Édouard Drumont

dont l'ouvrage de la France juive d'Edouard Drumont fait partie, publié en 1886, il se révèla être un grand succès en librairie, donnant aux antisémites l'illusion d'une définition des « juifs », préalable à leur stigmatisation; une propagande massive permise par la nouvelle culture de masse; une contamination sournoise des élites intellectuelles et politiques; et enfin qui réveille tous les préjugés religieux, économiques et sociaux. Edouard Drumont n'était pas le seul à favoriser cette idéologie

droite) le colonialisme, considéré comme une diversion par rapport à la « ligne bleue des Vosges » (Clemenceau). Le nationalisme, favorisé par le régime républicain, devient alors une revendication d'extrême-droite, liée à l'antisémitisme (Edouard Drumont, La France juive, 1886), à l'antiparlementarisme et à la critique de la « Gueuse » (la République). La droite nationaliste prétend alors dépasser les clivages idéologiques nés de la Révolution, tandis qu'elle dénonce les « quatre États confédérés : Juif

journal à l’autre. Opinion publique mobilisée par cette presse qui s’empare et se nourrit de l’affaire. 2 caricatures : Caran d’ACHE dans Le Figaro (14 fèv.1898) Edouard DRUMONT dans La Libre Parole (10 nov. 1894). Il jette le juif au caniveau en le tenant avec une pince. Drumont est un antisémite ultra catholique. Ces caricatures utilisent tous les stéréotypes des juifs et les entretiennent (nez crochu, teint blafard, bossu, casque à pointe). Certains journalistes

aux rubriques littéraires de différents journaux. Son activité de journaliste est promise à occuper dans sa vie une place de choix. Dès 1866,il tient dans l’Événement la chronique littéraire ainsi qu'une chronique artistique. Il a alors pour amis Édouard Manet, Camille Pissarro et fait la connaissance d'Edmond et Jules de Goncourt. À l’Illustration, il donne deux contes. Il écrit dans un journal alors de gauche, le Figaro, dans le Globe, le Gaulois et la Libre Pensée. Les Rougon-Marquant Il conçoit

négociations de paix avec l’Allemagne. Programme des communards  Adoption du drapeau rouge, création du ministère du travail, généralisation des syndicats, interdiction des retenus sur salaire, instruction laïque, séparation de l’Etat et de l’Eglise. Edouard Manet et Honore Daumier, pris partis de la commune sauf qu’elle reste isolée dans le pays, elle va être réprimée par Thiers et par les Versaillais en mai lors de la semaine sanglante les communards qui vont être fusilles au « mur des fédérés » par

politique et journalistique éclatent au grand jour. En 1893, c'est Edouard Drumont, dans la Libre Parole, qui, en dénonçant la ruine de 85000 petits épargnants, révèle la corruption du milieu parlementaire. Pour Drumont, penseur de l'antisémitisme dans la "France juive" - pamphlet d'une extrême virulence -, les Juifs sont responsables, ce sont le Baron de Reinach, Alphonse de Rothschild, et Herz les coupables. Les nationalistes font de Drumont leur maître, et l'antisémitisme un point essentiel de leur doctrine

la droite, réviser le procès serait porter atteinte à l’armée, or l’armée est sacrée à l’époque, critiquer l’armée c’est menacer la nation. Des nationalistes font un monument pour Henry, menés par Édouard Drumont, et le rédacteur de « l’action française », Charles Maurras. « La libre parole » de Drumont lance cette souscription pour aider la veuve d’henry à lancer une action en justice contre un dreyfusard qui s’appelle Joseph Reinach et que l’on accuse d’avoir souillé la mémoire d’Henry. En Février

magazine dura près de soixante ans, et disparut au cours des années 1950 ; il tenta de reparaître dans les années 1970, mais ce fut éphémère. Galerie[modifier | modifier le code] Cliquez sur une vignette pour l’agrandir Charles Léandre : Édouard Drumont, « Le Repas de l'Ogre », 5 mars 1898. Caran d'Ache : Les explorateurs. « — Si vous saviez ce que c'est que de vivre avec un chameau… », 20 avril 1901. Jules Depaquit : Chauds les marrons, 1911. Notes et références[modifier

dirigé par Aristide Briand. On note parmi ses collaborateurs Jean Jaurès, Camille Pelletan… - La liberté : journal républicain constitutionnel fondé en 1866. - La libre parole : « La France aux français », journal antisémite fondé en 18/72 par Edouard Drumont, l’auteur de La France Juive. C’est ce journal qui mène en 1892 une campagne contre la présence juive dans l’armée française et qui annonce en premier l’arrestation du capitaine Dreyfus : « Haute trahison ! Arrestation d’un officier juif ! Le

lequel le vote d'une loi était nécessaire. Le suffrage d'une partie des parlementaires et l'appui de certains journaux furent alors obtenus par la corruption. Ferdinand de Lesseps sombre dans la sénilité. Il s'éteint tristement en 1895. En 1892, Édouard Drumont, auteur du pamphlet antisémite La France juive (1886), dénonce le scandale de Panama dans son journal, La libre parole. Il souligne l'implication de plusieurs financiers israélites et relance de ce fait l'antisémitisme en France. L'affaire Dreyfus