El Desdichado Nerval

blonde, grande et belle ». De même dans « El Desdichado » (premier poème des Chimères) la femme se dédouble : « Ma seule étoile est morte » (c'est Nerval qui souligne), et le poète se trouve enfin Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée Les soupirs de la sainte et les cris de la fée. La chanson d'Adrienne ressuscite, dans la mémoire du narrateur, l'« écho lointain » (chapitre I) des « anciennes romances » (ici, § 3), celles que rapporte Nerval dans les « Chansons et légendes du Valois

grands poètes. Cependant, ceux-ci ne sont pas très nombreux... On retrouve donc à plusieurs reprises dans cette anthologie: Aloysius Bertran, Alfred de Musset, Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Vigny, Théophile Gautier, Chateaubriand et Gérard de Nerval. Les romantiques sont principalement des hommes à l'exception de George Sand, auteure du poème Aurore et amante du célèbre Alfred de Musset. Les poètes romantiques écrivent sur de nombreux thèmes. Cette anthologie sera donc partagée en quatre

époque, la plupart des français suivront sont jugement et se révolterons. La poésie peut être construite sur des termes variés, comme des termes mythologiques, ce qui entraine une certaine perplexité de lecture pour le lecteur ; El desdichado des « Chimères » de Gérard de Nerval en est l’exemple même. Le romantisme, contrairement au symbolisme, laisse place à l’expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il préconise la liberté et le

Dans la littérature Pour de nombreux artistes du XIXe, la poésie serait la pierre philosophale capable de sublimer la matière. Ainsi on retrouve ce thème explicite ou implicite dans de nombreux poèmes : « L'alchimiste » d'A. Bertrand, « El desdichado » de G. de Nerval, « La Nuit de Mai » d'A. De Musset…B) Si l'alchimie au sens propre du terme est une transformation du plomb en or grâce à la pierre philosophale alors au sens métaphorique il s'agit d'une métamorphose de la réalité par un langage particulier

abandonné même s’il sait qu’il est « infâme ». Le poète l’avoue : « Ce qui me rend méchant, vois-tu, c’est ta beauté ». Plus que « jaloux », l’amour peut rendre le poète « inconsolable ». Tel est le cas de Gérard de Nerval (1808-1855) qui se qualifie « d’inconsolé » dans « El Desdichado » (Les chimères, 1854). Hanté par des amours perdus et une éternelle quête de lui-même, il finira par mettre fin à ses jours à l’âge de 47 ans. Il affirme son profond désespoir dans ce magnifique poème si touchant…

EL TEXTE « Le Mendiant »Instabilités politiques et mutations sociales marques le 19eme siècle, après les espoirs déçus de la Révolution française. Dans un premier temps, les écrivains romantiques expriment donc un désenchantement. Se développe alors ce que Musset appel « le mal du siècle » dont le héro romantique Victor Hugo se fait le chef de file. Ecrivain et homme politique considéré comme le plus important des écrivains romantiques de la langue française, il s'adonne à tous les genres. En 1868

constatant sa médiocre vie. Puis, Nerval dans « El Desdichado », raconte ses tourments et fait preuve de mélancolie au début de son sonnet, par une absence de bonheur, d’amour et de vie. Il parle de son dégout de la vie et son sentiment d’incapacité. Nerval et Musset, son tout deux de grands poètes, qui relèvent d’un profond lyrisme. Cependant, la mélancolie n’est pas la seule représentation de la souffrance. Il peut aussi apparaître à travers des sentiments de désespoir. Nerval, bien qu’avoir traduit dans

heureux. Nous avons vu que l’auteur peut nous livrer des sentiments de bonheur, d’amour, sentiments qui ne tarissent pas au cours du temps. Voyons maintenant à quel point ces sentiments peuvent être noirs. En 1858, Nerval nous offre un univers très sombre à travers son poème El Desdichado. « Je suis le Ténébreux, -le Veuf,- l’Inconsolé […] Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé_Porte le Soleil noir de la mélancolie » Cette œuvre correspond à une période très sombre de sa vie ou il est devenu

chose avec des métaphores ou tout autre figures pour cacher ce qui pourrait être taboue ou mal vu si l’on regarde de plus près. Plus on avance dans le poème, plus on parcourt un monde imaginaire avec des mots que seul les mythes comme dans El Desdichado de Nerval peuvent expliquer. Tous ces mots qui nous viennes au fur et a mesure peuvent faire comme un tourbillon dans notre tête et ne faire que poser des question et des question. Etre dans l’incompréhension est souvent agréable, on peu le voir chez

contraire dans un même énoncé. ex. : Joyeux, j'ai vingt-cinq ans, triste, j'en ai soixante. Hugo, Les contemplations Lorsque l'antithèse est condensée en une seule image, on l'appelle un oxymore ex. : Le soleil noir de la mélancolie. Nerval, El Desdichado Le chiasme Semblable au parallélisme dans sa construction et dans ses conséquences sur l'effet produit, le chiasme est conçu comme un miroir. On met un parallèle deux éléments (ou deux expressions) mais en renversant le second. Les deux