Dualité Les Fleurs Du Mal

L’Albatros, BaudelaireINTRODUCTIONCharles Baudelaire, né en 1821 et mort en 1867, est un précurseur du symbolisme. Il publie son recueil majeur en 1857, Les Fleurs du Mal, dont le titre oxymorique exprime la volonté du poète, c’est-à-dire extraire la beauté du mal. Il détache la beauté de la notion de morale, son but premier étant de faire une œuvre belle. On retrouvera tout au long du récit une opposition entre le Spleen, qui correspond à la dépression et au malheur, et l’Idéal qui correspond à

dans l’épilogue de son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal , publié en 1857, « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Cette citation, corrélée au titre paradoxal du recueil, permet de comprendre le projet du poète : il souhaite transformer ce qui est considéré mauvais, vil, sans valeur en quelque chose d’opposé, de beau et de noble par le biais des « fleurs » qui signifient étymologiquement poèmes. Cette dualité s’exprime clairement dans son projet de préface où Baudelaire

au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque

goudron. Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde Sèmera le rubis, la perle et le saphir, Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde! N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir? Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire Fiche EAF: ‘’La Chevelure’’, Poème XXIII, Spleen et idéal Présentation du texte : L’auteur : Baudelaire est né en 1821 en plein mouvement du romantisme. En 1827 son père meurt et sa mère se remarie au général Aupick, un

devient journaliste et critique d’art. Il se forme un goût de l’esthétique. Il commence à écrire certains poèmes des Fleurs du mal. L'ouvrage est condamné pour 'outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs',car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. Il s'éteint prématurément, le corps rongé par la syphilis, l'alcool et autres

BRADU Pierre-Louis Dissertation : La Boue et l’or 1G6 En mai 1860, Charles Baudelaire travaille sur un épilogue qu'il souhaite achever, comme il le signale à son éditeur Poulet-Malassis : « Je travaille aux Fleurs du Mal. Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin ». Dans son projet, il déclare son amour pour la ville de Paris pendant les grand travaux du

Les Fleurs du mal édition 1861 ! Les poèmes en nombres ne peuvent être trouvés que dans l’édition de 1861 et non dans celle de 1857 "Intimité, spiritualité, aspiration vers l'infini" font l'âme de ce recueil. Baudelaire a toujours cherché une écriture poétique qui puisse "s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience" (lettre à Arsène Houssaye, son éditeur) et qui à partir du connu cherche les voies du nouveau. Nombre des poèmes des Fleurs

PARISIENS " (poèmes LXXXVI à CIII), où la ville, " la fourmillante cité pleine de rêves ", impose à la fois au créateur le miroir multiplié de sa laideur et de son mal et le mirage du lieu magique, fantasmatique, où se perdre c'est aussi se retrouver. 3. " LE VIN " (poèmes CIV à CVIII), première des grandes tentations de la chair. 4. " FLEURS DU MAL " (poèmes CIX à CXVII), autre florilège des vices et " péchés " de la chair, où les " femmes damnées " voisinent avec les Béatrice et les Vénus, pour le désespoir

(Maurice et La Réunion). De retour à Paris, Charles s'éprend de Jeanne Duval, une « jeune mulâtresse » avec laquelle il connaîtra les charmes et les amertumes de la passion. Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. . Dès la parution des Fleurs du Mal en 1857, Gustave Bourdin réagit avec virulence dans les colonnes du Figaro du 5 juillet 1857 : « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; - c'est, la plupart du temps

Les femmes dans les fleurs du mal Dans les fleurs du mal, les femmes prennent plusieurs images : La femme, figure de l’idéal Le cycle de poèmes consacré à Jeanne Duval renvoie l’image d’une femme sensuelle dont le corps éveille les sens du poète. Exemples dans « Parfum exotique » l’odeur de la femme aimée ouvre au poète l’accès à un ailleurs, à un monde exotique et surtout idéal. La femme incarne le calme, la douceur, la tendresse. En effet dans le 2ème cycle consacré à madame Sabatier est marqué