Décrétale Super Speculam Commentaire

Wisigoths et Burgondes, aux Vème et VIème siècles. Après la renaissance du droit romain, à partir du XIème siècle, les glossateurs, tel Accurse ( auteur de La Grande glose, mort en 1260 ) et les commentateurs, tels Balde et Bartole ( auteur d’un Commentaire des compilations de Justinien, mort en 1357 ), font progresser la science du droit et répondent aux besoins en évolution de la société. Les canonistes, notamment Gratien ( auteur d’un Décret ) font du droit canonique un droit à la fois savant et

s'agit de l'écriture sainte avec l'Ancien et le nouveau testatment les écrits des Pères de l'Eglise jusqu'au Vème siècle ainsi que le droit romain : il va servir aux institutions écclesiastiques --> pour les sources évolutives La coutume, les décrétales (textes pontificaux) et les canons qui viennent des concils. Très tôt, ces sources en mouvements ont été réunies dans des compilations canoniques qui ne sont pas encore des codes. On entasse les sources juridiques. La codification suggère l'idée

propre du royaume, des français. « L’apologie du droit français coutumier » Le pouvoir politique n’a jamais été assez puissant pour supprimer les coutumes. Elles étaient considérées comme des libertés. Charles Dumoulin (+1566) a rédigé un commentaire de la coutume de Paris rédigé en 1539. Dans ce texte il suggère de réaliser la concorde et l’union de toutes les coutumes du royaume en une seule. Selon lui, ce qui rapproche les coutumes françaises est plus fort que ce qui les différencie. A

pour les contrats. Les sources de ce droit sont multiples : → Sources scripturaires (sources dans la Bible ancien et nouveau Testament) contiennent des prescriptions juridiques (mais rare) → Sources patristiques → Dans les canons des conciles, décrétales papales … 1. la législation conciliaire : les canons des conciles Les conciles se sont des réunions d’ecclésiastiques qui sont assemblés pour discuter des questions importantes qui concerne l’église : le Dôme, la foi ; la liturgie ou la discipline

favorisée par l’enseignement universitaire, ce qui va finir par inquiéter le roi. Le roi Philippe Auguste veut stopper cette progression du droit romain. Il s’adresse au pape Honorius III et obtient en 1929 une décision du pape appelée décrétale ‘super speculam’. Cette décrétale interdit l’enseignement du droit romain à l’université de Paris. c) Le droit romain à la fin du moyen-âge 5/10 On est au 14e – 15e S. Le droit romain est étudié par une école appelée l’école des postglossateurs, aussi appelée

le contraire : c'est car on a la maitrise du droit qu'on a le pouvoir politique. Ils mettaient dans la marge des commentaires, des remarques qui viennent se glisser entre les lignes. Après avoir mis cette glose, les juristes signaient de leurs initiales. C'est l'école des glossateurs. → La grande glose (ou la Glose ordinaire) : meilleures gloses. Progressivement, les commentaires du droit romain acquièrent une autorité équivalente au texte de droit romain eux mêmes. Avec le droit coutumier, le

jurisconsultes ne citaient pas le texte qu'ils étudiaient, il préféraient n'écrire dans l'ouvrage que leur analyse, leurs commentaires et leurs interprétations. A cette époque la culture juridique est en déclin, les commentaires des jurisconsultes commencent a être moins bien compris qu'avant car le contexte n'est plus le même. Aussi le choix est fait de citer le texte brut et non les commentaires et les interprétations. C'est la première fois que la source est cité. En lisant la source brute ainsi cité va