Effet De Nuit Verlaine

compositionSi la strophe 1 avait laissé les personnages dans l'anonymat, quatre noms apparaissent dans la 2ème strophe,Tircis, Aminte, Damis, Clitandre, tous d'amoureux transis que l'on rencontre dans la littérature pastorale ou la comédie italienne. Verlaine les affectionne et présente ces bergers, soupirants et autres pantins, au fur et à mesure de sa ronde. Dans la réalité, ils n'ont pas d'existence, ils symbolisent des rôles d'amoureux stéréotypés. Le qualificatif " éternel " pour Clitandre souligne

Arthur Rimbaud ou Paul Verlaine, la poésie lyrique parle du poète lui-même, de ses émotions et de ses expériences. Mais ne parle-t-elle que du poète lui-même ? Nous allons traiter cette question en deux parties : Une expérience personnelle inspirante, et dans un deuxième temps, Une portée universelle. Les poèmes sont pour leur auteur l’occasion de mettre leur cœur à nu et donc de refléter leur vie intime, d’où la dimension autobiographique très présente dans la poésie. En effet, le poète peut ainsi

Microsoft Word - Verlaine, Poëmes saturniens.docxHenri Scepi POUR UN RENOUVEAU LYRIQUE : POËMES SATURNIENS En préférant le titre Poëmes saturniens à celui, très parnassien, de Sonnets et poèmes qu’il avait initialement retenu, Verlaine avoue une filiation. Il inscrit son recueil dans la ligne de l’héritage baudelairien et de la mélancolie postromantique dont il est porteur. « L’épigraphe pour un livre condamné », qui avait été insérée dans Le Parnasse contemporain du 28 mars 1866, qualifiait

bouquet de ma main... » datant de 1555, la seconde poésie est « Soleils couchants » du recueil Les Feuilles  d’automne de Victor Hugo, celle­ci date de 1831. La troisième poésie est « Après trois ans » du recueil  Poèmes saturniens publiée en 1866 par Paul Verlaine. Enfin la dernière poésie est « Le Pont Mirabeau » de  Guillaume Apollinaire, et tiré du recueil Alcools datant de 1913. À travers ce corpus nous comparerons la  manière dont chacun de ces poètes s’exprime sur le temps qui passe. Il s’agira dans un premier temps 

« Zone », dans Alcools de Guillaume Apollinaire • « L’invitation au voyage », dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire • « Fantaisie », dans les Odelettes de Gérard de Nerval • « L’heure du berger », dans les Poèmes saturniens de Paul Verlaine • « Demain, dès l’aube… », dans Les Contemplations de Victor Hugo • « Tant de forêts… », dans La Pluie et le Beau Temps de Jacques Prévert Slams de Grand Corps Malade : Dans l’album Midi 20 : • « Chercheurs de phrases »

sentiment amoureux. « La nuit de mai », d'Alfred de Musset -> Romantique du XIXème « La nuit de mai », de Musset provient du recueil Les nuits (1835) et relate une sorte de dialogue entre un poète et une Muse qui sont représentés sous la forme d'une allégorie. Ce poème, particulièrement célèbre, a été écrit après la rupture de Musset, avec George Sand et en peu de temps. « Mon rêve familier », de Verlaine -> Symboliste du XIXème « Mon rêve familier », de Verlaine, est un poème du XIXème

-Anthologie poétique : • « Georgiques IV » Virgile • « Le beau tétin » Clément Marot • « Une beauté de quinze ans enfantine » Pierre De Ronsard • « Et la mer » Pierre De Marbeuf • « La nuit de mai» Alfred De Musset • « A une passante» Charles Baudelaire • «  Mon rêve familier » Paul Verlaine • «  La courbe de tes yeux » Paul Eluard • « L’union Libre » André Breton • «  Je pense à toi » Guillaume Apollinaire Dans un premier temps, nous étudierons les poèmes sélectionnés :

» si particulière de la poésie de Verlaine, qui tranche par rapport aux œuvres qui ont précédé. Mais ce n’est pas diminuer le génie de Verlaine que de remarquer combien d’influences diverses se mêlent dans sa « chanson grise » : Hugo, Baudelaire, Poe, la chanson populaire française et anglaise, les ariettes des vaudevilles sont autant de sources d’inspiration pour Verlaine. Cependant il ne faut pas s’y tromper : comme l’a dit un critique de l’époque, chez Verlaine, les chansons de bergères se font

Le poème Clair de lune de Paul Verlaine, extrait du recueil Fêtes Galantes, évoque la description d’un paysage dans lequel se déroule une fête, un bal masqué. Le poète s’est d’ailleurs inspiré pour son recueil de la série de tableaux d’A. Watteau s’intitulant également Fêtes Galantes, dans lesquels sont représentés différentes scènes et personnages festifs. Le thème de la Lune, aussi présent dans ce texte, est classique et s’inscrit dans une tradition littéraire. Il y ajoute une impression de mélancolie

qui venaient en soutane. Rimbaud avait remis ce texte à Izambard, en 1870 vraisemblablement (Verlaine, écrivant à Vanier, le mentionna parmi les textes de Rimbaud qui appartenaient à Izambard). Il n'a été publié pour la première fois, préfacé par Louis Aragon et André Breton, qu'en 1924. On comprend facilement la raison du silence fait sur cette nouvelle : ce ton anticlérical ne pouvait que déplaire à Verlaine, et effrayer Izambard lui-même. _________________________________________________________________________________