Édouard Drumont

prendre l’Elysée avec ses troupes mais se heurtera d’un général républicain et fut arrêté. Edouard Drumont, est un nationaliste, un anticapitaliste et un des plus fervents antisémites de l’époque. En 1894, peu de temps avant l’arrestation de Dreyfus, Drumont publiera dans son journal les noms des officiers juifs dans l’armée afin de montrer leur influence néfaste sur celle-ci. En 1898, Edouard Drumont est élu député. Il présidera un groupe antisémite de vingt-huit membres à l’assemblée. Les élections

marquer les esprits. L'affiche illustre le directeur du journal, Édouard Drumont tenant Dreyfus par le fond de culotte avec un ustensile de cheminée ( pince à cheminée ) il est prêt à le jeter dans un four sans scrupule ou remord. Condamné à l'unanimité par le conseil de guerre à la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée, Dreyfus est promis à l'enfer. Je pense que c'est ce que veut représenter cette affiche. De plus Drumont sur ce dessin, est quatre fois plus grand que Dreyfus, ce dernier

mal jusqu’à ce que l’entreprise dépose le bilan : les titres ne valent donc plus rien ! Les gens, souvent ruinés, se tournent vers les politiques. Une première vague antisémite va naître : des patrons juifs sont accusés d’avoir tout orchestré. Edouard Drumont, journaliste, écrivain, homme politique, catholique pratiquant (complètement hostile à la séparation de l’Etat avec l’Eglise) est un antisémite farouche. Il va construire sa carrière sur l’antisémitisme. En 1846, il écrit un livre important « La

relancée à la faveur du scandale de Panama ; hostilité à l’expansion coloniale (on a « les yeux fixés sur la ligne bleue des Vosges ») ; nationalisme exclusif (dirigé contre l’anti-France) 4 flambée de l’antisémitisme : le journaliste Édouard Drumont est à l’origine d’un antisémitisme qui se veut populaire (cf. le succès de son livre La France juive (1886) et de son quotidien La Libre Parole (1892)) – s’y ajoute le vieil antisémitisme catholique contre le peuple « déicide » II L’affaire

siècle. I. Organisations, leaders et presse antidreyfusardes : l'écho populaire de l'Affaire à travers le portrait de Joseph 1) Les leaders de l'extrême-droite de la fin du siècle « Il a accroché, dans la sellerie, les portraits du pape et de Drumont; dans sa chambre, celui de Déroulède; dans la petite pièce aux graines, ceux de Guérin et du général Mercier » Paul Déroulède (1846-1914) : « poète », « romancier » et militant nationaliste qui défend un nationalisme intransigeant et revanchard

politisation de la presse fait naître l’affaire Dreyfus et contribue à en faire un moment de crise politique. Cette affaire éclate le 1er novembre 1984, lorsque le journal d’extrême droite La Libre Parole, animé par le journaliste antisémite Edouard Drumont, brise le secret militaire et révèle qu’un officier juif est accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne. Quelques jours auparavant, le 27 septembre 1894, la Section de statistiques découvre dans la corbeille à papier de l'attaché militaire

souvent pour financer cette presse. L'affaire Dreyfus : une crise qui engage les médias • Une crise qui cristallise l'opinion L'affaire Dreyfus éclate le 1er novembre 1894 lorsqu'un journal d'extrême droite, animé par le journaliste antisémite Édouard Drumont, brise le secret militaire et révèle qu'un officier juif est accusé d'avoir trahi la France, en espionnant, au profit de l'Allemagne. • Une presse qui prend parti La plupart des journaux s'engage. Certains sont antidreyfusards : La Croix, Le

d’Etat-Major (Général De Boisdeffre) et qui a convaincu le ministre de la Guerre (général Mercier) et le Président du Conseil (Charles Dupuy) notamment parce que beaucoup considèrent les juifs comme des « traîtres en puissance ». 31 octobre : Edouard Drumont, célèbre nationaliste antisémite (il a publié « La France juive » en 1892 annonce l’arrestation d’un « traître juif » dans son journal « La Libre Parole », probablement grâce à des fuites volontaires de l’état-major. 19-22 décembre : Procès de

il est coupable?  Mais il n’y a pas que cela : votre acharnement contre ce pauvre homme vient de  plusieurs sources, notamment votre haine contre l’Allemagne. Vos intentions sont  complètement malmenés et vous vous laissez trop influencé par Edouard Drumont et  son journal antisemitique.     Et maintenant que vous connaissez la vrai identité de M. Dreyfus, pouvez vous  vraiment l’accuser sans sentir les remords d’avoir commis une faute?  

des droits de l’homme, donc celle des Dreyfusard. C’est les Antidreyfusard qui développeront plus tard l’idée de « nationalisme ». Les conséquences de cette affaire sont à la fois bénéfiques et atroces. Un antisémitisme fort dicté par une Edouard Drumont donnera naissance à une politique antisémitisme qui élargira l’écart entre l’Eglise et l’état. Mais, l’Affaire admet quand même quelques avantages. Beaucoup de Français adhère maintenant aux symboles républicains et aux droits de l’homme. Tout