Dénouement Le Misanthrope

d’oral : Ionesco, Le Roi se meurt, fin de la pièce | | |Peut-on parler de dénouement pour caractériser la fin de cette pièce ? | |Un « théâtre de la parole » ? (L – juin 2005) |Question : Après avoir identifié la forme

son fils de la tuer (« Si vous le souhaitez prenez encor ma vie », v. 1284), si telle est la garantie qu’il attend de sa part pour lui prouver sa bonne foi : elle montre ainsi, d’une certaine façon, sa loyauté, ce qui semble pouvoir annoncer un dénouement paisible. ❻ Néron paraît convaincu par les arguments de Burrhus et semble finalement décidé à épargner Britannicus. Montrez-le en étudiant les modalités des phrases dans la scène 3. L’évolution de Néron dans la scène est intéressante : il commence

tromperie conjugale…) Personnages hors du commun(rois, guerriers…) familiers(bourgeoisie, peuple, petite aristocratie) Tonalité fatalité et mort, destin individuel et collectif inaltérables face aux divinités,universalité de la condition humaine(dénouement malheureux) réalisme relatif(reflet d’une société donnée - vieillissement ? - mais aussi travers humains éternels)+ rire ou sourire, effets comiques variés et fin heureuse(farce grossière ou finesse - comique de mots, de gestes, de situation, de

illustrée en 1673 par ‘’Cadmus et Hermione’’ (paroles de Quinault et musique de Lully), qui obtint un triomphe : le roi, la cour, le public mondain adorèrent ce théâtre total, merveilleux sur tous les plans et tellement moins dérangeant que ‘’Le misanthrope’’ ou ‘’Britannicus’’. On se demanda s'il n’allait pas «ruiner la tragédie». Intellectuels et moralistes réagirent contre ces flatteuses féeries : «une sottise chargée de musique, de danse, de machines, de décorations, est une sottise magnifique

illustrée en 1673 par ‘’Cadmus et Hermione’’ (paroles de Quinault et musique de Lully), qui obtint un triomphe : le roi, la cour, le public mondain adorèrent ce théâtre total, merveilleux sur tous les plans et tellement moins dérangeant que ‘’Le misanthrope’’ ou ‘’Britannicus’’. On se demanda s'il n’allait pas «ruiner la tragédie». Intellectuels et moralistes réagirent contre ces flatteuses féeries : «une sottise chargée de musique, de danse, de machines, de décorations, est une sottise magnifique

illustrée en 1673 par ‘’Cadmus et Hermione’’ (paroles de Quinault et musique de Lully), qui obtint un triomphe : le roi, la cour, le public mondain adorèrent ce théâtre total, merveilleux sur tous les plans et tellement moins dérangeant que ‘’Le misanthrope’’ ou ‘’Britannicus’’. On se demanda s'il n’allait pas «ruiner la tragédie». Intellectuels et moralistes réagirent contre ces flatteuses féeries : «une sottise chargée de musique, de danse, de machines, de décorations, est une sottise magnifique

’Cadmus et Hermione’’ (paroles de Quinault et musique de Lully), qui obtint un triomphe : le roi, la cour, le public mondain adorèrent ce théâtre total, merveilleux sur tous les plans et tellement moins dérangeant que ‘ ’Le misanthrope’’ ou ‘’ Britannicus ’’. On se demanda s'il n’allait pas «ruiner la tragédie». Intellectuels et moralistes réagirent contre ces flatteuses féeries : «une sottise chargée de musique, de danse, de machines, de décorations

intéressés Brecht et Anouilh dans leur adaptation de la tragédie. Et si on étudie de près les trois pièces on se rend compte que le personnage principal est avant tout Créon. Il est en effet le personnage qui évolue le plus tout au long de la pièce et le dénouement de la tragédie est à elle seule une véritable conversion de Créon l’aveugle qui rappelle alors le personnage d’Œdipe à la fin d’Œdipe Roi lorsque celui-ci enfin « voit ». Théâtre contradictoire C’est au VIe siècle avant J.-C., dans la

destinées à plaire au roi et au grand public, et quelques grandes comédies aux sujets graves, par goût de la satire. Dom Juan ou le Festin de pierre (1665) : Molière reprend l'histoire du séducteur de Séville, mais accentue le cynisme du personnage. Le Misanthrope (1666) : l'atrabilaire Alceste, ne pouvant mettre en accord sa franchise avec le scepticisme souriant de Philinte. Le Tartuffe (1664) : faux dévot, a obtenu la confiance d'Orgon et sa promesse d'épouser sa fille. Les Femmes savantes (1672) synthétisent

logique d’interprétation comparable lorsqu’il dit que « Toute pièce de Marivaux est une marche vers l’aveu »  Autrement dit, l’« aveu » libère verbalement ce que . le cœur se refuse à dire. Tout le problème étant que les scènes de dénouement se laissent diffi cilement lire comme des scènes d’aveu, si par « aveu » on entend le fait d’extérioriser par la parole une vérité intérieure dissimulée ou voilée. La réalité, c’est que ces scènes fi nales participent jusqu’au bout d’une