Electre Et Vengeance

aussi enseignement. Au Ve siècle avant JC, 3 grands auteurs dominent la tragédie : Eschyle, Sophocle, Euripide. Eschyle : Les Perses, L’Orestie, enseigne à ses concitoyens que la vertu suprême est la modération. Faute de quoi on s’expose à la vengeance des dieux. Sophocle : Ajax, Antigone, Œdipe Roi. Selon lui, les dieux continuent de veiller, mais l’homme, par sa raison et sa volonté, est maître de ses actes. Euripide : Médée, Les Troyennes, il doute de l’existence des dieux. Il se préoccupe

barbarie, c'est l'œuvre de la démesure, de ce que les Grecs appelaient l'hybris. Le Saturne dévorant ses enfants de Goya doit nous rappeler que Saturne sera puni de son péché et enchaîné dans le Tartare par son fils Jupiter. Car les déesses de la vengeance, les Érynies, ne peuvent pas pardonner la monstruosité. La malédiction des Atrides est d'ailleurs la meilleure illustration de l'omophagie. Voulant se venger de son frère Thyeste qui avait séduit sa femme, Atrée l'invita à un repas où il lui servit

relation maître / valet traditionnelle A. Les marques de l’esclavage B. La perte d’identité de l’esclave C. Le lieu de l’esclavage Cned – 7FR10CTPA0314 3/14 II. L’Île des esclaves A. Un nouveau monde juste, une utopie ? B. La tentation de la vengeance pour les nouveaux arrivants C. La découverte de l’égalité et de la fraternité III. La nouvelle relation des personnes, enjeu social et politique A. Arlequin, inversion des rôles : gourdin, épée B. Iphicrate n’a pas encore compris C. Portée universelle

sous les coups de Clytemnestre, son épouse infidèle. Dans la seconde pièce, Oreste, fils d'Agamemnon, vient venger son père en tuant sa mère et l'amant de celle-ci, Égisthe. Dans les Euménides, puni de ce matricide par les Érinyes assoiffées de vengeance, Oreste est acquitté par l'Aréopage et par Athéna, déesse de la Sagesse. Eschyle mit en place les règles essentielles de la tragédie: c'est grâce à lui notamment que la mise en scène se fit plus sobre, que le dialogue fut introduit dans le drame

Alors que ses prédécesseurs ne mettent en scène que des rois, des personnages nobles, Euripide multiplie les personnages secondaires : nourrices, paysans, serviteurs. Bien plus, il représente des rois vêtus de haillons, comme des paysans : Télèphe, Electre qui au début de la scène porte un seau d’eau comme une fille de ferme. Euripide a donc été accusé de dégrader les héros tragiques, de leur faire perdre leur grandeur en les plaçant dans le quotidien le plus trivial. On retrouve cela dans Andromaque

veuve de son frère qui est aussi la mère d’Hamlet. Le fantôme du mort vient conjurer Hamlet de la venger. Hamlet hésite et, pour éviter de passer à l’acte, feint la folie… Il est même tenté par le suicide qui lui permettrait de se soustraire à sa vengeance, à son devoir, à son destin. Entre Hamlet. HAMLET. – Être, ou ne pas être, c’est là la question. Y a-t-il plus de 1 noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s’armer contre une mer de douleurs et l’arrêter

d’un rang très considérable dans une grande misèreIII». Le hé ros cornélien I Le titre donné au détenteur de l’autorité dépend évidemment du pays et de l’époque où l’intrigue est censée se dérouler. II Jean Giraudoux, Électre (1937), Entracte : « Lamento du Jardinier ». III Racine, Extraits de la pratique d’Aristote, in Œuvres complètes de Racine, éd. R. Picard, Éditions Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. Il, 1960, p. 925. Le héros cornélien présente des caractéristiques

compagnonnage forcé, Sir Nevil et sa fille sont rapidement séduits par la fierté d'allure et l'intérêt de la conversation de leur voisin. Un soir, Lydia est intriguée par un petit incident : un marin chantait une complainte où il était question d'une vengeance («vendetta» en corse) à accomplir à cause de la mort injuste d'un officier, della Rebbia, dans un petit village, Piétranéra. Le passager, qui n'est autre qu'Orso della Rebbia, interdit cette complainte. À leur arrivée à Ajaccio, une jeune fille de

succombant à un sort d'Aphrodite, tomba amoureuse de son beau-fils, l'accusa de viol et se suicida. Thésée, ordonnant d'abord la mise à mort de ce fils odieux, se réconcilia avec lui lorsqu'il comprit que Phèdre et Hippolyte avaient été victime d'une vengeance divine. Selon les auteurs du temps, Thésée finit ses jours paisiblement sur l'île de Skyros. Partie IV : Les mythes La légende des Atrides : Atrée et Thyeste, deux frères, fils de Pélops et d’Hippodamie éprouvaient une haine inexplicable

nordiques pourtant, sont noires. Ce qui montre, me semble-t-il, que, comme dans beaucoup de textes mythiques, légendaires ou littéraires, la couleur des cheveux est symbolique chez Leconte de Lisle ; c’est assez clair pour Hervor, incarnation de la vengeance : elle est présentée « Ses cheveux noirs au vent, comme une ombre farouche ». Notons aussi la chevelure brune de la sinistre Edhidna. En contraste, la chevelure blonde est symbole de douceur et de féminité. Et deux fois seulement, les cheveux