En Attendant Godot Absurde

vacuité du langage à travers des personnages dérisoires, à l'existence absurde et aux échanges vides. Ce mélange du tragique métaphysique et de l'humour dans la dérision et la déstructuration du langage et de la forme théâtrale (pas de scènes, actes très longs, didascalies abondantes) se retrouve chez Eugène Ionesco (La cantatrice chauve, 1950 -Les Chaises - La Leçon - 1951) et plus encore chez Samuel Beckett (En attendant Godot, 1953 - Fin de partie, 1957). Le théâtre français au 21° siècle De

la pièce, Hamm demande à avoir son chien, puis le jette, comme un enfant en colère. Etc. Hamm a aussi des « manies », des gestes rituels avec ses objets, comme essuyer ses lunettes (cf. début du premier et du dernier monologue), geste relativement absurde pour un aveugle ! Cf. aussi l’utilisation de sa « calotte » de façon quasi mécanique lorsque sont évoqués des êtres disparus (le fou, p. 61, Nell, p. 82 : il garde la main sur la calotte tant que Clov ne lui a pas dit si Nagg est mort ou non…), geste

plus de sens). De même l’action est réduite à peu de choses ou même niée : dans En attendant Godot (1949) de Beckett, les personnages attendent un improbable Godot, qui ne vient jamais, et cette attente n’a pas cessé lorsque se baisse le rideau. Que font-ils sur scène ? Rien : ils bricolent, passent le temps. Voilà pourquoi l’on parle de théâtre de l’absurde : ce ne sont pas les pièces elles-mêmes qui sont absurdes, mais l’existence qui est privée de tout sens et de toute signification. La vie est

violence physique est la plus apercevable et celle qui pourrait être plus traumatisante pour le public. Elle se caractérise par la représentation de la guerre, d’un combat ou de la mort. Par exemple, dans la pièce de l’irlandais Samuel Beckett, En attendant Godot. L’auteur met en pratique cette violence physique entre deux personnages, Pozzo et son esclave, Lucky. Le rapport de domination qui existe entre ces deux derniers est si fort que l’auteur n’arrive pas a l’exprimer avec des mots, ainsi il met en

mouvement ni une école. Les auteurs du théâtre absurde, peu nombreux, n’appartiennent pas à la bourgeoisie. Ils ont en commun cette volonté de rejeter les règles du théâtre, à savoir unité de temps, unité de lieu et unité d’action. C’est une approche plus psychologique de la société et de l’homme ( nature humaine ) qu’ils tentent de faire partager par le biais d’une intrigue et d’une communication par un dialogue souvent difficile ( Dans « En attendant Godot » de beckett, les deux personnages parlent

- fin : exécution et espère recevoir une foule de haine afin de se sentir moins seul - absurdité de la condition humaine Dans la Peste certains personnages ne sont pas absurdes (contrairement au sérum qui agit seulement après la peste. Le théâtre de l'absurde, expression de l'absurdité de la condition humaine En attendant Godot de Beckett (20) Introduction : Dramaturge peu connu jusqu'à la publication de cette pièce qui a fait scandale (provoquait le bazar dans la salle). Théâtre de l'absurde

jouent de la guitare électrique ou perdent littéralement la tête. Un drôle de pays où les avions couvent des œufs, où des canards en plastique parviennent à voler, où un gonfleur de matelas s’accorde très bien avec un saxophone. Un univers tout à fait absurde où le comique est de mise. Michel Laubu décrit la Turakie de cette manière : .« La Turakie se trouve en géographie verticale ce qui explique très probablement son absence des cartes et des manuels scolaires. En effet, sur les cartes représentant

et représentation Question préalable : Le théâtre est un genre littéraire mis en scène qui permet de montrer l’action comme si elle était en train de se produire ,en la plaçant au cœur de la représentation .Les pièces d’Hernani de Hugo et En attendant Godot de Beckett ont été écrites respectivement en 1830 et 1952.La première étant un drame romantique et la seconde appartenant au théâtre de l’absurde , ces pièces ont été pour leurs auteurs de véritables armes dans leur lutte idéologique .Mais leurs

verbales (" j'ai du mal à... ", " j'ai à peine la force de ... "), des comparaisons (" comme si... ou comme si ... "). Elle traduit, certes, la faiblesse de Bérenger mais surtout renforce ses douloureuses interrogations face à la complexité, parfois absurde, de l'existence, dont il a confusément conscience. La difficulté à assumer son propre corps, à affermir sa pensée proviennent du sentiment d'étrangeté d'un personnage destiné à subir une vie dont il ne connaît pas la signification. Ainsi, la récurrence

cette dramaturgie ne sépare plus nettement le registre comique et le registre tragique, les rend non seulement peu séparables mais même quasi équivalents… Pour neutraliser l’effet encore intact d’étrangeté de ce théâtre, on a brandi la notion d’« absurd » comme si on retrouvait le questionnement existentiel de Camus ; et c’est bien commode de rendre compte de Fin de partie à partir de problèmes de sens : la scène nous montrerait que désormais, après les désastres du XXe siècle, nous n’avons plus