Débauche De Lorenzo

1537. Le patricien florentin Lorenzo de Médicis[1], âgé de dix-neuf ans, jeune homme studieux, admirateur des héros de l'Antiquité latine et grecque, se voue à la restauration de la République. Tâche difficile : son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis, règne sur Florence en tyran avec l'appui du Saint-Empire et du pape[2] ; une garnison allemande assurant sa protection. Lorenzo devient fidèle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de débauche. Afin de pouvoir libérer Florence

Le personnage de Lorenzaccio Faiblesses et grandeur d’âme mêlées Personnage perdu * Ne croyant plus en aucun idéal Ayant formé des rêves trop grands pour l’humanité, Lorenzo est contraint à affronter un monde dénué de sens et rongé par le vice. Il ne croit désormais plus en aucun idéal, aux rêves qu’il contractait dans sa jeunesse. Rêvant d’être un bienfaiteur de l’humanité, « la liberté, la patrie, le bonheur des hommes » (III,3) nourrissaient ses projets. Toutefois, si la générosité

une quête du sens. Dans son œuvre Lorenzaccio, quelle image de la France des années 1830, ce dernier parvient-t-il à donner à travers un jeu comparatif avec la Florence de 1537 ? Pour cela, nous analyseront dans un premier temps l’image de la débauche et de la tyrannie dont Florence est atteinte dans l’œuvre, puis, les similitudes entre cette dernière et la France du temps de Musset. Florence, ville située au centre de l’Italie et berceau de la Renaissance, a été, suite à sa fondation par

Lorenzaccio, un aspect biographique. Il a des aventures amoureuses et les multiplies en particulier avec George Sand (femme) mais il ne se sent pas investit dans une mission sociale et politique comme Victor Hugo. Il ne fait pas partit de la politique, Lorenzo est proche de l’anti-héros et cultive cette mélancolie pour des poèmes dans « les nuits ». II – Le contexte politique, et son reflet dans l’œuvre On considère que l’histoire de la ville de Florence au 16ème siècle, renvoie à la France de 1830. 1)

soir l’intrigue (Cibo, Strozzi ou Lorenzo) la politique est toujours présente. Le but de Lorenzo de tuer le duc Alexandre peut être vu comme un acte politique. En effet, tout au long de la pièce Lorenzo parfaitement introduit dans l’entourage du duc Alexandre, a des relations proches avec les Strozzi. On peut dire que le personnage de Lorenzo est dès le départ ambigu. Son désir de tuer le duc peut être perçu comme un acte politique si l’on considère que Lorenzo est républicain, ce qui est possible

Gonzalez Marion TL1 En quoi Lorenzo est-il un personnage ambigu ? Lorenzaccio est une pièce de théâtre écrite par Alfred Musset en 1830. L’action se déroule en 1535, à Florence sous l’emprise d’Alexandre de Médicis. Musset y dépeint une société de débauche dirigée par des nobles ayant perdu leurs sens de l’honneur et du devoir. C’est dans cet univers qu’évolue le personnage éponyme de Lorenzo, compagnon des agissements de son cousin qui règne en despote. Pourtant, tout au long

la mise de en scène de Franco Zeffirelli Dans la Florence des Médicis, le duc Alexandre règne sans partage sur la ville. Lorenzo, son cousin, son favori et son compagnon de débauche, s’apprête en secret à l’assassiner. La mort du tyran doit donner le pouvoir aux Républicains, espère-t-il. Il fait part de son projet au premier d’entre eux, Philippe Strozzi. Lorenzo tue Alexandre mais il est tué à son tour sur l’ordre des Huit. Un tyran chasse l’autre : un Médicis succède à un Médicis. Rien

est jeune et mène une vie débauche. Il règne sur la ville par la terreur, ne tenant compte ni du peuple, ni des autres grandes familles de Florence. On le déteste, mais pas autant que son cousin, son âme damnée : Lorenzo de Médicis, méchamment surnommé Lorenzaccio. Acte I: Le 1° acte décrit la situation à Florence en 1537 : le duc Alexandre (qui règne sur la ville) séduit et enlève nuitamment une jeune fille avec l’aide de Lorenzo, son cousin et compagnon de débauche (sc.1) ; provoqué en duel

II] Un Lorenzo double  A La sixième scène de l'acte I le spectateur apprend de la bouche de Marie et de Catherine, mère et tante respectives de Lorenzo que ce dernier n'a pas toujours été le débauché mis en avant au début de la pièce. « Sa jeunesse n'a-t-elle pas été l'aurore d'un soleil levant ? » demande Catherine  Marie, dévoilant l'enfance vertueuse de Lorenzo. Cette duplicité entre le Lorenzo vertueux et le Lorenzo débauché est concrétisée lorsque Marie rêve de Lorenzo à la quatrième scène

complaisance de la population face à la débauche. Pierre et Thomas, ses deux fils, apprennent que leur sœur Louise a été insultée par Julien Salviati, l'un des fidèles du duc Alexandre de Médicis. Ils décident, malgré l'opposition de leur père, de la venger. Scène 2 Le portail d'une église Lorenzo est en compagnie du cardinal Valori. Un jeune peintre enthousiaste, Tebaldeo, montre aux deux hommes une toile représentant le portrait de ses rêves. Lorenzo le met face à ses contradictions puis finalement