Démocratie Participative Velléité Réalité

villes françaises sont multiformes : de contributions dans la littérature scientifique en management public à la propagation de la croyance, dans la plupart des composantes du maillage institutionnel local français, d’une nécessité impérieuse de démocratie locale renouvelée intégrant plus notablement le citoyen « de base », en passant par une déclinaison quasi publicitaire du cas « mythique » de Porto Alegre dans bon nombre de médias. Doit-on pour autant postuler l’adéquation entre une fin, le gouvernement

social avec les « groupes ou travail communautaire. D’un côté il y a un univers rationnel – légal, procédural, héritée d’une logique d’intervention verticale, (…), de l’autre une intervention globalisée, peu prescrite, fondée sur un idéal de démocratie participative, et donc construite sur une logique de coproduction avec l’usager » . Est-ce que cette nouvelle appellation ne désigne pas finalement une facette de la problématique sociale ? On observe et on souligne que ce champ social, est parallèlement

Partie I : Les déterminants de l'approche participative Chapitre 1 : L'approche participative 1) Quelle définition de la participation ? Participer n'a de sens que par rapport à un acte ou un domaine particulier de la vie quotidienne. Souvent associée à la démocratie, la participation a parfois des velléités d'indépendance; elle désigne alors les différentes applications de la démocratie: la participation politique, la participation économique, la participation sociale, etc. Des termes proches

Les cahiers bleus La démocratie participative au secours de la démocratie représentative ? Ali Bouabid Kamal Lahbib Mohamed Tamim N°16 2011 1 Collection «les cahiers bleus» N°16 - 2011 Disponible par Abonnement. Dépôt Légal : 2004 / 2093 ISBN : 1113 – 8823 Reproduction interdite sans avis préalable Prochainement : « Le Mouvement de 20 février : paradoxes et méandres » Erreur ! Des objets ne peuvent pas être créés à partir des codes de champs de mise en forme. 121

Dissertation : Démocratie et Représentation La démocratie, dit-on, a été inventée par les Athéniens au Vème siècle avant Jésus-Christ. Existait là-bas, à cette époque, en effet, un système politique qui autorisait chaque citoyen à remplir une fonction publique s’il le désirait (Bernard Manin, dans ses Principes du gouvernement représentatif, rappelle bien qu’était tiré au sort le « premier venu », c'est-à-dire celui qui le voulait bien). On a appelé ce système politique une démocratie directe, c'est-à-dire

La démocratie Introduction Toutes les sociétés ont besoin d'être régies, afin d'assurer le bon fonctionnement de celle-ci. Pourtant de nombreux régimes ont été testés tout au long de l'Histoire. Aujourd'hui la plupart des pays développés ont adopté la démocratie. La démocratie est un régime où le peuple gouverne. Elle a été mise en place pour la première fois chez les grecs à Athènes ou Ve siècles avant J.C. Les citoyens se réunissaient pour parler de la vie de la cité, pour prendre

d’un Etat. Le pouvoir politique n’est pas obligatoirement institutionnalisé même s’il en prend la forme dans nos sociétés modernes. L’Etat demeure la forme sociétale la plus aboutie. Il a « le monopole de la violence légitime » disait Max Weber. En réalité, le pouvoir de l’Etat comporte un versant interne, à travers le pouvoir de contrainte des Etats, et un versant externe par le truchement du droit de faire la guerre par exemple. Si le pouvoir ne peut reposer durablement que sur la contrainte selon

question générée par le problème de la gouvernance locale dans un environnement en transformation permanente est : A quels types de problèmes locales le concept de gouvernance apporte-t-il une réponse ? 1-1Des enjeux de légitimité : La démocratie marocaine, comme celles de la plupart des pays arabes, connaît une évolution paradoxale, au plan local comme au plan national. Alors que le désintérêt croissant des électeurs pour les scrutins électoraux laisse penser à une crise de l’esprit civique

dissonante. Pourtant les défis auxquels le Maroc se trouve confronté ; de mondialisation et de conjoncture internationale, d’ouverture sur le monde et particulièrement sur l’Europe, d’intégration maghrébine recherchée, et de réalités sociopolitiques et économiques nationales ; requièrent un nouveau regard sur la régionalisation. Les régions italiennes, espagnoles, et françaises, sans parler des Landers allemands, constituent, depuis des années déjà, des

te.  Pourtant  les  défis  auxquels  le  Maroc  se  trouve  confronté ;  de  mondialisation  et  de  conjoncture  internationale,  d’ouverture  sur  le  monde  et  particulièrement  sur  l’Europe,  d’intégration  maghrébine  recherchée,  et  de  réalités  sociopolitiques  et  économiques  nationales ; requièrent un nouveau regard sur la régionalisation.   Les  régions  italiennes,  espagnoles,  et  françaises,  sans  parler  des  Landers  allemands,  constituent, depuis des années déjà, des locomotives de développement qui