

une confédération de 7 village de cette région du Latium, sous la direction de Rome, union fédérative basé principalement sur la célébration de certains cultes. A partir de ce moment là, né la Royauté, cette fédération est placée sous l'autorité d'un Roi, qui est à la fois tiré de certaines familles non exclusifs, héréditaire mais aussi sélectives (qui donnera place aux Sénateurs). Beaucoup de légende, seulement 7 Rois selon la tradition de 753 à 509 av Jc. C'est aussi le passage de la simple confédération

par un roi. Au départ il semblerait que ce roi est été élu par les chefs des groupes familiaux = « les gentes » (pluriel de gens) et à la tête de chaque gentes se trouve un « pates ». Au départ il semble que ce roi est été institué de manière temporaire pour faire face à un danger. Ces Pates se réunissaient et désignaient l’un d’entre eux pour remédier aux problèmes. Au bout d’un certain temps cette royauté s’est stabilisée, certainement au début du 6ème siècle, les Pates ont désignés un roi pour gouverner

d’ailleurs ce qu’affirmait Georges Duby en disant que « le réseau des fiefs et des fidélités était sans cohérence. Il ne s’organisait nullement, au XIe siècle., en une pyramide qui, par échelons successifs, aurait fait converger vers la personne du roi la fidélité de tous les chevaliers de France ». L’image la plus répandue que l’on ait à propos de la féodalité (celle d’une structure en pyramide) est donc erronée, à tout le moins lorsque l’on envisage les débuts de la féodalité. Mais qu’est-ce

tendre pour STAcquin est la libération, l'exercice d'intelligence. Thomas d'Acquin était favorable à la monarchie, mais la monarchie à laquelle il pense n'a rien à voir avec la monarchie absolue ou absolutiste. C'est une monarchie dans laquelle le roi est utile car il permet de trancher à un moment donné. Aristote conçoit le bien commun à l'intérieur d'une Cité, en même temps, il admet que le monde des hellènes pouvait atteindre ce bien de différentes manières. En revanche, hors du monde des hellènes