Désintermédiation

Depuis les années 80, les Etats du monde, à travers les firmes multinationales, se livrent à une lutte pour s'arracher les parts de marché. La mondialisation, à travers le principe de « trois D » ( décloisonnement, désintermédiation et dérégulation ») soumet toutes les nations du monde à une concurrence féroce. Les échanges extérieurs permettant aux Etats respectifs d'améliorer leur balance commerciale est le signe d'une meilleure compétitivité qui peut­ être à la fois basée sur le prix et ou sur

(protectionnisme). Les agents fortement touchés par la conjoncture mondiale protestent leur mécontentement. Des partis extrémistes comme le Front National montent en puissance. Globalisation financière: 3D décloisonnement – dérèglementation – désintermédiation

d’intérêt. 3.2. Les différentes phases de la désintermédiation bancaire - définition et mesure J. HICKS parle d’économie d’endettement ou d’économie de marchés financiers.   |   | Fonds propres |   |   | Autofinancement |   | interne |   |   |   |   | Financement |   | intermédié | Banque |   | Economied’endettement |   | externe |   |   |   | désintermédiation |   |   | direct | Marchés

être décrit par ce qui est appelé (règle des 3D): Déréglementation des mouvements de capitaux : il y a de moins en moins de contrôle sur les changes et sur les flux transfrontaliers de capitaux. Elle favorise les innovations financières Désintermédiation : de plus en plus, les entreprises ont un accès direct aux marchés des capitaux sans passer par les intermédiaires traditionnels que sont les banques. Décloisonnement des marchés : les différents marchés des capitaux ne sont plus séparés

d'information -Les coûts de transaction III.Les relations de complémentarités entre le marché financier et les institutions financières 1.Complémentarité et interdépendance entre institutions financières et marché des capitaux La désintermédiation a été l'un des moteurs de la globalisation financières des années 80, dans les pays industrialisés. Les banques interviennent aussi sur les marchés des capitaux, par l'émission de titres. Cependant, elles continuent a financier l'activité

essor spectaculaire des volumes échangés sur les marchés. La deuxième conséquence est la globalisation financière. Le marché est sur une unité de temps, 24/24, une unité de lieu, la planète et un fonctionnement en temps réel. On parle de désintermédiation financière, le système financier est passé de la finance indirect à la finance directe avec moins d’intermédiaires. Ca reste le banquier qui arrange toutes les obligations des entreprises, il va rendre possible l’achat et la vente d’actions

négociables sur les marchés financiers. Il existe une relation de complémentarité entre les banques et le marché financier pour les entreprises. En effet, les entreprises sont passées d’un financement indirect à un financement direct. C’est la désintermédiation. Les banques ont elle-même émit des titres et des actifs sur ces marchés financiers. En effet, la forte présence des banques sur ce marché a eu pour conséquence une « marchéisation » de l’opération bancaire et l’augmentation de la part des commission

des produits d’appel sans marge. • L’ouverture des marchés financiers : tous les agents économiques peuvent désormais se tourner vers le marché financier pour subvenir à leurs besoins de financement, de développement et d’investissement (= désintermédiation). Une concurrence acharnée sur les taux, des rendements de plus en plus élevés, une conjoncture économique défavorable ont conduit les banques à réorienter leurs stratégies de gain, en développant les commissions. En effet, la part des

d'intermédiation par la recherche de nouveaux revenus et notamment la facturation de commissions. La part de celles-ci représentent maintenant plus de 45% du PNB. b) Impact des évolutions réglementaires sur la stratégie des banques : - La désintermédiation qui a eu lieu dans les années 1980 a permis notamment aux entreprises de pouvoir se financer directement sur les marchés et de ne plus passer obligatoirement par les banques. Les banques ont contourné ce manque à gagner par une activité de conseil

secteur privé. Suite à une privatisation, l’entreprise peut rester sous le contrôle partiel ou complet de l’État s’il choisit de rester actionnaire. La vague de déréglementation de nombreux secteurs La règle des trois D : Déréglementation, Désintermédiation et Décloisonnement Le pouvoir des actionnaires Ils interviennent de + en + dans les décisions stratégiques de l’entreprise et cherchent des solutions de croissance externe pour percevoir davantage de dividendes. L’utilisation de nouveaux