Electre Et Vengeance

Carlos pour on ne sait quelle obscure affaire de famille. Bien que « grand d’Espagne » faisant partie de la plus haute noblesse de son pays, il est donc réduit à faire profession de bandit. Que fait-il ? Ici, Hernani prononce un long discours sur une vengeance qui redorera le blason familial. Ceci rappelle l’épopée qui conduisit les Grecs à combattre les Troyens car les Troyens ne veulent pas rendre Hélène à Ménélas. Hernani est le nouvel Achille (héros de la Guerre de Troie) ou le nouveau Ménélas (mari

lecteur l’observateur comme un écrivain de talent ; dès lors, cette description se colore d’une fonction esthétique. Chapitre 2 Le théâtre 1 – Identifier le vocabulaire de théâtre et reconnaître un genre p. 438 (ES/S et Techno) p. 558 (L/ES/S) A  Électre apprend au spectateur qu’elle veut venger le meurtre de son père, et qu’elle a un frère, mais que celui-ci n’est pas auprès d’elle. Les paroles du chœur, qui font connaître au spectateur le nom d’Électre, rappellent qu’Agamemnon a été assassiné par

», ne faiblit pas. En ce seul printemps, on peut voir dans l’hexagone Les Bacchantes d’Euripide à la Comédie française, Le Sang des Atrides, d’après L’Orestie d’Eschyle, au Théâtre de la Bastille, Ajax de Sophocle au Théâtre du Granit de Belfort, Electre de Sophocle au Théâtre Sorano de Toulouse, Hécube, d'après Euripide, au Théâtre Gyptis de Marseille, Médée de Sénèque au Théâtre Rutebeuf de Clichy, et une variation contemporaine, Médée-Matériau d’Heiner Müller, au Théâtre des Amandiers de Nanterre

d’affection par sa mère a laquelle il s’attachait fortement, qu’il lui était intolérable de partager son affection avec son père, pour pouvoir le partager avec son oncle Claudius, meurtrier de son père et époux de sa mère. En accomplissant l’acte de vengeance, en tuant le mari de sa mère (qu’il soit son oncle, ou son père) Hamlet sera obligé de confronter cet amour refoulé qu’il a pour sa mère. Jean Starobinski, en parlant de la tragédie de Hamlet la nomme « le drame du refoulement. » Il faut aussi pointer

transmettra sa pratique à des élèves etc.). Sartre dira même que l’on a la tête que l’on mérite, entendant par là non pas que l’on choisit ses traits (faut-il rappeler que Sartre était laid ?) mais que l’on est responsable de son visage [la petite Electre, si belle au début de la pièce, parce que son âme n’est pas confite en dévotion ; si laide, lorsque le poids de son désir accompli lui en fait renier les conséquences. Oreste, beau lorsqu’il apparaît à sa sœur sous les traits d’un étranger, terrible

lorsque celle-ci s’arrête, Cadmos leur ordonne d’aller chercher de l’eau pour faire un sacrifice à Apollon. Ne les voyant pas revenir, il s’inquiète et part à leur recherche. Il découvre qu’un dragon les a tous tués. Faisant serment de vengeance, le fils d’Agénor tue le dragon après un combat acharné. La déesse Athéna lui apparaît alors et lui dit de planter les dents du dragon dans le sol. Des guerriers armés, les Spartes, sortent alors de terre et s’entretuent devant ses yeux. Les cinq

Atrides on peut voir une justice archaïque, fondée sur la vengeance reproduisant la violence et le meurtre de génération en génération : Agamemnon sacrifie sa fille Iphigénie ; son épouse Clytemnestre la venge en faisant tuer Agamemnon par son amant Egisthe ; ces derniers sont à leur tour assassinés par Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre. Dans la dernière pièce de la trilogie, la justice change radicalement, le cycle de la vengeance s’arrête définitivement : Oreste est jugé par un tribunal

du charmeur exceptionnel, dont les paroles à elles seules demeurent invincibles, le visage de Claude Crébillon. En plus « On sait qu’après l’avoir rencontré, Mme de Graffigny 15 ne [le] nomme plus que « le Génie Jonquille » »16 2- Autorité et vengeance: Outre l’autorité marquée par la violence, il est à signaler qu’une autre forme de tyrannie pratiquée par les fées attira notre attention. En effet, profitant de sa force surnaturelle, la fée Concombre abusa du prince Tanzaï qui lui a

dans cette pièce, « les faits et les noms sont pareillement inventés ». Tout se passe donc comme si la force du genre était liée au mythe, et comme si celui-ci avait mieux servi sa visée maîtresse. Mythe prend une valeur universelle : cf. survie des Electre et des Iphigénie Le contenu Certaines situations se retrouvent dans la plupart des tragédies. Ce sont ce que l’on appelle des " scènes typiques ", qui sont au nombre de trois : la supplication : elle consiste en une prière adressée à une divinité

m’environne ? De quel côté sortir ? D’où vient que je frisonne ? Quelle horreur me saisit? Grâce au ciel j’entrevois Dieux quels ruisseaux de sang coulent autour de moi! » Axe 3 : La folie d’Oreste o La description péjorative des déesses de la vengeance accompagnées d’Hermione. « affreuse » (v.1635) « Quels démons » (v. 1636) « quels serpents » (v.1636) Accentué par la répétition des « quel » qui marque la surprise et l’horreur d’Oreste. On voit que même si Hermione est morte elle est encore présente