Désobéissance Criminelle

mais que nous pourrions ne pas faire et donc désobéir à celui-ci. En revanche, obéir à une loi ne fonde pas, ne défini pas le devoir. Puis je donc obéir à une loi pour répondre à un devoir ? Devoir et désobéissance sont deux termes paradoxaux. Dans quelles mesures l’homme pourrait faire de la désobéissance un devoir ? Désobéir peut-il être un devoir ? Nous verrons alors dans une première partie que le devoir est un impératif, que celui-ci est un ordre absolu, puis nous nous demanderons en quoi le

mal me donne-t-elle le pouvoir, ou du moins la possibilité, de ne pas obéir aux lois, c'est-à-dire aux institutions de mon pays ? Ma conscience morale peut-elle me conseiller de désobéir, voire de me révolter, contre les règles établies ? La désobéissance aux lois peut- elle être un devoir ? • Nous pouvons montrer que l'obéissance aux lois est nécessaire pour vivre ensemble et sans violence. Ma nature raisonnable me conduit à m'adapter à la société et m'oblige à respecter le droit positif

la loi. Références : Pascal (Pensées) et Montaigne (Essais) Et si le droit se limite alors au droit établi, alors on ne peut que juger illégitime le droit à la résistance, à la révolte et à la désobéissance : un citoyen juste ne peut que consentir à obéir. Admettre un droit à la désobéissance serait automatiquement ruiner le principe même du droit. Ce qu’explique Kant qui cherche à réfuter la thèse de John Locke qui a soutenu au XVIIème siècle l’existence d’un droit à en appeler au ciel

étudierons la question de la responsabilité humaine et de la banalisation du mal via le concept de soumission à l’autorité. Enfin, nous essayerons de voir si une alternative est possible et pour cela nous nous interrogerons sur la possibilité de désobéissance civile. I] La barbarie industrielle 1) Rôle de la technique Au sein de la société post moderne, la technique est renvoyée à l’idée d’un processus à caractère irréversible qui fabrique l’histoire et dépasse l’entendement humain

positif. Mais la référence au droit naturel est assez dangereuse, car il implique la possibilité de remettre en question le droit positif à tord et à travers, et donc de déstabiliser la société. C) La désobéissance civile est-elle légitime ? 1) Ne pas affaiblir l’ordre social. La désobéissance civile ne justifie pas la transgression des lois positives qui sont destinées à maintenir l’ordre, la sécurité. La sécurité est d’ailleurs l’objet des lois, même des lois positives. Nous avons le droit

seule femme de ce groupe, est décapitée à Stuttgart. Les jours suivants leur exécution, 150 000 exemplaires de « l’Affiche rouge » sont placardés dans Paris et en France. L’affichage fut accompagné d’un tract présentant ces libérateurs comme des criminels. Description et Analyse En premier lieu, Les couleurs dominantes sont le rouge qui évoque le sang et le communisme ; et le noir qui évoque la mort. En second lieu, on remarque que l’affiche se lit de haut en bas, un sens de lecture « imposé » par

Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ? 1 Résumé: Une loi nous oblige à faire ce qui est dit et non ce qui est juste. Cependant, on attend d'une loi qu'elle soit juste. Y aurait-il des lois injustes qui légitimeraient le recours à la désobéissance ? Ce qui nous dérange et nous pousse à la révolte est donc le conflit entre lois extérieures et liberté intérieure. Cette dissertation analyse qu'il y a peut-être finalement un accord possible.  I. L'histoire de l'homme et de la société primitive 

Un droit à la désobéissance civile María José Falcón y Tella Le devoir d'obéissance à la loi apparaît chez Platon comme une obligation politique découlant du caractère social de l'homme (« Ubi homo, ibi societas ; ubi societas, ibi ius »). Mais déjà son maître Socrate avait formulé les bases d’une justification de la désobéissance civile, soulignant qu'il est préférable de subir l'injustice plutôt que de la provoquer, ce dont il devait donner l'exemple en acceptant la mort plutôt que de fuir ou

sans jamais prendre en considération la finalité de son action : le génocide des juifs. C’est le régime qui est monstrueux, pas lui. Il a juste bien fait «  son travail » … criminel. C’est «  la banalité du mal » selon l’analyse d’Hannah Arent.Pour analyser la chaine de responsabilité et possibilité de faire preuve de désobéissance nous pouvons aussi nous intéresser à l’expérience de Milgram. Selon son expérience, la soumission à une autorité qui semble légitime provoque la disparition de la responsabilité

l'Autorité et à minorer les autres informations. En particulier elle acceptera avec reconnaissance, les définitions de l'action fournies par l'Autorité, définitions qui éteindront plus ou moins totalement la dissonance née de la rencontre entre l'ordre criminel et les protestations amorties d'une conscience sous influence : On ne torture pas, on effectue une recherche sur les processus d'apprentissage ; ou bien on interroge un suspect avec un souci d'efficacité bien légitime ; on ne dépouille pas, on confisque