Élise ou la Vraie Vie

essentiellement « représentation ». Or « représenter » signifie « remplacer », « tenir lieu de », « figurer » (comme en peinture). Le verbe implique la notion d'illusion. Et, de fait, rien n'est vrai au théâtre. Tout ce qui fait la réalité de notre vie – le lieu, l'espace et le temps, mais aussi la parole – y est transformé. Diderot note : « On se rend au spectacle avec la persuasion que c'est l'imitation d'un événement et non l'événement même qu'on y verra » (Les Bijoux indiscrets). 1. Sur scène

Séquence 1 – Lectures autour de l’altérité   AJAR E., La Vie devant soi.   AVRIL N., La Disgrâce.   AYME M., Le Passe-muraille.   BAZIN H., Vipère au poing.   BEECHER-STOWE H., La Case de l’oncle Tom.   BEGAG A., Le Gône du Chaâba ; Quand on est mort, c’est pour toute la vie.   BEN JELLOUN T., Le Racisme expliqué à ma fille ; Harrouda...   BONA D., Le Manuscrit de Port-Ebène.   BOULLE P., La Planète des singes.   BOURAOUI N., La Voyeuse interdite.   BRINK A., Une saison blanche et sèche ;

fécondation in vitro sur l'être humain. C'est en 1968 qu'il réussit à créer la vie. En 1978, avec son collègue gynécologue Patrick Steptoe, Edwards parvient à mener à terme une fécondation humaine en éprouvette. C'est la naissance de Louise Brown par césarienne à l'hôpital de d'Oldham dans la banlieue de Manchester. Beaucoup de personnes prédisaient qu'elle serait l'exception mais il s'est révélée que la FIV fut une vraie découverte et révolution médicale. En France c'est en 1982 que Amandine

refuse alors énergiquement et Valère se voit contraint de tenter de la convaincre d’épouser Anselme, sur la demande d’Harpagon. Mais à la fin, Valère est obligé d’avouer son amour pour Elise à Harpagon et Anselme, assistant à la scène, découvre que Valère est son fils qu’il croyait mort. Valère peut donc épouser Elise. Le début montre bien les conflits familiaux à propos du mariage. Bien sûr, les problèmes familiaux ne sont pas qu’entre pères et filles, comme par exemple les problèmes entre Créon et

humaine ; Thérèse Raquin Guy de Maupassant Contes et Nouvelles; Pierre et Jean; Une vie; Bel ami XXème siècle: André Gide La symphonie pastorale; Les Faux monnayeurs Antoine de Saint-Exupéry Vol de nuit; Terre des hommes Colette la série des Claudine; Sido; Le Blé en herbe Albert Camus L'Etranger; La Peste François Mauriac Le Sagoin; Thérèse Desqueyroux; Le mystère Frontenac Roger -Martin du Gard Les Thibault Emile Ajar La Vie devant soi Romain Gary LaPromesse de l'aube Hervé Bazin Vipère au poing Blaise

s'identifier au personnage.             A- Les artifices             Vers, diction : pas très naturel. Le Misanthrope : dans la vie, même quand on est fâché, on ne parle pas en vers comme Alceste : « Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode/Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode »             Décors, même bien faits + lieux, changements de lieu : pas comme dans la vraie vie. Le spectateur sait que les personnages évoluent dans un décor de carton.             Évoquer par exemple à la « Route

le bon humour. Le comique de répétition fait rire les spectateurs, par exemple dans l'Avare de Molière lorsque Harpagon répond à sa fille Elise en reprenant exactement les mêmes phrases. Marivaux aime utiliser le quiproquo comme procédé humoristique. Dans l'amour du jeux et du hasard les spectateurs connaissent le dessous des cartes et ils sourient à la vraie fausse inquiétude des personnages. (Souffrance de Dorante, inquiétude de Silvia) Le satire peut également être utilisé comme dans Art de

rejoint celle-ci en disant que : « Le monde entier est un théâtre, et tous hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Chacun y joue successivement plusieurs rôles », dans Comme il vous plaira. Le théâtre est donc un véritable miroir de la vie ou la vie est une véritable pièce de théâtre. De ce point de vue,le théâtre est un divertissement, mais pourquoi montrer sur scène une copie de ce que l'on voit en réalité? Il existe évidement autre chose. Certain comme Gerrard Mortier pense que « le

étrangères Partenariat Institut d’Urbanisme de Paris – Fondation pour le Progrès de l’Homme Responsable : Guillaume Faburel La ville durable appréhendée par différentes disciplines Cultures urbaines et développement durable Rédacteur de la note : Elise Prothery Date d’écriture : décembre 2005 Type du document : livre Langue du document : Français Auteur(s) du ou des documents : I.Ernst, C.Emelianoff, C.Jaquand, C.Ghorra-Gobin, C.Chaline Références du document : Ernst I. (dir) 2002. Cultures urbaines

raconte sa naissance « Je n'ai point salué la vie par des larmes, mais tout de suite j'ai ri à ma mère » puis nous informe qu'elle est la fille de Plutus et de la Jeunesse. Par la suite, elle s'adresse au lecteur « Ouvrez bien vos oreilles » afin de justifier sa supériorité divine. Selon elle, il n'y « rien de plus doux que la vie elle-même » et une vie sans plaisir n'est pas digne d'être vécue. Il faut donc que « la folie y mette son piquant » sinon la vie « serait triste, ennuyeuse ». La déesse n'hésite